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CHAPITRE V.
LES ESTAMPES GRAVEES D’APRES WATTEAU AU XVIIIe SIECLE, EN DEHORS DU «RECUEIL JULLIENNE •».
LES CONTREFAÇONS, COPIES, ARRANGEMENTS ET REDUCTIONS.
I
ESTAMPES N’AYANT JAMAIS FAIT PARTIE DE «L’ŒUVRE GRAVÉ».
Tant que nous avons eu à étudier l’Œuvre gravé & ies pièces qui ont pu être ajoutées à ce
recueil, nous n’avons fait aucune distinction entre les estampes gravées d’après des peintures
& les estampes reproduisant des dessins, suivant en cela l’exemple de Jullienne qui avait
admis ies unes & ies autres dans son ouvrage. Au contraire, pour ce qu’il nous reste à dire
des gravures d’après Watteau exécutées dans le cours du xvnY siècle, mais n’ayant jamais
appartenu à la publication de Jullienne, nous nous bornerons à celles qui reproduisent des
peintures, les autres sortant du cadre de ce travail & devant trouver plus logiquement leur
place dans une étude consacrée aux Figures de différents caraéieres & à leurs dérivés.
Donc, il est un dernier groupe d’estampes gravées d’après des peintures de "Watteau : ce
sont celles qui n’ont jamais été comprises dans l’ouvrage de Jullienne, bien que plusieurs
d’entre elles soient contemporaines de l’Œuvre gravé & dues à des artistes ayant collaboré à
ce recueil. Toutes ces pièces, dont certaines ont été gravées du vivant même de "Watteau,
alors que les dernières sont voisines de la fin du siècle, sont décrites au catalogue & repro-
duites dans l’album sous les nos 288-3 16 bis, selon l’ordre alphabétique des graveurs.
La première en date est à coup sûr un David attentif aux inspirations divines [3 14], signalé par
Mariette & gravé d’après une bien curieuse peinture, pour le livre des Psaumes de la Bible de
Dom Calmet, paru en 1713; signée J. B. Scotin Je jeune, elle est aussi loin que possible, pour
CHAPITRE V.
LES ESTAMPES GRAVEES D’APRES WATTEAU AU XVIIIe SIECLE, EN DEHORS DU «RECUEIL JULLIENNE •».
LES CONTREFAÇONS, COPIES, ARRANGEMENTS ET REDUCTIONS.
I
ESTAMPES N’AYANT JAMAIS FAIT PARTIE DE «L’ŒUVRE GRAVÉ».
Tant que nous avons eu à étudier l’Œuvre gravé & ies pièces qui ont pu être ajoutées à ce
recueil, nous n’avons fait aucune distinction entre les estampes gravées d’après des peintures
& les estampes reproduisant des dessins, suivant en cela l’exemple de Jullienne qui avait
admis ies unes & ies autres dans son ouvrage. Au contraire, pour ce qu’il nous reste à dire
des gravures d’après Watteau exécutées dans le cours du xvnY siècle, mais n’ayant jamais
appartenu à la publication de Jullienne, nous nous bornerons à celles qui reproduisent des
peintures, les autres sortant du cadre de ce travail & devant trouver plus logiquement leur
place dans une étude consacrée aux Figures de différents caraéieres & à leurs dérivés.
Donc, il est un dernier groupe d’estampes gravées d’après des peintures de "Watteau : ce
sont celles qui n’ont jamais été comprises dans l’ouvrage de Jullienne, bien que plusieurs
d’entre elles soient contemporaines de l’Œuvre gravé & dues à des artistes ayant collaboré à
ce recueil. Toutes ces pièces, dont certaines ont été gravées du vivant même de "Watteau,
alors que les dernières sont voisines de la fin du siècle, sont décrites au catalogue & repro-
duites dans l’album sous les nos 288-3 16 bis, selon l’ordre alphabétique des graveurs.
La première en date est à coup sûr un David attentif aux inspirations divines [3 14], signalé par
Mariette & gravé d’après une bien curieuse peinture, pour le livre des Psaumes de la Bible de
Dom Calmet, paru en 1713; signée J. B. Scotin Je jeune, elle est aussi loin que possible, pour