une feuille, selon l’espèce. De cette coque sort
un papillon. La chenille du mûrier, le ver à
soie, se file un cocon qui contient environ mille
mètres de fil. Les papillons se nourrissent de
végétaux, sauf les mites, qui rongent les étof-
fes de laine, et certaines variétés qui mangent
des pucerons. On connaît environ cinquante
mille espèces de papillons.
On distingue les papillons : a) diurnes, qui
ont les ailes très grandes, indépendantes et
relevées au-dessus du corps, lorsque l’insecte
est au repos. Cette espèce se distingue par la
sveltesse du corps, les antennes en forme de
massue et les brillantes couleurs des ailes.
b) Crépusculaires, aux ailes non indépen-
dantes et que l’insecte tient abaissées au repos,
comme le sphinx tête de mort.
c) Nocturnes. Leurs ailes couchées à plat
sur le dos les recouvrent comme d’un toit lors-
qu’ils sont au repos : la phalène et le bombyx.
Les œufs des papillons se rencontrent dissé-
minés, ou réunis comme une vannerie, en forme
de corbeille ou de vase et soudés avec art.
Le papillon est un insecte très décoratif dont
l’art a su tirer de jolies compositions. La bro-
derie, l’orfèvrerie, la miniature, la peinture
elle-même, ont multiplié les interprétations de
ces insectes surprenants par la variété de leurs
i
formes et leur légèreté. Nous donnons, fig. 1,
Vorinoma Damaris, l’orinome. Ce papillon a
le corps poilu sur les côtés du thorax. Ses
ailes offrent, entre les nervures, des bandes
longitudinales interrompues, non ocellées. Sa
tête poilue porte de grands yeux ; ses antennes
sont longues et grêles, courbées à leur sommet
et terminées par une massue. Le thorax ovale,
à longs poils, porte les ailes supérieures allon-
2
gées et les inférieures allongées en ovale. Les
pattes sont grêles et velues. Ce papillon habite
le Népaul (Himalaya central).
Le machaon, fig. 2, habite la Sibérie, l’Asie,
l’Egypte et l’Europe. Il éclôt en mai et en
juillet. Sa chenille est d’un beau vert aux an-
neaux d’un noir velours ponctués de rouge
fauve. Sa chrysalide est grise ou verte avec
bande latérale jaune. On trouve la chenille du
machaon sur les ombellifères, particulièrement
sur la carotte. L’insecte parfait est de couleur
noire avec des taches ocellées vers la partie
inférieure de la deuxième aile.
Uapatura iris, fig. 3, porte de jolies ailes
3
bleues et violettes. Ce papillon vit dans les bois
et vole en planant.
(A suivre).
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un papillon. La chenille du mûrier, le ver à
soie, se file un cocon qui contient environ mille
mètres de fil. Les papillons se nourrissent de
végétaux, sauf les mites, qui rongent les étof-
fes de laine, et certaines variétés qui mangent
des pucerons. On connaît environ cinquante
mille espèces de papillons.
On distingue les papillons : a) diurnes, qui
ont les ailes très grandes, indépendantes et
relevées au-dessus du corps, lorsque l’insecte
est au repos. Cette espèce se distingue par la
sveltesse du corps, les antennes en forme de
massue et les brillantes couleurs des ailes.
b) Crépusculaires, aux ailes non indépen-
dantes et que l’insecte tient abaissées au repos,
comme le sphinx tête de mort.
c) Nocturnes. Leurs ailes couchées à plat
sur le dos les recouvrent comme d’un toit lors-
qu’ils sont au repos : la phalène et le bombyx.
Les œufs des papillons se rencontrent dissé-
minés, ou réunis comme une vannerie, en forme
de corbeille ou de vase et soudés avec art.
Le papillon est un insecte très décoratif dont
l’art a su tirer de jolies compositions. La bro-
derie, l’orfèvrerie, la miniature, la peinture
elle-même, ont multiplié les interprétations de
ces insectes surprenants par la variété de leurs
i
formes et leur légèreté. Nous donnons, fig. 1,
Vorinoma Damaris, l’orinome. Ce papillon a
le corps poilu sur les côtés du thorax. Ses
ailes offrent, entre les nervures, des bandes
longitudinales interrompues, non ocellées. Sa
tête poilue porte de grands yeux ; ses antennes
sont longues et grêles, courbées à leur sommet
et terminées par une massue. Le thorax ovale,
à longs poils, porte les ailes supérieures allon-
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gées et les inférieures allongées en ovale. Les
pattes sont grêles et velues. Ce papillon habite
le Népaul (Himalaya central).
Le machaon, fig. 2, habite la Sibérie, l’Asie,
l’Egypte et l’Europe. Il éclôt en mai et en
juillet. Sa chenille est d’un beau vert aux an-
neaux d’un noir velours ponctués de rouge
fauve. Sa chrysalide est grise ou verte avec
bande latérale jaune. On trouve la chenille du
machaon sur les ombellifères, particulièrement
sur la carotte. L’insecte parfait est de couleur
noire avec des taches ocellées vers la partie
inférieure de la deuxième aile.
Uapatura iris, fig. 3, porte de jolies ailes
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bleues et violettes. Ce papillon vit dans les bois
et vole en planant.
(A suivre).
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