*FILOÏSTORIQUE
asavoir 1 ’ewe de la décoction des escorchis cappa-
ris (?, éd. “honeysuckle” [= chèvrefeuille] ou “ca-
per” [= câprier commun]), filipendule, et penta-
filon]', 238, ANDE1; GdfC 9,620a; DMF [Ie att.:
mil. 15es.]; FEW 3,538b [dep. 15es.]).
• agn. filipendre s. [Adaptation, avec modifi-
cation de la terminaison, du mit. FILIPENDULA
“filipendule”.]
(filipendre BL Add. 15236 [déb. 14es.] HuntPl
117; [BL Sloane 420 [ms. fin 14es.] HuntPl 117],
\filipender BL Sloane 964 [ms. 2em. 15es.] HuntPl
117])
♦ “plante herbacée vivace (de la famille des Ro-
sacées), velue, avec des fruits en fonne spiralée,
filipendule” (déb. 14es.; fin 14es.; 2em. 15es., BL
Add. 15236 [déb. 14es.] HuntPl 117; [BL Sloane
420 [ms. fin 14es.] HuntPl 117 [filipendula : gal-
lice filipendre, anglice stonwort]', BL Sloane 964
[ms. 2em. 15es] HuntPl 117, ad FEW 3,538b]).
— Dôrr.
FILIQUE f.
[Le mot ne figure que dans 2eq. 14es. Prop-
ChosSq B XIV 32. Dans une note, l’éd. renvoie
à A. Lângfors, NM 41,108, qui avait commenté:
«Mais le deuxième nom [à côté de herodius], fi-
lique, me reste énigmatique. En grec, q>vÀi%r|, est
le nom d’un arbuste. Ce n’est probablement pas là
l’origine de filique.». Nous proposons d’interpré-
ter filique comme emprunt au 1t. FILICA, var. de
1t. FULICA “oiseau aquatique, prob. la foulque”
(ThesLL 61,1522,26: “nomen avis marinae”; cf.
mlt.filica LatliamDict 1,1025a [sous FULICA]). Le
transfert sémantique de la désignation d’un oiseau
à un autre, ayant quelque motivation, est courant,
cf. herodius, apparaissant dans le même contexte,
qui désigne originairement le héron (cf. ThesLL
52,796,70) et qui en mit. désigne des rapaces (cf.
LathamDict 1,795c et A. Lângfors, NM 41,108).
On pourrait s’imaginer dans notre cas que le mot
désigne le faucon employé pour arrêter le héron et
la foulque. La formation se décrira comme ellipse:
faucon filique > filique. Il s’agirait d’un faucon
pèlerin ou plus grand.]
♦ “sorte de faucon plus grand” (2eq. 14es., Propr-
ChosSqB XIV 32 [Faucon estapeléfilique, Hero-
dius est son non tiers], TL 3,1852; DMF). — Dôrr.
FILLASTRE f. et m. “belle-fille”, “beau-
fils” DEAFpré.
FILLE1 f. “fille” DEAFpré.
FILLE2 s
[D’origine inconnue. Le DMF pose la question de
savoir si l’att. du doc. Evreux 1410 dans Gdf 4,3b,
défini “bois, forêt ?”, n’est pas à identifier avec
FIL1 et à définir “cordelette, filet”: Se peut avoir
le prevost deux chiens courons et une douziane
de pièces de fille pour cachier en iceulx quant il
lui plaira. Pour appuyer cette idée, il renvoie à
ChrPisCheminP 1608 où il est question d’une es-
chielc. Legiere estoit et portative, Si qu ’on la peust
ertortillier Et porter sanz soy travaillier Par tout le
monde, qui voulsist, Que ja n ’empeschast ne nui-
sist. Non mie que de corde fust Ne d’autre file ne de
fust; Ne je n ’en congnois la matière, Mais longue
estoit, fort et legiere. Bien que cette échelle puisse
être enroulée, Christine - c’est elle qui parle - dit
ignorer en quelle matière elle est faite. C’est l’att.
d’AINeckUtens, où il est question d’une poutre ou
d’un timon, qui nous fait pencher pour le sens en-
trevu par Gdf]
{fille lem. 13es. AINeckUtensH2 p. 103 [pl.
fillis]; [doc. Evreux 1410 Gdf], [file ChrPisChe-
minP 1608])
♦ “matière ligneuse et compacte des arbres, pro-
duit qu’on en fait (poutre, timon, etc.)” (lem. 13es.;
1402, AINeckUtensH2 p. 103 [trapibus : treffs,
fillis]', [ChrPisCheminP 1608 [v. le contexte ci-
dessus]], DMF [v. le commentaire ci-dessus]);
♦ [“parcelle de bois ou de forêt” (1410, doc.
Evreux 1410 Gdf [v. le contexte ci-dessus], Gdf
4,3b; DMF [v. le commentaire ci-dessus]; FEW
21,63a [sous ‘FORÊT’: “parcelle de bois ou de forêt
où la chasse est permise”])]. — Stâdtler.
FILLUEL m. “filleul” DEAFpré.
agn *FILOÏSTORIQUEm
[Emprunt au It.tard. PHILOHISTORICUS “qui est
avide d’apprendre, d’étudier d’une manière scien-
tifique” (ThesLL 101,2022,62 sous PHILOHISTÔR:
une att. tirée d’une ép. de samt Jérôme, MignePL
22, 547 [Ep. 53,8]). - Nous interprétons la termi-
naison -ice de philoÿstorice comme var. de -ique.]
(philoÿstorice lem. 14es. SJérPréf AND)
♦ “qui est avide d’apprendre, d’étudier d’une ma-
nière profonde et scientifique” [comme attribut du
prophète Daniel] (lem. 14es., SJérPréf AND [Le
quart (prophète)... sachaunt des temps et le phi-
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ris (?, éd. “honeysuckle” [= chèvrefeuille] ou “ca-
per” [= câprier commun]), filipendule, et penta-
filon]', 238, ANDE1; GdfC 9,620a; DMF [Ie att.:
mil. 15es.]; FEW 3,538b [dep. 15es.]).
• agn. filipendre s. [Adaptation, avec modifi-
cation de la terminaison, du mit. FILIPENDULA
“filipendule”.]
(filipendre BL Add. 15236 [déb. 14es.] HuntPl
117; [BL Sloane 420 [ms. fin 14es.] HuntPl 117],
\filipender BL Sloane 964 [ms. 2em. 15es.] HuntPl
117])
♦ “plante herbacée vivace (de la famille des Ro-
sacées), velue, avec des fruits en fonne spiralée,
filipendule” (déb. 14es.; fin 14es.; 2em. 15es., BL
Add. 15236 [déb. 14es.] HuntPl 117; [BL Sloane
420 [ms. fin 14es.] HuntPl 117 [filipendula : gal-
lice filipendre, anglice stonwort]', BL Sloane 964
[ms. 2em. 15es] HuntPl 117, ad FEW 3,538b]).
— Dôrr.
FILIQUE f.
[Le mot ne figure que dans 2eq. 14es. Prop-
ChosSq B XIV 32. Dans une note, l’éd. renvoie
à A. Lângfors, NM 41,108, qui avait commenté:
«Mais le deuxième nom [à côté de herodius], fi-
lique, me reste énigmatique. En grec, q>vÀi%r|, est
le nom d’un arbuste. Ce n’est probablement pas là
l’origine de filique.». Nous proposons d’interpré-
ter filique comme emprunt au 1t. FILICA, var. de
1t. FULICA “oiseau aquatique, prob. la foulque”
(ThesLL 61,1522,26: “nomen avis marinae”; cf.
mlt.filica LatliamDict 1,1025a [sous FULICA]). Le
transfert sémantique de la désignation d’un oiseau
à un autre, ayant quelque motivation, est courant,
cf. herodius, apparaissant dans le même contexte,
qui désigne originairement le héron (cf. ThesLL
52,796,70) et qui en mit. désigne des rapaces (cf.
LathamDict 1,795c et A. Lângfors, NM 41,108).
On pourrait s’imaginer dans notre cas que le mot
désigne le faucon employé pour arrêter le héron et
la foulque. La formation se décrira comme ellipse:
faucon filique > filique. Il s’agirait d’un faucon
pèlerin ou plus grand.]
♦ “sorte de faucon plus grand” (2eq. 14es., Propr-
ChosSqB XIV 32 [Faucon estapeléfilique, Hero-
dius est son non tiers], TL 3,1852; DMF). — Dôrr.
FILLASTRE f. et m. “belle-fille”, “beau-
fils” DEAFpré.
FILLE1 f. “fille” DEAFpré.
FILLE2 s
[D’origine inconnue. Le DMF pose la question de
savoir si l’att. du doc. Evreux 1410 dans Gdf 4,3b,
défini “bois, forêt ?”, n’est pas à identifier avec
FIL1 et à définir “cordelette, filet”: Se peut avoir
le prevost deux chiens courons et une douziane
de pièces de fille pour cachier en iceulx quant il
lui plaira. Pour appuyer cette idée, il renvoie à
ChrPisCheminP 1608 où il est question d’une es-
chielc. Legiere estoit et portative, Si qu ’on la peust
ertortillier Et porter sanz soy travaillier Par tout le
monde, qui voulsist, Que ja n ’empeschast ne nui-
sist. Non mie que de corde fust Ne d’autre file ne de
fust; Ne je n ’en congnois la matière, Mais longue
estoit, fort et legiere. Bien que cette échelle puisse
être enroulée, Christine - c’est elle qui parle - dit
ignorer en quelle matière elle est faite. C’est l’att.
d’AINeckUtens, où il est question d’une poutre ou
d’un timon, qui nous fait pencher pour le sens en-
trevu par Gdf]
{fille lem. 13es. AINeckUtensH2 p. 103 [pl.
fillis]; [doc. Evreux 1410 Gdf], [file ChrPisChe-
minP 1608])
♦ “matière ligneuse et compacte des arbres, pro-
duit qu’on en fait (poutre, timon, etc.)” (lem. 13es.;
1402, AINeckUtensH2 p. 103 [trapibus : treffs,
fillis]', [ChrPisCheminP 1608 [v. le contexte ci-
dessus]], DMF [v. le commentaire ci-dessus]);
♦ [“parcelle de bois ou de forêt” (1410, doc.
Evreux 1410 Gdf [v. le contexte ci-dessus], Gdf
4,3b; DMF [v. le commentaire ci-dessus]; FEW
21,63a [sous ‘FORÊT’: “parcelle de bois ou de forêt
où la chasse est permise”])]. — Stâdtler.
FILLUEL m. “filleul” DEAFpré.
agn *FILOÏSTORIQUEm
[Emprunt au It.tard. PHILOHISTORICUS “qui est
avide d’apprendre, d’étudier d’une manière scien-
tifique” (ThesLL 101,2022,62 sous PHILOHISTÔR:
une att. tirée d’une ép. de samt Jérôme, MignePL
22, 547 [Ep. 53,8]). - Nous interprétons la termi-
naison -ice de philoÿstorice comme var. de -ique.]
(philoÿstorice lem. 14es. SJérPréf AND)
♦ “qui est avide d’apprendre, d’étudier d’une ma-
nière profonde et scientifique” [comme attribut du
prophète Daniel] (lem. 14es., SJérPréf AND [Le
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