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Baldinger, Kurt; Möhren, Frankwalt [Editor]; Städtler, Thomas [Editor]; Baldinger, Kurt [Oth.]; Heidelberger Akademie der Wissenschaften / Kommission für das Altfranzösische Etymologische Wörterbuch [Contr.]
Dictionnaire étymologique de l'ancien français: [DEAF] (F) — Berlin, Boston: De Gruyter, Akademie Forschung, 2012

DOI Page / Citation link:
https://doi.org/10.11588/diglit.59416#0045
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FAKIEL

[FAKIEL m. est relevé par Gdf 3,712a, tiré de
La Fons, Gloss, ms., Bibl. Amiens (daté de 1345).
Gdf définit “boîte”. Le contexte donné est: Fakiel
a mestre écris. Nous proposons de corriger fakiel
en sakiel, var. de sacel “petit sac”, FEW 11,23a
(pour la graphie cf. sakiaus, saquel, etc., v. SAC1 *
DEAFpré).] — Dôrr.
FALANGE f.
[Emprunté au 1t. PHALANX, -ANGIS “forma-
tion de bataille” (ThesLL 101,1996), lui-même du
grec (pàz.œyç “line of battle, battle-array” (LidScott
2,1913b).
Déjà en afr., le mot est employé uniquement
comme tenne historique en parlant de F Antiquité.
Pour une description des différentes formes de
phalanges, cf. Flutre R 65,514-15.]
(falange 1213 FetRomF1 294,24; JPrioratR
2185; 2187; 2192,phalange 1213 FetRomF1 95,8;
95,9; 113,24; 113,27; 113,28; JMeunVégL II 2,2;
II 2,3; JVignayVégL II 3,1; II 3,2,palenge JMeun-
VégR 112,2; 112,3; 112,5)
♦ tenne hist. de guene “sorte de fonnation
de combat aux boucliers joints” (dep. 1213,
FetRomF1 95,8 [Li Helveçois... se mistrent en-
sanble serreement les escuz par devant els un joint
a autre, autre si corne la coverture d ’um toit, si te-
naient les testes par dessoz, les glaives et les es-
pees es meins destres...; mes la gent César, qui
furent au dessus et lor lancèrent les darz tren-
chanz a esfors, orent tost tresperciee lorphalange:
einsi clamaient François itel atirement d’escuz]',
95,9; 113,24 [Li Sesne firent phalange de lor es-
cuz, si corne il avaient acostumé, et sostindrent
de legier les caps des espees as Romains,car li
escu estaient joint entasseement les uns as autres]',
113,27; 113,28; 294,24 [Li un gitoient darz et li
autre fesoient falange de lor escuz, que li Romain
apelent testue]', JMeunVégL II 2,2/3 [Li Macédo-
nien, li Grec et li Dardanien orent en lieu de lé-
gions eschieles en bataille que il apeloient pha-
langes, et avait en une phalange . viii. m. homes a
armes. Li François et plusors autres nations es-
tranges avaient, en lieu de phalanges, caterves
en leur batailles]', JPrioratR 2185 [En leu de lé-
gions, sanz faille, Orent eschieles en bataille, Que
il fai ange s apeloient]', 2187; 2192; JVignayVégL
II 3,2; II 3,1, TL 7,870; GdfC 10,330b; FEW
8,355a).
• [falangier m. [Lt. phalangarius “soldat
d’une phalange” est attesté une fois dans la

Vie de Sévère Alexandre (5e siècle), cf. ThesLL
io^ioos.]
♦ “soldat d’une phalange” (2em. 14es., AalmaR
3821 [falangarius, -ri a, -rium .falangier, c’est
celui qui est de campaignie de légion^], FEW
8,355b).] — Stàdtler.
FALARIQUE f
[Emprunt au lt. FALARICA f. “anne de jet lourde
équipée d’une longue pointe en fer, lancée à l’aide
d’un arc ou d’une catapulte, munie de matières
incendiaires et utilisée pour mettre le feu aux
ouvrages ennemis, falarique” (Georges 1,2674;
ThesLL 6\174; LathamDict 1,896c). Le mot lt. a
également été emprunté par d’autres langues ro-
manes: esp. falàrica (dep. 15es., Fray Alonso de
San Cristobal, Libro de Vegecio lllr°, Corpus
Diacronico del Espanol; Quevedo, Espana defen-
dida 48, Corpus Diacronico del Espanol; AcEsp
1780 461c; AcEsp 1992 668b); port, falàrica (dep.
17es., Mach3 3,14a); it. falàrica (dep. 2em. 13es.,
Battaglia 5,581a; TLIO). Le mangl./«//7r/ consti-
tue un emprunt à l’afr. (MED 3,380a). Sur le
sens du mot cp. encore Schuchardt ZrP 28 (1904)
140-141; pour des informations encyclopédiques
v. PaulyKl 2,508 [FALARICA];PaulyN 9,1023-1024
[PILUM] (sur la falarique de F Antiquité); Monceau,
Jean de Meun’s Translation of Military Termino-
logy, thèse Fordham Univ. 1981, p. 148 (sur la fa-
larique médiévale).
Rem.: En afr., toutes les attestations relevées se
trouvent dans des traductions de Végèce, De re mi-
litari 4,18.]
(falarique 1284 JMeunVégL 176; JMeunVég
var. Gdf, falerique JPrioratR 9394; 9405; [Vé-
gèceAnL 136 (éd. falenques, à corr.); 137var.],
[felerique VégèceAnL \31],flarique JMeunVégR
149)
♦ “anne de jet lourde équipée d’une longue pointe
en fer, lancée à l’aide d’une arbalète ou d’une ca-
tapulte, munie de matières incendiaires et utilisée
pour mettre le feu aux ouvrages ennemis” (dep.
ca. 1284, JMeunVégL 176 [falarique est faite a la
guise d’une hante et est fichiee par devant en .i.
fort fer, et est envelopee entre le fer et le fust de
souffre, de pois raisiné, de ciment et d’es taupe s et
d’uile ardant que /en apele feu grijois. F quant ele
(1) A noter que le mot latin est donné sous la
fonne d’un adjectif, la définition est cependant
celle d’un substantif. Cp. enplusib. 3819 [falanga,
-ge... vel falanx, -ngis : légion, caterve, campai-
gnie].

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