quatre mille espèces de mouches sous tous les
climats.
La sarcophagia carnaria, fig. 2, est une
mouche grise, très commune, à rayures thora-
ciques noires, qui pullule dans les campagnes et
se jette en foule sur les cadavres.Elle est vivipare
et peut pondre vingt mille larves. Cette mouche
pond même sur les hommes vivants endormis
et sa larve peut
causer des désor-
dres mortels.
L’adelge des
sapins, fig. 3,
dépose ses oeufs
à l’extrémité des
rameaux de sa-
pins. Cette mou-
che présente une
silhouette très
décorative.
La mouche du blé, fig. 4, d’une envergure
de dix millim. paraît en septembre.
La mouche domestique, fig. 5, de la famille
des muscides, les mouches proprement dites,
est le type de la mouche domestique. Ces in-
sectes turbulents déposent leurs œufs sur les
matières alimentaires, les fruits, sur tout ce qui
se trouve à leur portée ; ils recueillent, collées
à leurs pattes, toutes les bactéries pathogènes,
les transportent partout et se font ainsi les
propagateurs du choléra, de la fièvre typhoïde,
de la tuberculose, de l’ophtalmie purulente.
Les mouches des hôpitaux sont particulière-
ment à craindre, et notre meilleur soin doit être
de les détruire.
La mouche des radis, fig. 6, mesure envi-
ron six millim. ; elle est grise, brunâtre, avec
des antennes et des pattes noires.
La tipule des prés, fig. 7, ressemble à un
énorme cousin ; elle est munie de longues pattes.
La mouche de l’oseille, fig. 8, a les ailes
plus étroites que la mouche des radis.
La mouche Tsé*Tsé, fig. 9, est une mouche
africaine qui se rencontre surtout sur les bords
des rivières de l’Afrique australe ; elle pique
les animaux et les hommes malades et transmet
aux sujets sains le tripanosome. Le tripanosome
est un petit être vermiforme de deux à trois
centièmes de mil-
limètres de lon-
gueur,pointu aux
deux bouts et
dont l’un se ter-
mine par un
fouet. Ce tripa-
nosome provoque
de la somnolence
et amène la ma-
ladie du sommeil
et la mort.
Ces divers insectes ne conviennent pas aux
grandes compositions décoratives ; ils seront un
ornement agréable pour les miniatures, pein-
tures sur étoffes, écrans, etc., et rendront
d’utiles services aux compositeurs pour orfèvre-
rie. Les bijoux s’accommodent fort bien d’un
papillon, mieux encore d’une mouche, et la
patine dont on les décore ou les divers métaux
dont on les forme, donnent aux insectes un in-
térêt tout particulier.
Un insecte disposé au milieu de fleurs est une
sorte d’échelle des grandeurs ; sa taille sert de
mesure comparative pour les autres parties de
la composition et sa présence semble toujours
agrandir feuilles et fleurs. Si l’on donne à
l’insecte une taille de beaucoup au-dessus de sa
grandeur réelle, les sujets voisins paraissent
diminués et amoindris. Il faut donc user de
cette ressource décorative avec précaution et
discernement.
(A suivre).
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climats.
La sarcophagia carnaria, fig. 2, est une
mouche grise, très commune, à rayures thora-
ciques noires, qui pullule dans les campagnes et
se jette en foule sur les cadavres.Elle est vivipare
et peut pondre vingt mille larves. Cette mouche
pond même sur les hommes vivants endormis
et sa larve peut
causer des désor-
dres mortels.
L’adelge des
sapins, fig. 3,
dépose ses oeufs
à l’extrémité des
rameaux de sa-
pins. Cette mou-
che présente une
silhouette très
décorative.
La mouche du blé, fig. 4, d’une envergure
de dix millim. paraît en septembre.
La mouche domestique, fig. 5, de la famille
des muscides, les mouches proprement dites,
est le type de la mouche domestique. Ces in-
sectes turbulents déposent leurs œufs sur les
matières alimentaires, les fruits, sur tout ce qui
se trouve à leur portée ; ils recueillent, collées
à leurs pattes, toutes les bactéries pathogènes,
les transportent partout et se font ainsi les
propagateurs du choléra, de la fièvre typhoïde,
de la tuberculose, de l’ophtalmie purulente.
Les mouches des hôpitaux sont particulière-
ment à craindre, et notre meilleur soin doit être
de les détruire.
La mouche des radis, fig. 6, mesure envi-
ron six millim. ; elle est grise, brunâtre, avec
des antennes et des pattes noires.
La tipule des prés, fig. 7, ressemble à un
énorme cousin ; elle est munie de longues pattes.
La mouche de l’oseille, fig. 8, a les ailes
plus étroites que la mouche des radis.
La mouche Tsé*Tsé, fig. 9, est une mouche
africaine qui se rencontre surtout sur les bords
des rivières de l’Afrique australe ; elle pique
les animaux et les hommes malades et transmet
aux sujets sains le tripanosome. Le tripanosome
est un petit être vermiforme de deux à trois
centièmes de mil-
limètres de lon-
gueur,pointu aux
deux bouts et
dont l’un se ter-
mine par un
fouet. Ce tripa-
nosome provoque
de la somnolence
et amène la ma-
ladie du sommeil
et la mort.
Ces divers insectes ne conviennent pas aux
grandes compositions décoratives ; ils seront un
ornement agréable pour les miniatures, pein-
tures sur étoffes, écrans, etc., et rendront
d’utiles services aux compositeurs pour orfèvre-
rie. Les bijoux s’accommodent fort bien d’un
papillon, mieux encore d’une mouche, et la
patine dont on les décore ou les divers métaux
dont on les forme, donnent aux insectes un in-
térêt tout particulier.
Un insecte disposé au milieu de fleurs est une
sorte d’échelle des grandeurs ; sa taille sert de
mesure comparative pour les autres parties de
la composition et sa présence semble toujours
agrandir feuilles et fleurs. Si l’on donne à
l’insecte une taille de beaucoup au-dessus de sa
grandeur réelle, les sujets voisins paraissent
diminués et amoindris. Il faut donc user de
cette ressource décorative avec précaution et
discernement.
(A suivre).
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