COURS C
Emploi décoratif de la clématite.
La clématite appartient au genre des renon-
culacées grimpantes.
On compte environ cinq cent cinquante espè-
ces remarquables par leurs fleurs. Cette plante
se rencontre dans les régions tempérées du
globe.
Les pétioles de la clématite, contournés en
vrilles, s’enroulent aux arbustes et corps voi-
sins. Les fleurs, diversement groupées au som-
met des rameaux, ou solitaires, présentent un
calice à quatre sépales colorés, opposés en croix.
I1 se rencontre quelques clématites à tige her-
bacée non grimpante.
L’espèce la plus commune est la clématite
des haies nommée viorne, vigne blanche, herbe
aux gueux, etc. Ses tiges sarmenteuses attei-
gnent de deux à quatre mètres de hauteur ;
elles s’enroulent aux arbustes et les font parfois
périr. Toutes les parties de cette plante sont
âcres, caustiques, vésicantes. Les feuilles con-
fuses, appliquées sur la peau, provoquent la
vésication et des ulcères. Les mendiants s’en
servaient autrefois pour se créer, aux jambes,
des ulcères, de là son nom d’herbe aux gueux.
On emploie la clématite contre les dartres,
ulcères, rhumatismes. Prise en dose modérée,
à l’intérieur, elle est purgative. Les chèvres
mangent les feuilles de cet arbrisseau sans dan-
ger ; elles sont un poison pour les autres ani-
maux. Pourtant les Russes et les Italiens man-
286 —
Emploi décoratif de la clématite.
La clématite appartient au genre des renon-
culacées grimpantes.
On compte environ cinq cent cinquante espè-
ces remarquables par leurs fleurs. Cette plante
se rencontre dans les régions tempérées du
globe.
Les pétioles de la clématite, contournés en
vrilles, s’enroulent aux arbustes et corps voi-
sins. Les fleurs, diversement groupées au som-
met des rameaux, ou solitaires, présentent un
calice à quatre sépales colorés, opposés en croix.
I1 se rencontre quelques clématites à tige her-
bacée non grimpante.
L’espèce la plus commune est la clématite
des haies nommée viorne, vigne blanche, herbe
aux gueux, etc. Ses tiges sarmenteuses attei-
gnent de deux à quatre mètres de hauteur ;
elles s’enroulent aux arbustes et les font parfois
périr. Toutes les parties de cette plante sont
âcres, caustiques, vésicantes. Les feuilles con-
fuses, appliquées sur la peau, provoquent la
vésication et des ulcères. Les mendiants s’en
servaient autrefois pour se créer, aux jambes,
des ulcères, de là son nom d’herbe aux gueux.
On emploie la clématite contre les dartres,
ulcères, rhumatismes. Prise en dose modérée,
à l’intérieur, elle est purgative. Les chèvres
mangent les feuilles de cet arbrisseau sans dan-
ger ; elles sont un poison pour les autres ani-
maux. Pourtant les Russes et les Italiens man-
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