DOI Heft:
No. 11 (1er juillet 1924)
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COURS C
Emploi décoratif de la feuille et de la fleur d’iris.
L’iris de la famille des iridées, est une plante
vivace et herbacée ; ses racines sont, en géné-
ral, munies d’un rhyzôme horizontal, tubéreux
et charnu ; les feuilles allongées et aiguës, en-
gaînent par leur base, une hampe qui porte de
grandes fleurs nuancées des couleurs les plus
riches. Le calice de l’iris est nul ; la corolle,
irrégulière, est tubulée en sa partie inférieure
et son limbe est séparé en six divisions ongui-
culées et inégales. Le fruit est une capsule
oblongue et triloculaire dont chaque loge ren-
ferme plusieurs graines arrondies.
On connaît une centaine d’espèces d’iris qui
vivent à l’état sauvage en Europe ou nous vien-
nent d’Asie, de l’Afrique méridionale, de
l’Amérique.
L’iris de Florence, à fleurs blanches striées
de jaune, exhale une odeur suave.
L’iris germanique qui croît en Allemagne et
en Suisse et en Italie se distingue par ses fleurs
violettes disposées au nombre de trois à cinq
au sommet de la tige.
L’iris tigré porte une fleur brune panachée
de veines violettes.
I,’iris rayé a sa fleur jaune striée de pourpre
et de brun ; dans l’iris frangé, la fleur, d’un
bleu pâle, est semée de taches jaunâtres.
On employait la racine de l’iris de Florence,
réduite en poudre, comme émétique.
Les Anciens ont personnifié l’arc-en-ciel sous
le nom d’iris ; Homère regarde cette déesse
comme la fidèle compagne de Junon et l’ap-
pelle la Messagère aux pieds légers.
L’arc-en-ciel, selon d’autres, serait l’écharpe
d’iris. On sait que ce météore, produit par la
réfraction des rayons du soleil tombant sur les
gouttes de pluie donne, sur un nuage sombre,
les couleurs du spectre solaire : rouge, orange,
vert, indigo, bleu, violet.
— 242
Emploi décoratif de la feuille et de la fleur d’iris.
L’iris de la famille des iridées, est une plante
vivace et herbacée ; ses racines sont, en géné-
ral, munies d’un rhyzôme horizontal, tubéreux
et charnu ; les feuilles allongées et aiguës, en-
gaînent par leur base, une hampe qui porte de
grandes fleurs nuancées des couleurs les plus
riches. Le calice de l’iris est nul ; la corolle,
irrégulière, est tubulée en sa partie inférieure
et son limbe est séparé en six divisions ongui-
culées et inégales. Le fruit est une capsule
oblongue et triloculaire dont chaque loge ren-
ferme plusieurs graines arrondies.
On connaît une centaine d’espèces d’iris qui
vivent à l’état sauvage en Europe ou nous vien-
nent d’Asie, de l’Afrique méridionale, de
l’Amérique.
L’iris de Florence, à fleurs blanches striées
de jaune, exhale une odeur suave.
L’iris germanique qui croît en Allemagne et
en Suisse et en Italie se distingue par ses fleurs
violettes disposées au nombre de trois à cinq
au sommet de la tige.
L’iris tigré porte une fleur brune panachée
de veines violettes.
I,’iris rayé a sa fleur jaune striée de pourpre
et de brun ; dans l’iris frangé, la fleur, d’un
bleu pâle, est semée de taches jaunâtres.
On employait la racine de l’iris de Florence,
réduite en poudre, comme émétique.
Les Anciens ont personnifié l’arc-en-ciel sous
le nom d’iris ; Homère regarde cette déesse
comme la fidèle compagne de Junon et l’ap-
pelle la Messagère aux pieds légers.
L’arc-en-ciel, selon d’autres, serait l’écharpe
d’iris. On sait que ce météore, produit par la
réfraction des rayons du soleil tombant sur les
gouttes de pluie donne, sur un nuage sombre,
les couleurs du spectre solaire : rouge, orange,
vert, indigo, bleu, violet.
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