Symbolisme : Bonne nouvelle.
Applications.
Fig. 1. — Plante naturelle.
Fig. 2 et 3. — Fleur stylisée
Fig. 4. —- Couvercle de boîte en métal re-
poussé.
Fig. 5. — Une frise verticale pour peinture
décorative.
Fig. 6. — Un motif pour angle de napperon
en broderie Richelieu.
La composition décorative
LES INSECTES (Suite).
La perle, fig. 1, est un insecte broyeur à
grandes ailes enveloppant le corps. Les ailes
membraneuses sont marquées de nombreuses
nervures longitudinales reliées par des nervures
transversales. La larve de la perle est aquati-
que. Cet insecte porte à la partie postérieure de
l’abdomen de longs appendices, sortes d’anten-
nes. La perle vole le soir.
La libellule ou demoiselle (ordre des Névrop-
tères), est remarquable par un corps allongé,
une tête mobile aux gros yeux ; ses mandibules
sont fort développées ; ses griffes lui servent à
saisir sa proie pour la porter à la bouche.
La libellule est munie de quatre ailes irisées,
membraneuses. Cet insecte est carnassier et
capture sa proie au vol. Ses larves se dévelop-
pent dans l’eau des étangs sur lesquels la libel-
lule vole de préférence.
Dans nos pays nous trouvons la libellule dite
Agrion puélla, fig. 2, d’un bleu pâle, et la
Grande Æsche, fig. 3.
Le fourmilion ressemble aux demoiselles mais
vole lourdement, fig. 4. Il se blottit au fond
d’un petit trou creusé en entonnoir et accable
d’une grêle de sable les fourmis ou autres petits
insectes qui glissent dans son piège, puis les
dévore.
Les orthoptères (ailes droites). Ces insec-
tes broyeurs se distinguent par une paire d’ailes
supérieure, les élytres qui sont mous et par-
cheminés. Les ailes postérieures, membraneu-
ses et pliées en éventail, s’abritent sous les
élytres. La plupart des orthoptères sont nui-
sibles. Cet ordre comprend: le grillon, la mante
religieuse, la blatte, la forficide ou perce-oreil-
les, la courtilièrei la sauterelle, le criquet-
pèlerin.
Le criquet-pèlerin, fig. 5, est un insecte sau-
teur à grandes pattes postérieures dont les tar-
ses s’appuient sur le sol et lancent l’insecte en
un bond pendant lequel il prend son vol.
Les criquets abondent dans les pays chauds,
parfois leurs masses compactes obscurcissent
l’air comme un nuage et ravagent, en un mo-
ment, les végétaux de la région où ils s’abat-
tent. Leurs cadavres amoncelés provoquent
quelquefois des épidémies. Les criquets voya-
geurs causent de grands ravages en Roumanie,
dans le sud de la Russie, dans la République
Argentine. Les Arabes font griller les criquets
et en font un de leurs mets principaux.
La sauterelle, fig. 6, doit son nom à sa cons-
titution qui semble faite pour le saut. Leurs
antennes, longues et fines, sont d’une dimen-
sion plus grande que celle de leur corps. Ces
insectes sont herbivores. Quelques variétés sont
munies d’un appareil musical, c’est-à-dire que
deux surfaces striées, portées par les ailes su-
périeures, produisent par leur frottement l’une
contre l’autre, un bruit plus ou moins aigu l,
qu’on appelle leur chant.
Ces insectes sont tous décoratifs et se prê-
tent aux interprétations les plus variées, soit
qu’ils soient employés seuls ou mêlés à la flore.
(A suivre.)
1. D’après Joubin. Les animaux, Hachette.
— 243 —
Applications.
Fig. 1. — Plante naturelle.
Fig. 2 et 3. — Fleur stylisée
Fig. 4. —- Couvercle de boîte en métal re-
poussé.
Fig. 5. — Une frise verticale pour peinture
décorative.
Fig. 6. — Un motif pour angle de napperon
en broderie Richelieu.
La composition décorative
LES INSECTES (Suite).
La perle, fig. 1, est un insecte broyeur à
grandes ailes enveloppant le corps. Les ailes
membraneuses sont marquées de nombreuses
nervures longitudinales reliées par des nervures
transversales. La larve de la perle est aquati-
que. Cet insecte porte à la partie postérieure de
l’abdomen de longs appendices, sortes d’anten-
nes. La perle vole le soir.
La libellule ou demoiselle (ordre des Névrop-
tères), est remarquable par un corps allongé,
une tête mobile aux gros yeux ; ses mandibules
sont fort développées ; ses griffes lui servent à
saisir sa proie pour la porter à la bouche.
La libellule est munie de quatre ailes irisées,
membraneuses. Cet insecte est carnassier et
capture sa proie au vol. Ses larves se dévelop-
pent dans l’eau des étangs sur lesquels la libel-
lule vole de préférence.
Dans nos pays nous trouvons la libellule dite
Agrion puélla, fig. 2, d’un bleu pâle, et la
Grande Æsche, fig. 3.
Le fourmilion ressemble aux demoiselles mais
vole lourdement, fig. 4. Il se blottit au fond
d’un petit trou creusé en entonnoir et accable
d’une grêle de sable les fourmis ou autres petits
insectes qui glissent dans son piège, puis les
dévore.
Les orthoptères (ailes droites). Ces insec-
tes broyeurs se distinguent par une paire d’ailes
supérieure, les élytres qui sont mous et par-
cheminés. Les ailes postérieures, membraneu-
ses et pliées en éventail, s’abritent sous les
élytres. La plupart des orthoptères sont nui-
sibles. Cet ordre comprend: le grillon, la mante
religieuse, la blatte, la forficide ou perce-oreil-
les, la courtilièrei la sauterelle, le criquet-
pèlerin.
Le criquet-pèlerin, fig. 5, est un insecte sau-
teur à grandes pattes postérieures dont les tar-
ses s’appuient sur le sol et lancent l’insecte en
un bond pendant lequel il prend son vol.
Les criquets abondent dans les pays chauds,
parfois leurs masses compactes obscurcissent
l’air comme un nuage et ravagent, en un mo-
ment, les végétaux de la région où ils s’abat-
tent. Leurs cadavres amoncelés provoquent
quelquefois des épidémies. Les criquets voya-
geurs causent de grands ravages en Roumanie,
dans le sud de la Russie, dans la République
Argentine. Les Arabes font griller les criquets
et en font un de leurs mets principaux.
La sauterelle, fig. 6, doit son nom à sa cons-
titution qui semble faite pour le saut. Leurs
antennes, longues et fines, sont d’une dimen-
sion plus grande que celle de leur corps. Ces
insectes sont herbivores. Quelques variétés sont
munies d’un appareil musical, c’est-à-dire que
deux surfaces striées, portées par les ailes su-
périeures, produisent par leur frottement l’une
contre l’autre, un bruit plus ou moins aigu l,
qu’on appelle leur chant.
Ces insectes sont tous décoratifs et se prê-
tent aux interprétations les plus variées, soit
qu’ils soient employés seuls ou mêlés à la flore.
(A suivre.)
1. D’après Joubin. Les animaux, Hachette.
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