DOI Heft:
[No. 12]
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Conclusion.
1° En nous montrant la laideur, l’ar-
tiste n’a pas le droit d’en faire une fin
de son œuvre ; il peut l’employer comme
un contraste de la beauté qui fait réagir
plus fortement en nous le sens du beau.
C’est ainsi que dans le monde moral lui-
même « la laideur juxtaposée à la beauté
en rehausse l’éclat de toute l’horreur de
ses propres ténèbres, ainsi la cruauté, si
hideuse sur le visage qui l’exprime,
double-t-elle la splendeur sereine et sym-
pathique de la clémence qui épargne et
qui pardonne \ »
(A suivre) E. L.
1. Mollière. Métaphysique de l’art.
DESSIN GEOMETRIQUE
CERTIFICAT D’ETUDES.
Fig. 101. — Tracer une doucine droite.
Après avoir tracé les filets a et b qui mar-
quent la hauteur de la doucine, réunir les
points a et b par une droite que l’on divisera en
deux parties égales en n. Avec la longueur an -
b n pour ouverture de compas, en prenant pour
centres a et n, décrire les arcs qui se couperont
en o' ; de b et n pour centres, avec le même
rayon, décrire les arcs qui se couperont en o.
Le point o devient le centre de l’arc b n; le
point o' devient le
centre de l’arc a n.
Les deux arcs se
raccordent en n et
donnent la doucine
cherchée.
fig. 102
fig. IOI
Fig 102. — Tracer une doucine renversée.
Tracer les droites parallèles A B c d ; élever
une perpendiculaire sur c d en c et sur A B en
B. Réunir B C par une droite dont on prendra
le milieu en n. Elever une perpendiculaire sur
c n ; son intersection en o avec la perpendicu-
laire élevée sur c d donnera le centre de l’arc
en; la droite o n prolongée déterminera en o'
le centre de l’arc de raccord n B.
Fig. 103. — Tracer un tore.
Tracer les droites parallèles, qui marquent
la hauteur du tore, puis élever une verticale à
leur extrémité en A et en C. Porter sur ces
verticales une même longueur n en o et en n' et
réunir ces points o et n' par une droite au mi-
lieu de laquelle on élèvera une perpendiculaire.
Cette verticale coupera la perpendiculaire éle-
vée en A , du point o'.
Du point o, avec o c pour rayon, décrire un
arc qui s’arrêtera à la rencontre avec la droite
o o' prolongée ; du point o', avec un rayon égal
à o' A, tracer l’arc de raccord A r.
fig 103
Fig. 104. — Décrire une circonférence tan-
gente à trois circonférences données, ABC.
Réunir les centres A et C par une droite A C
et porter de F en E et de G en H, la longueur r
du rayon de la petite circonférence B. Réunir
le centre B aux points E et H ; au milieu de
B E et de B H élever des verticales qui se cou-
peront en o et donneront le centre d’une cir-
conférence de rayon o B qui passera en B E et
H. Réunir le point o aux centres des circonfé-
rences données A B C, et prendre un rayon
o r, = o G — o F, avec lequel on tracera, de o
pour centre, la circonférence cherchée. Cette
circonférence sera tangente aux trois circonfé-
rences données, en F G r.
(A suivre).
266 —
1° En nous montrant la laideur, l’ar-
tiste n’a pas le droit d’en faire une fin
de son œuvre ; il peut l’employer comme
un contraste de la beauté qui fait réagir
plus fortement en nous le sens du beau.
C’est ainsi que dans le monde moral lui-
même « la laideur juxtaposée à la beauté
en rehausse l’éclat de toute l’horreur de
ses propres ténèbres, ainsi la cruauté, si
hideuse sur le visage qui l’exprime,
double-t-elle la splendeur sereine et sym-
pathique de la clémence qui épargne et
qui pardonne \ »
(A suivre) E. L.
1. Mollière. Métaphysique de l’art.
DESSIN GEOMETRIQUE
CERTIFICAT D’ETUDES.
Fig. 101. — Tracer une doucine droite.
Après avoir tracé les filets a et b qui mar-
quent la hauteur de la doucine, réunir les
points a et b par une droite que l’on divisera en
deux parties égales en n. Avec la longueur an -
b n pour ouverture de compas, en prenant pour
centres a et n, décrire les arcs qui se couperont
en o' ; de b et n pour centres, avec le même
rayon, décrire les arcs qui se couperont en o.
Le point o devient le centre de l’arc b n; le
point o' devient le
centre de l’arc a n.
Les deux arcs se
raccordent en n et
donnent la doucine
cherchée.
fig. 102
fig. IOI
Fig 102. — Tracer une doucine renversée.
Tracer les droites parallèles A B c d ; élever
une perpendiculaire sur c d en c et sur A B en
B. Réunir B C par une droite dont on prendra
le milieu en n. Elever une perpendiculaire sur
c n ; son intersection en o avec la perpendicu-
laire élevée sur c d donnera le centre de l’arc
en; la droite o n prolongée déterminera en o'
le centre de l’arc de raccord n B.
Fig. 103. — Tracer un tore.
Tracer les droites parallèles, qui marquent
la hauteur du tore, puis élever une verticale à
leur extrémité en A et en C. Porter sur ces
verticales une même longueur n en o et en n' et
réunir ces points o et n' par une droite au mi-
lieu de laquelle on élèvera une perpendiculaire.
Cette verticale coupera la perpendiculaire éle-
vée en A , du point o'.
Du point o, avec o c pour rayon, décrire un
arc qui s’arrêtera à la rencontre avec la droite
o o' prolongée ; du point o', avec un rayon égal
à o' A, tracer l’arc de raccord A r.
fig 103
Fig. 104. — Décrire une circonférence tan-
gente à trois circonférences données, ABC.
Réunir les centres A et C par une droite A C
et porter de F en E et de G en H, la longueur r
du rayon de la petite circonférence B. Réunir
le centre B aux points E et H ; au milieu de
B E et de B H élever des verticales qui se cou-
peront en o et donneront le centre d’une cir-
conférence de rayon o B qui passera en B E et
H. Réunir le point o aux centres des circonfé-
rences données A B C, et prendre un rayon
o r, = o G — o F, avec lequel on tracera, de o
pour centre, la circonférence cherchée. Cette
circonférence sera tangente aux trois circonfé-
rences données, en F G r.
(A suivre).
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