FLAISTRE
e/e flurist sulum sa dreiture, Et si flurs facent frut
en tens sans flestrure], ANDE1).
• *flaistrissement m.
{fletissement GlParmePalü LevyTrés(8); GlPar-
mePalE LevyTrés(9), fletisement GIBâleB 10763
(Is LXIV 5), flatisemant GILeipzigBa 11875 (Is
LXIV 5))
♦ “état d’un être végétal qui a perdu sa fraîcheur
par la fin de son épanouissement ou par un manque
d’eau” (1erq. 13es. - 14esJ10>; dep. 1912, GIBâleB
10763 (Is LXIV 5) [cp. BibleJSt: We are ail withe-
ring like leaves]; GlParmePalD LevyTrés; GILeip-
zigBa 11875 (Is LXIV 5); GlPannePalE LevyTrés,
LevyTrés 114a).
• agn. fiais triseüre f.
(flettrisur 2em. 13es. JGarlUnH2 2,172 ms.
2em. 13es., flestisur JGarlUnH2 2,165 ms. fin
13es.)
♦ “état d’un être végétal qui a perdu sa fraî-
cheur par la fin de son épanouissement ou par un
manque d’eau” (2em. 13es.(11), JGarlUnH2 2,172
ms. 2em. 13es.; 2,165 ms. fin 13es. [marcor : fles-
tisur]).
• agn. *esflais triseüre f.
(efflettrisyre fin 13es. JGarlUnH2 166)
♦ “état d’un être végétal qui a perdu sa fraîcheur
par la fin de son épanouissement ou par un manque
d’eau” (ms. fin 13es., JGarlUnH2 166 [marcor :
efflettrisyre]).
9 * allais triment m.
(aflestrimant fin lles. RaschiD1 56,91 (Lam
2.14) )
♦ “état de ce qui a perdu sa fonne naturelle, son
éclat, sa vitalité” (fin lles., RaschiD1 56,91 (Lam
2.14) [correspond à Bible Nunprophetae tui vide-
runt tibi falsa et stulta nec aperiebant iniquitatem
tuam ut te ad paenitentiam provocarent, viderunt
autem tibi adsumptiones falsas et eiectiones; cf. la
glose affadissement, v.—> FADE, dans GILeipzigBa
21148 pour le même passage]). — Dôrr.
|8,Nous reprenons la fonne nonnalisée de Le-
vyTrés, mais il faudrait vérifier la graphie dans le
manuscrit.
|9,Nous reprenons la fonne nonnalisée de Le-
vyTrés, mais il faudrait vérifier la graphie dans le
manuscrit.
|l0,Le mot n’existe en français médiéval que
dans des gloses françaises en caractères hé-
braïques. Le mot réapparaît dans notre sens au
20es., v. TLF 8,972a. Au sens de “état de ce qui
a perdu sa fonne naturelle, son éclat, sa vitalité” le
mot est attesté dep. 1694.
(11) Aussi dans un ms. de la fin du 13es.
FLAITILE s
[D’origine inconnue. Tout ce qui est assez sûr,
c’est qu’il s’agit d’une plante mentionnée dans
l’énumération de plusieurs autres pour confec-
tionner un médicament contre la gangrène. Rien
de comparable dans la recette contre la gangrène
{mort mal) dans LettrHippoHT 186 ou dans Rec-
MédRawlH 315.]
♦ prob. “sorte de plante officinale employée
pour guérir la gangrène” (déb. 14es., RecMédBN-
lat8654bM 8 [A mormal, triblez eigremoine, ma-
roil quenin, gariouse (“jarosse” DEAF J 169,38),
flaitile, fonterne (“variété d’aristoloche” DEAF F
191,5) et cime de gletonnier (“bardane” DEAF G
843,23), et fetes oignement o oint de porc et o
vif argent et en oigniez sovent le mal], TL 3,1898
[“une plante officinale”]). — Stâdtler.
FLAJOL m.
[Du 1t. *FLABIOLUM n. “sorte de flûte (traver-
sière?)”, qui est issu du 1t. *plagiolum (appuyé
parplagiola “joueur de flûte”, 3es., CG1L 3,372,1)
sous l’influence de fl- de la famille du 1t. flare
“souffler” (ThesLL 61,912) ou par croisement
avec \tflabrum “souffle du vent” (déb. 5es., Ma-
crobe, Georges 2776; ThesLL 6^832 ^flabrum]).
*Plagiolum est un emprunt au grec TTÀayiauÀoç
“flûte traversière” (dep. Théocrite, ca. 315-250,
byz. encore chez Eustathe de Thessalonique, 12es.;
LidScott 1410a); v. KalianeSel l,548ss. La pro-
position ancienne d’une dérivation de *FLABÈÔ-
LUM “flûte” > 1t. FLARE “souffler”, FEW
3,588b, est moins plausible. Pour flavel prob. >
1t. *FLABELLUM “flûte” > 1t. FLARE, v.
FLAVEL2. — *Flabiolum continue à vivre aussi
dans aocc. flaujol m. “mensonge” (14es., Lv
3,503b; aussi flauja “flûte”, 13es. (?), \\).,flaujar
“flûter”, 13es., ib. [corrige l’entrée flauzar de Rn
3,339a], flaujolar “flûter”, av. 1278, Rn 3,339a),
ctà.flaviol m. “sorte de flûte” (1404, AlcM 5,902a
sub FLABIOL), floviol (1449, ib.), flabiol et var.
dial, flobiol,fobiol, majorquinfabiol (ib.; Corom-
Cat 4,24b,44ss FLAUTA; ib. aussi flabioler “joueur
de flûte”, mil. 19es., ib. A,2%a,AA, flabiolejar “jouer
de la flûte”, 1820, ib. 4,28a,51; etc.; v. aussi
AlcM 5,902b), ancien vén. flabuol m. “sorte de
flûte” (14es., TLïO),flaibol “id.” (13es., ib.), haut-
italien fiabuolo, fiabulo “id.” (A. Mussafia, Bei-
trag zur Kunde der norditalienischen Mundarten,
Wien 1873, 54), vallée Anzasca (Piémont) fabyôl
(F. Gysling, Contributo alla conoscenza del dia-
letto délia Valle Anzasca, ARom 13,159), piém.
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e/e flurist sulum sa dreiture, Et si flurs facent frut
en tens sans flestrure], ANDE1).
• *flaistrissement m.
{fletissement GlParmePalü LevyTrés(8); GlPar-
mePalE LevyTrés(9), fletisement GIBâleB 10763
(Is LXIV 5), flatisemant GILeipzigBa 11875 (Is
LXIV 5))
♦ “état d’un être végétal qui a perdu sa fraîcheur
par la fin de son épanouissement ou par un manque
d’eau” (1erq. 13es. - 14esJ10>; dep. 1912, GIBâleB
10763 (Is LXIV 5) [cp. BibleJSt: We are ail withe-
ring like leaves]; GlParmePalD LevyTrés; GILeip-
zigBa 11875 (Is LXIV 5); GlPannePalE LevyTrés,
LevyTrés 114a).
• agn. fiais triseüre f.
(flettrisur 2em. 13es. JGarlUnH2 2,172 ms.
2em. 13es., flestisur JGarlUnH2 2,165 ms. fin
13es.)
♦ “état d’un être végétal qui a perdu sa fraî-
cheur par la fin de son épanouissement ou par un
manque d’eau” (2em. 13es.(11), JGarlUnH2 2,172
ms. 2em. 13es.; 2,165 ms. fin 13es. [marcor : fles-
tisur]).
• agn. *esflais triseüre f.
(efflettrisyre fin 13es. JGarlUnH2 166)
♦ “état d’un être végétal qui a perdu sa fraîcheur
par la fin de son épanouissement ou par un manque
d’eau” (ms. fin 13es., JGarlUnH2 166 [marcor :
efflettrisyre]).
9 * allais triment m.
(aflestrimant fin lles. RaschiD1 56,91 (Lam
2.14) )
♦ “état de ce qui a perdu sa fonne naturelle, son
éclat, sa vitalité” (fin lles., RaschiD1 56,91 (Lam
2.14) [correspond à Bible Nunprophetae tui vide-
runt tibi falsa et stulta nec aperiebant iniquitatem
tuam ut te ad paenitentiam provocarent, viderunt
autem tibi adsumptiones falsas et eiectiones; cf. la
glose affadissement, v.—> FADE, dans GILeipzigBa
21148 pour le même passage]). — Dôrr.
|8,Nous reprenons la fonne nonnalisée de Le-
vyTrés, mais il faudrait vérifier la graphie dans le
manuscrit.
|9,Nous reprenons la fonne nonnalisée de Le-
vyTrés, mais il faudrait vérifier la graphie dans le
manuscrit.
|l0,Le mot n’existe en français médiéval que
dans des gloses françaises en caractères hé-
braïques. Le mot réapparaît dans notre sens au
20es., v. TLF 8,972a. Au sens de “état de ce qui
a perdu sa fonne naturelle, son éclat, sa vitalité” le
mot est attesté dep. 1694.
(11) Aussi dans un ms. de la fin du 13es.
FLAITILE s
[D’origine inconnue. Tout ce qui est assez sûr,
c’est qu’il s’agit d’une plante mentionnée dans
l’énumération de plusieurs autres pour confec-
tionner un médicament contre la gangrène. Rien
de comparable dans la recette contre la gangrène
{mort mal) dans LettrHippoHT 186 ou dans Rec-
MédRawlH 315.]
♦ prob. “sorte de plante officinale employée
pour guérir la gangrène” (déb. 14es., RecMédBN-
lat8654bM 8 [A mormal, triblez eigremoine, ma-
roil quenin, gariouse (“jarosse” DEAF J 169,38),
flaitile, fonterne (“variété d’aristoloche” DEAF F
191,5) et cime de gletonnier (“bardane” DEAF G
843,23), et fetes oignement o oint de porc et o
vif argent et en oigniez sovent le mal], TL 3,1898
[“une plante officinale”]). — Stâdtler.
FLAJOL m.
[Du 1t. *FLABIOLUM n. “sorte de flûte (traver-
sière?)”, qui est issu du 1t. *plagiolum (appuyé
parplagiola “joueur de flûte”, 3es., CG1L 3,372,1)
sous l’influence de fl- de la famille du 1t. flare
“souffler” (ThesLL 61,912) ou par croisement
avec \tflabrum “souffle du vent” (déb. 5es., Ma-
crobe, Georges 2776; ThesLL 6^832 ^flabrum]).
*Plagiolum est un emprunt au grec TTÀayiauÀoç
“flûte traversière” (dep. Théocrite, ca. 315-250,
byz. encore chez Eustathe de Thessalonique, 12es.;
LidScott 1410a); v. KalianeSel l,548ss. La pro-
position ancienne d’une dérivation de *FLABÈÔ-
LUM “flûte” > 1t. FLARE “souffler”, FEW
3,588b, est moins plausible. Pour flavel prob. >
1t. *FLABELLUM “flûte” > 1t. FLARE, v.
FLAVEL2. — *Flabiolum continue à vivre aussi
dans aocc. flaujol m. “mensonge” (14es., Lv
3,503b; aussi flauja “flûte”, 13es. (?), \\).,flaujar
“flûter”, 13es., ib. [corrige l’entrée flauzar de Rn
3,339a], flaujolar “flûter”, av. 1278, Rn 3,339a),
ctà.flaviol m. “sorte de flûte” (1404, AlcM 5,902a
sub FLABIOL), floviol (1449, ib.), flabiol et var.
dial, flobiol,fobiol, majorquinfabiol (ib.; Corom-
Cat 4,24b,44ss FLAUTA; ib. aussi flabioler “joueur
de flûte”, mil. 19es., ib. A,2%a,AA, flabiolejar “jouer
de la flûte”, 1820, ib. 4,28a,51; etc.; v. aussi
AlcM 5,902b), ancien vén. flabuol m. “sorte de
flûte” (14es., TLïO),flaibol “id.” (13es., ib.), haut-
italien fiabuolo, fiabulo “id.” (A. Mussafia, Bei-
trag zur Kunde der norditalienischen Mundarten,
Wien 1873, 54), vallée Anzasca (Piémont) fabyôl
(F. Gysling, Contributo alla conoscenza del dia-
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