APERÇU PHYSIQUE. 11
cailloux roulés et clos sables. Les sables sont com-
posés uniquement de grains quartzeux, sans mélange
d'aucune autre matière. Les flots paraissent les avoir
couverts à d'autres époques. On les voit s'accumuler
sur plusieurs points en monticules de formes et de
hauteurs différentes. Des plantés ou d'autres corps
solides sont ordinairement les noyaux primitifs sur
lesquels les sables viennent se superposer. La plupart
des monticules qui se forment ainsi sont eux-mêmes
déplacés par l'action des vents, qui les poussent sans
cesse dans leur direction; et s'il en est qui demeu-
rent slationnaires, les formes que leur imprime l'ac-
tion capricieuse de ces courants d'air sont si bizarres,
que, même rapproché d'eux, on a peine à distinguer
les divers mamelons qui les composent.
12. Oasis:— La plus grande partie des déserts est
absolument aride, ou n'offre, pour toute végétation ,
que des broussailles rabougries. Les rares pluies de
l'hiver laissent en effet des dépôts d'eau, dans les
plis du terrain. Sur les lieux bas qui jouissent de
ce peu d'humidité, des germes se développent, et l'on
voit s'épanouir quelques bouquets d'herbe. Mais tout
disparaît aux approches de l'été.
D'autres parties, en bien petit nombre, sont, grâce
aux sources d'eaux qu'elles renferment, cultivables
toute l'année. Elles sont connues sous le nom d'Oa-
sis, mot dérivé de l'ancienne langue de l'Égypte,
dans laquelle il signifiait habitation, demeure. On
les a fort bien représentées comme des îles fertiles,
jetées au milieu des immenses mers de sable. Cinq
cailloux roulés et clos sables. Les sables sont com-
posés uniquement de grains quartzeux, sans mélange
d'aucune autre matière. Les flots paraissent les avoir
couverts à d'autres époques. On les voit s'accumuler
sur plusieurs points en monticules de formes et de
hauteurs différentes. Des plantés ou d'autres corps
solides sont ordinairement les noyaux primitifs sur
lesquels les sables viennent se superposer. La plupart
des monticules qui se forment ainsi sont eux-mêmes
déplacés par l'action des vents, qui les poussent sans
cesse dans leur direction; et s'il en est qui demeu-
rent slationnaires, les formes que leur imprime l'ac-
tion capricieuse de ces courants d'air sont si bizarres,
que, même rapproché d'eux, on a peine à distinguer
les divers mamelons qui les composent.
12. Oasis:— La plus grande partie des déserts est
absolument aride, ou n'offre, pour toute végétation ,
que des broussailles rabougries. Les rares pluies de
l'hiver laissent en effet des dépôts d'eau, dans les
plis du terrain. Sur les lieux bas qui jouissent de
ce peu d'humidité, des germes se développent, et l'on
voit s'épanouir quelques bouquets d'herbe. Mais tout
disparaît aux approches de l'été.
D'autres parties, en bien petit nombre, sont, grâce
aux sources d'eaux qu'elles renferment, cultivables
toute l'année. Elles sont connues sous le nom d'Oa-
sis, mot dérivé de l'ancienne langue de l'Égypte,
dans laquelle il signifiait habitation, demeure. On
les a fort bien représentées comme des îles fertiles,
jetées au milieu des immenses mers de sable. Cinq