DOI Heft:
No. 11 (1er juillet 1924)
DOI Seite / Zitierlink:https://doi.org/10.11588/diglit.43074#0261
les armes de France surmontées de la
couronne royale.
Le jeton des pâtissiers représentait
saint Michel terrassant le dragon ; les
pâtissiers-gaufriers avaient adopté, au
XVIe siècle, un jeton de présence, le
méreau, représentant l’écu de France
accosté d’un fer à gaufres et d’un fer à
oublies.
Le méreau des messagers de l’Uni-
versité représente d’un côté Charlema-
gne vêtu d’une armure sur laquelle il
porte un long manteau ; il a la tête cou-
verte d’une couronne fermée ; dans la
main droite il tient son épée haute et,
dans la main gauche, le globe impérial ;
au revers, trois fleurs de lis surmontées
d’une main tenant un livre sortant des
nuages (main céleste)1.
1. D’après Courdon de Genouillac, op. cit.
Les particuliers avaient des sceaux
marqués des instruments de leur métier.
Jean Pintovin, maçon-juré du roi, en
l’an 1349, avait adopté un marteau, une
équerre, un ciseau qui ornaient son écus-
son accosté de trois fleurs de lis (fig. 77 ),
77 78
tandis que le sceau de Guillaume Halle,
maçon-juré du roi, de l’an 1371, portait
simplement une équerre et un marteau.
Le sceau de Simon le Pelletier, pelletier,
en l’an 1231, n’était chargé que d’une
paire (U ciseaux, (fig. 78.)
(A suivre.)
LE CHAPEAU
Le grand chapeau de style (toujours de
mode) sied aux femmes grandes ; tout simple
ou couvert de plumes ou de fleurs roses, blan-
ches et rouges, il pare avantageusement les
chevelures blondes.
Les brunes peuvent adopter ce même cha-
peau ; elles préféreront les harmonies orangées
ou jaunes.
Le chapeau blanc mat convient aux carna-
tions claires et rosées ; les visages montés en
couleur apaiseront favorablement leur vivacité
grâce à un chapeau rouge plus ou moins foncé.
Le chapeau des blondes s’accomodera plus vo-
lontiers d’une garniture blanche ou rose et sur-
tout bleue.
Les chapeaux de crêpe, de gaze, de tulle
s’accordent avec toutes les carnations.
Le chapeau bleu clair va bien au type blond ;
on pourra l’orner de couleurs jaunes ou oran-
gées de préférence au rose et au violet, à moins
que ces dernières nuances ne soient très pâles.
Si une personne brune se hasarde à porter un
chapeau bleu, des fournitures jaunes ou oran-
gées corrigeront l’effet du bleu qui cc tuerait »
le teint.
Les carnations délicates, à peine rosées,
s’enorgueilliront d’un chapeau vert qui s’ornera
de fleurs rouges, blanches et surtout roses.
Gare au chapeau orangé et jaune ! Gare au
chapeau violet défavorable au teint ! à moins
qu’entre les cheveux blonds et le chapeau une
nuance jaune ne s’interpose1.
1. Emile Bayard. L’art du bon goût, Garnier, Paris.
— 229 —
couronne royale.
Le jeton des pâtissiers représentait
saint Michel terrassant le dragon ; les
pâtissiers-gaufriers avaient adopté, au
XVIe siècle, un jeton de présence, le
méreau, représentant l’écu de France
accosté d’un fer à gaufres et d’un fer à
oublies.
Le méreau des messagers de l’Uni-
versité représente d’un côté Charlema-
gne vêtu d’une armure sur laquelle il
porte un long manteau ; il a la tête cou-
verte d’une couronne fermée ; dans la
main droite il tient son épée haute et,
dans la main gauche, le globe impérial ;
au revers, trois fleurs de lis surmontées
d’une main tenant un livre sortant des
nuages (main céleste)1.
1. D’après Courdon de Genouillac, op. cit.
Les particuliers avaient des sceaux
marqués des instruments de leur métier.
Jean Pintovin, maçon-juré du roi, en
l’an 1349, avait adopté un marteau, une
équerre, un ciseau qui ornaient son écus-
son accosté de trois fleurs de lis (fig. 77 ),
77 78
tandis que le sceau de Guillaume Halle,
maçon-juré du roi, de l’an 1371, portait
simplement une équerre et un marteau.
Le sceau de Simon le Pelletier, pelletier,
en l’an 1231, n’était chargé que d’une
paire (U ciseaux, (fig. 78.)
(A suivre.)
LE CHAPEAU
Le grand chapeau de style (toujours de
mode) sied aux femmes grandes ; tout simple
ou couvert de plumes ou de fleurs roses, blan-
ches et rouges, il pare avantageusement les
chevelures blondes.
Les brunes peuvent adopter ce même cha-
peau ; elles préféreront les harmonies orangées
ou jaunes.
Le chapeau blanc mat convient aux carna-
tions claires et rosées ; les visages montés en
couleur apaiseront favorablement leur vivacité
grâce à un chapeau rouge plus ou moins foncé.
Le chapeau des blondes s’accomodera plus vo-
lontiers d’une garniture blanche ou rose et sur-
tout bleue.
Les chapeaux de crêpe, de gaze, de tulle
s’accordent avec toutes les carnations.
Le chapeau bleu clair va bien au type blond ;
on pourra l’orner de couleurs jaunes ou oran-
gées de préférence au rose et au violet, à moins
que ces dernières nuances ne soient très pâles.
Si une personne brune se hasarde à porter un
chapeau bleu, des fournitures jaunes ou oran-
gées corrigeront l’effet du bleu qui cc tuerait »
le teint.
Les carnations délicates, à peine rosées,
s’enorgueilliront d’un chapeau vert qui s’ornera
de fleurs rouges, blanches et surtout roses.
Gare au chapeau orangé et jaune ! Gare au
chapeau violet défavorable au teint ! à moins
qu’entre les cheveux blonds et le chapeau une
nuance jaune ne s’interpose1.
1. Emile Bayard. L’art du bon goût, Garnier, Paris.
— 229 —