58, du rectangle est d’un emploi facile et sou-
vent usité ; son effet peut devenir assez riche
si l’on sait garder la juste proportion des vides
et des pleins, harmoniser les tons. Le pois cen-
tral, en or ou en couleur claire, si le fond est
sombre, rappellera au milieu du sujet le regard
que la forme rayonnante adoptée pourrait dis-
perser. Un soubassement composé de cet or-
nement demanderait des surfaces de repos sans
décor, sous peine de paraître déchiqueté et
sans unité, même si l’on prenait les précautions
que nous avons indiquées.
La fig. 59 donne les grandes lignes d’une
disposition que l’on peut modifier facilement.
Les ornements courbes, à droite et à gauche
feuilles et de fleurs d’une importance relative
à celle que l’on aura d’abord attribuée au mo-
tif central.
Le motif ornemental peut rayonner de l’un
des angles du rectangle, fig. 60, et remplir le
champ du décor.
Si le rectangle est placé en hauteur, tout le
décor des figures 22 à 33 *, peut lui convenir.
Une bordure formant cadre, fig. 61, est ca-
pable d’alourdir le décor ; elle peut aussi le
mettre en valeur. Si cette bordure demeure
unie, sans ornement, elle fera ressortir la finesse
de la composition centrale. Si cette bordure est
ornée de fleurettes, de motifs délicats, elle
donnera plus d’importance au sujet central qui
paraîtra lourd s’il n’est bien traité.
Le motif, fig. 62, sans cadre, donnera au
rectangle une apparence d’élancement due à la
disposition de cet ornement selon la verticale.
Il est bon de retenir que les divisions d’une
surface en hauteur, par des lignes ou des ban-
des verticales, font paraître plus considérable
cette hauteur, tandis que les divisions en lar-
geur lui donnent un aspect plus trapu. Le sujet,
fig. 63, symétrique par rapport au motif cen-
tral, semble diminuer la hauteur du rectangle
et constitue une ornementation moins élégante
que la précédente.
La disposition du décor, fig. 64, demande
une juste pondération dans l’aménagement des
feuilles et des fleurs et dans l’emploi de leurs
tons sous peine de manquer à l’équilibre qui
demeure l’une des grandes lois de l’ornement.
J
Le décor du triangle.
Le triangle s’accommodera de tous les sujets
rayonnants qui naîtront de son centre, fig. 65
et 66 ; la disposition d’un motif selon le croquis,
fig. 67, pourra s’harmoniser assez heureusement
67
aux formes du triangle. Les tiges naissant des
côtés du triangle convergeant vers le centre
seront toujours d’un emploi difficile et souvent
défectueux.
Le décor du losange.
Un motif élancé selon la grande diagonale
du losange avec des rayonnantes selon la petite
diagonale constituera souvent un décor élégant,
68 69 70
fig. 68. Un motif symétrique naissant à l’in-
tersection des diagonales fournira également un
décor assez heureux, fig. 69. Les ferronniers
ont souvent employé la disposition, fig. 70,
dont les variantes, plus ou moins ornées, tom-
bent aisément dans la lourdeur.
1. 2e Année, n° 5, p. 96.
(A suivre).
— 169 —
vent usité ; son effet peut devenir assez riche
si l’on sait garder la juste proportion des vides
et des pleins, harmoniser les tons. Le pois cen-
tral, en or ou en couleur claire, si le fond est
sombre, rappellera au milieu du sujet le regard
que la forme rayonnante adoptée pourrait dis-
perser. Un soubassement composé de cet or-
nement demanderait des surfaces de repos sans
décor, sous peine de paraître déchiqueté et
sans unité, même si l’on prenait les précautions
que nous avons indiquées.
La fig. 59 donne les grandes lignes d’une
disposition que l’on peut modifier facilement.
Les ornements courbes, à droite et à gauche
feuilles et de fleurs d’une importance relative
à celle que l’on aura d’abord attribuée au mo-
tif central.
Le motif ornemental peut rayonner de l’un
des angles du rectangle, fig. 60, et remplir le
champ du décor.
Si le rectangle est placé en hauteur, tout le
décor des figures 22 à 33 *, peut lui convenir.
Une bordure formant cadre, fig. 61, est ca-
pable d’alourdir le décor ; elle peut aussi le
mettre en valeur. Si cette bordure demeure
unie, sans ornement, elle fera ressortir la finesse
de la composition centrale. Si cette bordure est
ornée de fleurettes, de motifs délicats, elle
donnera plus d’importance au sujet central qui
paraîtra lourd s’il n’est bien traité.
Le motif, fig. 62, sans cadre, donnera au
rectangle une apparence d’élancement due à la
disposition de cet ornement selon la verticale.
Il est bon de retenir que les divisions d’une
surface en hauteur, par des lignes ou des ban-
des verticales, font paraître plus considérable
cette hauteur, tandis que les divisions en lar-
geur lui donnent un aspect plus trapu. Le sujet,
fig. 63, symétrique par rapport au motif cen-
tral, semble diminuer la hauteur du rectangle
et constitue une ornementation moins élégante
que la précédente.
La disposition du décor, fig. 64, demande
une juste pondération dans l’aménagement des
feuilles et des fleurs et dans l’emploi de leurs
tons sous peine de manquer à l’équilibre qui
demeure l’une des grandes lois de l’ornement.
J
Le décor du triangle.
Le triangle s’accommodera de tous les sujets
rayonnants qui naîtront de son centre, fig. 65
et 66 ; la disposition d’un motif selon le croquis,
fig. 67, pourra s’harmoniser assez heureusement
67
aux formes du triangle. Les tiges naissant des
côtés du triangle convergeant vers le centre
seront toujours d’un emploi difficile et souvent
défectueux.
Le décor du losange.
Un motif élancé selon la grande diagonale
du losange avec des rayonnantes selon la petite
diagonale constituera souvent un décor élégant,
68 69 70
fig. 68. Un motif symétrique naissant à l’in-
tersection des diagonales fournira également un
décor assez heureux, fig. 69. Les ferronniers
ont souvent employé la disposition, fig. 70,
dont les variantes, plus ou moins ornées, tom-
bent aisément dans la lourdeur.
1. 2e Année, n° 5, p. 96.
(A suivre).
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