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Le dessin à l'école et dans la famille: revue d'éducation esthétique — 2.1923/​1924

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[No. 13]
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https://doi.org/10.11588/diglit.43074#0321
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gent en salade, les jeunes pousses fraîches de
clématite. La clématite odorante constitue un
joli décor dans les haies et jardins.
Symbolisme : L’artifice.
Fig. 1. — La plante naturelle ; feuille et
fleur stylisées.
Fig. 2. — Les planches d’insectes que nous
avons données sous la rubrique composition dé-
corative fourniront des papillons, libellules et
insectes divers que l’on mêlera facilement à la

clématite dans la composition de divers motifs.
Des libellules, rayonnant autour d’une fleur
centrale, harmoniseront leurs lignes à celles de
la clématite disposées selon le croquis, fig. 2.
Fig. 3. — Application des mêmes éléments
à la broderie, pour bordure d’un napperon.
On mêlera la broderie au plumetis à la broderie
Richelieu ; on pourra utiliser les soies de cou-
leur si l’on juge agréable cette manière d’orne-
mentation.

La composition décorative
LES INSECTES (Suite).

Les hyménoptères sont caractérisés par
leurs ailes membraneuses, leur tête grosse et
mobile portée sur un corps grêle ; leurs yeux
sont également volumineux et leurs antennes
très développées.
Chez certains hyménoptères, les abeilles par
exemple, l’abdomen est relié au thorax par un
mince pédoncule, de même chez le Céphus
pygmœus, fig. 9. La plupart des insectes de
cette classe portent, à l’extrémité de l’abdo-
men, les outils les plus variés, tarauds, scies,
aiguillons, etc. On compte environ vingt-cinq
mille espèces parmi les hyménoptères. Beau-
coup vivent en société.

Le céphus pygmœus, fig. 9, de la famille
des céphides, est un insecte noir à bandes jau-
nes, d’une longueur de un centimètre. La fe-
melle,armée d’une petite scie,perfore le chaume
qui porte l’épi de blé et dispose là ses œufs.

Les larves qui en naissent descendent jusqu’à
la racine en rongeant l’intérieur de la tige et
passent l’hiver en un cocon d’où la nymphe sort
vers le mois de mai. Ces insectes causent aux
récoltes de sérieux dégâts.
Le sirex, fig. 10, de la famille des siricides,
est un grand et bel insecte. La femelle est mu-
nie à l’extrémité de l’abdomen, d’une longue
tarière avec laquelle elle perce, dans le bois,
des trous pour ses œufs. Elle s’attaque surtout
au hêtre et au pin. Cet insecte mesure quatre
centimètres de longueur.
La tenthrède, fig. 11, ou mouche à scie,
ressemble aux mouches ordinaires. La femelle
est armée d’une scie qu’elle abrite en un
étui et s’en sert pour dévaster nos jar-
dins.
L’eumène, fig. 12, ou guêpe soli-
taire, construit son nid dans la terre
avec de la boue mêlée de salive, dispose
l’intérieur en forme de dôme auquel
elle suspend son œuf attaché par un fil.
Des chenilles paralysées, mais non
tuées, sont disposées dans l’intérieur du
nid et doivent servir à la nourriture
de la nymphe.
La scolie des jardins, fig. 13, est
un insecte de trois centim. de longueur
qui se nourrit des larves des gros co-
léoptères. La scolie est noire, couverte de
taches jaunes.
Le îaux=bourdon, fig. 14, de la famille des
abeilles, est un joli insecte mais inutile à
l’homme.


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