Aujourd’hui la Légion d’honneur ré-
compense les services civils et militaires ;
le chef de l’Etat est le grand-maître de
l’Ordre.
On ne peut être admis d’abord qu’au
grade de chevalier ; quatre ans plus tard
il est possible d’être promu officier, deux
ans après, commandeur ; après trois ans
dans ce grade on devient grand-officier,
cinq ans plus tard, grand-croix. Les an-
nées de campagne pour les militaires
comptent en double.
Quelques avantages matériels sont at-
tachés à cet Ordre. L’Etat alloue une
pension annuelle de 250 francs aux che-
valiers, 500 frs aux officiers, 1.000 frs
aux commandeurs, 2.000 frs aux grands-
officiers et 3.000 frs aux grands-croix.
FIN.
LES VERNIS GRAS
et la décoration des vases.
Les vernis gras colorés 1 permettent une mul-
titude de fantaisies décoratives du plus heureux
effet, non seulement en imitation de vitraux,
mais encore dans la décoration des vases.
Avec ces vernis on transforme un vase de
verre blanc, vulgaire et de prix modique, en
un vase aux couleurs éclatantes. Il suffit, pour
obtenir ce résultat, de verser à l’intérieur du
vase, du vernis gras coloré que l’on étendra sur
la paroi interne en inclinant le vase selon la
fantaisie du décorateur. Il est possible de mêler
deux ou trois vernis et d’imiter les effets des
grès flammés qui présentent de si heureuses
oppositions de coloris.
Un simple vase en terre, un banal pot à mou-
tarde deviendra le plus joli vase aux reflets
métalliques. On vernira la paroi externe avec
un vernis gras, rouge par exemple, et lorsque
ce vernis commencera à sécher, on y projettera
des bronzes de couleurs diverses. Le bronze
adhère au vernis en une couche minime, mais
suffisante pour donner un beau brillant que l’on
atténuera, si l’on veut, en mêlant le bronze au
vernis avant l’emploi.
Les métaux repoussés.
Les métaux : étain, argent, cuivre, laiton,
bronze, aluminium, et même le fer blanc, sont
susceptibles de recevoir les vernis gras qui ad-
hèrent parfaitement à leur surface. Avec de la
patience et du goût, on pourra tirer de jolis
effets des métaux repoussés vernis par ce pro-
cédé, ce qui dispensera de la patine.
Nous reviendrons sur ces sujets et nous mon-
trerons quel parti l’on peut tirer de ces vernis
surtout pour la peinture sur verre en imitation
de vitraux.
1. Lefranc. Paris, et chez les marchands de couleurs.
— 281
compense les services civils et militaires ;
le chef de l’Etat est le grand-maître de
l’Ordre.
On ne peut être admis d’abord qu’au
grade de chevalier ; quatre ans plus tard
il est possible d’être promu officier, deux
ans après, commandeur ; après trois ans
dans ce grade on devient grand-officier,
cinq ans plus tard, grand-croix. Les an-
nées de campagne pour les militaires
comptent en double.
Quelques avantages matériels sont at-
tachés à cet Ordre. L’Etat alloue une
pension annuelle de 250 francs aux che-
valiers, 500 frs aux officiers, 1.000 frs
aux commandeurs, 2.000 frs aux grands-
officiers et 3.000 frs aux grands-croix.
FIN.
LES VERNIS GRAS
et la décoration des vases.
Les vernis gras colorés 1 permettent une mul-
titude de fantaisies décoratives du plus heureux
effet, non seulement en imitation de vitraux,
mais encore dans la décoration des vases.
Avec ces vernis on transforme un vase de
verre blanc, vulgaire et de prix modique, en
un vase aux couleurs éclatantes. Il suffit, pour
obtenir ce résultat, de verser à l’intérieur du
vase, du vernis gras coloré que l’on étendra sur
la paroi interne en inclinant le vase selon la
fantaisie du décorateur. Il est possible de mêler
deux ou trois vernis et d’imiter les effets des
grès flammés qui présentent de si heureuses
oppositions de coloris.
Un simple vase en terre, un banal pot à mou-
tarde deviendra le plus joli vase aux reflets
métalliques. On vernira la paroi externe avec
un vernis gras, rouge par exemple, et lorsque
ce vernis commencera à sécher, on y projettera
des bronzes de couleurs diverses. Le bronze
adhère au vernis en une couche minime, mais
suffisante pour donner un beau brillant que l’on
atténuera, si l’on veut, en mêlant le bronze au
vernis avant l’emploi.
Les métaux repoussés.
Les métaux : étain, argent, cuivre, laiton,
bronze, aluminium, et même le fer blanc, sont
susceptibles de recevoir les vernis gras qui ad-
hèrent parfaitement à leur surface. Avec de la
patience et du goût, on pourra tirer de jolis
effets des métaux repoussés vernis par ce pro-
cédé, ce qui dispensera de la patine.
Nous reviendrons sur ces sujets et nous mon-
trerons quel parti l’on peut tirer de ces vernis
surtout pour la peinture sur verre en imitation
de vitraux.
1. Lefranc. Paris, et chez les marchands de couleurs.
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