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Le dessin à l'école et dans la famille: revue d'éducation esthétique — 2.1923/​1924

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No. 11 (1er juillet 1924)
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https://doi.org/10.11588/diglit.43074#0278
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DESSIN GÉOMÉTRIQUE
CERTIFICAT D’ETUDES.

Exercices.
Fig. 95. — Tracer un arc tangent à deux
cercles et dont le centre soit sur un rayon pro-
longé.
Les deux circonférences sont d’inégale gran-
deur. Prolongeons le rayon de la petite cir-
conférence pour faire À C égal au rayon B.
Joignons C B par une droite, et au milieu de
C B élevons une verticale qui coupera le rayon
O A prolongé en 0;. De ce point O' menons le
rayon O' B, et avec O' A pour ouverture de
compas décrivons l’arc demandé qui sera tan-
gent aux deux circonférences données.



Fig. 96. — Décrire une circonférence tan-
gente à une droite A B etdi deux circonférences
données, C et D.
Mener la droite M M parallèle à A B, à la
distance r égale au rayon de la circonférence C.
Décrire du point D la petite circonférence auxi-
liaire qui a pour rayon la différence des rayons
des circonférences données. Elever une verti-
cale au point E, sur la droite auxiliaire M M,
et au milieu de C E élever une perpendiculaire
qui coupera au point O la droite élevée en E.
Le point O sera le centre d’une circonférence
passant par le centre C, le point E sur la droite,
et tangente à la circonférence auxiliaire tracée
en D.
Réunir les centres C et D au centre O et
prendre la longueur O F pour rayon d’un cer-
cle qui passera en F G H et sera tangent aux
deux circonférences et à la droite données.
Fig. 97. — Tracer un tore.
Le tore, ou boudin, est une moulure convexe
et demi-ronde dont la saillie égale ordinaire-
ment la moitié de la hauteur mais qui peut se
modifier de diverses manières. Cette moulure
est surtout employée dans la décoration des
bases. Tracer les filets en A B et en C D. Réu-
nir A C par une verticale. Au milieu de A C


- i°_

%• 97


fig. 98

élever une perpendiculaire qui donnera, en O,
le centre de l’arc demi-
circulaire qui sera le MLZHE
tore cherché.
Fig. 98. — Tracer
une scotie.
La scotie est une mou-
lure concave qui réunit
deux moulures contiguës mais de saillies fort
différentes. La scotie est nécessairement formée
de plusieurs arcs raccordés. .
Tracer les filets en a b et c d de saillie diffé-
rente. Au point c et au point a élever des ver-
ticales indéfinies.
Porter une longueur facultative de c en o et
la même longueur de a en o'. Réunir o et o' par
une droite au milieu de laquelle on élèvera une
verticale qui coupera en o11 la perpendiculaire
c of. De o" mener la droite o" o' prolongée qui
déterminera la grandeur de l’arc tracé de o'
avec le rayon o' a. Du centre o" tracer l’arc de
raccord o" c.
Application.

Un motif de couronnement.
Tracer l’axe vertical et marquer sur cette
droite les différentes
hauteurs des moulu-
res. Mener, par ces
divisions, des hori-
zontales sur lesquel-
les on portera les lai-
geurs respectives se-
lon le croquis.
Sous la boule de
terminaison l’on tra-
cera la doucine selon
les principes donnés
fig. 91, n° 9, de la
revue (1924).
Pour réunir les
deux filets on appliquera le principe de la scotie
fig. 98, ci-dessus. La moulure inférieure est un
quart de rond, fig. 97, ci-dessus.
Reproduire le croquis à l’échelle de dix cent,
par mètre.
Travail manuel. == Garçons.
Exécuter, en bois, au tour, le motif de cou-
ronnement dessiné ci-dessus, fig. 99.


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