Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Le dessin à l'école et dans la famille: revue d'éducation esthétique — 2.1923/​1924

DOI Heft:
No. 1 (1er octobre 1923)
DOI Seite / Zitierlink:
https://doi.org/10.11588/diglit.43074#0010
Überblick
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
Histoire de F Art

L’Art Grec ( suite ),

L’Architecture grecque. ■■ Caractères domi-
liants.
La colonne et l’architrave sont les
deux caractères dominants de l’archi-
tecture grecque. Toutes les parties des
édifices dépendent d’une mesure com-
mune et se réduisent à des proportions
simples qui régissent les ordres.
Les ordres diffèrent par la hauteur
de la colonne, le soubassement et la
forme du chapiteau. Le diamètre de
la colonne divisé en deux parties égales
donne le module qui détermine les sail-
lies et les épaisseurs des moulures. L’in-
fluence de Pythagore (VIe siècle avant
Jésus-Christ), dont les doctrines se ré-
pandaient en Grèce à la naissance de
l’architecture, ne furent pas sans in-
fluence sur les rapports de nombres ainsi
établis et qui donnent aux monuments
une particulière harmonie.
Les ordres grecs.
L'ordre dorique. — Cet ordre appar-
tient à la Grèce occidentale. Le temple
de Corinthe, antérieur au VIIe siècle,
en offre le type le plus ancien. La co-
lonne dorique est lourde et trapue ; elle
mesure à peine, en hauteur, quatre dia-
mètres. Peu à peu cette colonne s’é-
lance ; elle acquiert toute sa beauté au
Parthénon où sa hauteur est de cinq
diamètres et demi (onze modules). Cet
élancement modéré conserve à la co-
lonne toute sa robustesse et lui donne
un nouvel agrément.

La colonne dorique, plus large à la
base qu’au sommet, offre au milieu de
sa hauteur un léger renflement et se dé-
core de cannelures à arêtes vives (fig
qui montent jusqu’au chapiteau.
L’ordre dorique comprend le soubas-
sement A, le fût B, le chapiteau C,


l’architrave D, la frise E, la corniche F.
Le chapiteau dorique est très simple ;
il se compose d’un tailloir ou abaque e,
d’un quart de rond ou échine d, de fi-
lets c, et d’un gorgerin b. Sur le tailloir
se pose l’entablement.
L’architrave D ou plate-bande, rem-
1. D’après Roger Peyre. Histoire génér. des Beaux-
Arts, Delagrave; et P. Paris, La sculpture antique,
Quantin.

4 —
 
Annotationen