DOI Heft:
No. 1 (1er octobre 1925)
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.43076#0017
JEUNES FILLES
Une théière.
Description. — Cet ustensile varie à l’infini
dans ses formes; il comporte toujours un réci-
pient muni d’une anse et d’un goulot. Le gou-
lot est opposé à l’anse pour la commodité du
service. Un couvercle, maintenu au moyen d’une
rainure à cran d’arrêt, ferme hermétiquement
la théière.
On remarquera que le goulot présente une
ouverture un peu allongée, plus ou moins
ovoïde et que sa hauteur ne dépasse pas le ni-
veau possible et maximum du liquide dans la
théière.
Mise en perspective.
(D’après un dessin de Mlle S. Derroy. Pensionnat des
Sœurs de l’immaculée Conception, Cointe-lez-Liége).
La ligne d’horizon se trouve au-dessus de
l’appareil; elle est marquée du point de vue V
vers lequel convergent les fuyantes a c b d,
parce que le spectateur est placé en face de la
théière selon la ligne d’axe o V.
On tracera l’horizontale a b, marquée en son
milieu, du point o. On mènera des fuyantes au
point de vue par ces trois points. Du point a
on dirigera une fuyante vers le point de fuite,
à droite. Cette fuyante déterminera la profon-
deur perspective du carré en coupant la ligne
b V en d. Une horizontale c d, menée par ce
point d donnera le carré perspectif dont le cen-
tre se trouve à l’intersection de ses diagonales.
Une horizontale e f, passant par cette intersec-
tion, marquera les points de contact de la base
de la théière avec le carré.
Un deuxième cercle, tracé un peu au-dessous
du premier, donnera l’épaisseur de la couronne
légèrement en saillie qui garnit le fond de l’ap-
pareil et le renforce.
On déterminera ensuite la hauteur du réci-
pient et l’on construira le carré perspectif
1. 2. 3. 4 comme ci-dessus. La ligne 5 6, pas-
sant par l’intersection de la fuyante o V et de
la fuyante 1. 4 (vers le point de fuite), don-
nera les points de contact du cercle, en sa plus
grande largeur apparente, avec le carré. Un
deuxième cercle parallèle au premier marquera
l’épaisseur de la paroi. On remarquera que cette
épaisseur paraît plus considérable près de la ligne
1.2, que vers la ligne 3.4, parce qu’elle se trouve
plus près du spectateur en ce premier point.
Le bouton du couvercle se trouve situé sur
les lignes 5. 6 et o V.
Anse et goulot.
Il importe de remarquer les lignes d’attache
de l’anse et du goulot. Ces deux détails se trou-
vent opposés l’un à l’autre selon la ligne m n
pour le cas présent. On verra donc l’attache de
l’anse sur le récipient tandis que l’attache du
goulot sera invisible. L’attache de l’anse se fait
de plus selon la courbe du récipient. On remar-
quera le petit talon, en t, qui assure le maintien
en équilibre de la théière remplie de liquide.
Ombres.
Les ombres seront placées à droite de l’objet
et en dessous des reliefs, à moins que la lumière
n’atteigne la théière selon une autre direction.
TRAVAIL MANUEL == JEUNES FILLES
Un angle de nappe à thé. (fig.)
Avec les cerises, décorer un angle de nappe
à thé. — Dessiner la bordure légèrement échan-
crée ; tracer l’angle droit à quelques centimè-
tres du bord et d’un arc de cercle limiter le
motif que l’on pourra exécuter en broderie Ri-
chelieu ou en simple broderie au point de chaî-
nette avec de la soie de couleur : vert et rouge,
ou tout simplement rouge.
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Une théière.
Description. — Cet ustensile varie à l’infini
dans ses formes; il comporte toujours un réci-
pient muni d’une anse et d’un goulot. Le gou-
lot est opposé à l’anse pour la commodité du
service. Un couvercle, maintenu au moyen d’une
rainure à cran d’arrêt, ferme hermétiquement
la théière.
On remarquera que le goulot présente une
ouverture un peu allongée, plus ou moins
ovoïde et que sa hauteur ne dépasse pas le ni-
veau possible et maximum du liquide dans la
théière.
Mise en perspective.
(D’après un dessin de Mlle S. Derroy. Pensionnat des
Sœurs de l’immaculée Conception, Cointe-lez-Liége).
La ligne d’horizon se trouve au-dessus de
l’appareil; elle est marquée du point de vue V
vers lequel convergent les fuyantes a c b d,
parce que le spectateur est placé en face de la
théière selon la ligne d’axe o V.
On tracera l’horizontale a b, marquée en son
milieu, du point o. On mènera des fuyantes au
point de vue par ces trois points. Du point a
on dirigera une fuyante vers le point de fuite,
à droite. Cette fuyante déterminera la profon-
deur perspective du carré en coupant la ligne
b V en d. Une horizontale c d, menée par ce
point d donnera le carré perspectif dont le cen-
tre se trouve à l’intersection de ses diagonales.
Une horizontale e f, passant par cette intersec-
tion, marquera les points de contact de la base
de la théière avec le carré.
Un deuxième cercle, tracé un peu au-dessous
du premier, donnera l’épaisseur de la couronne
légèrement en saillie qui garnit le fond de l’ap-
pareil et le renforce.
On déterminera ensuite la hauteur du réci-
pient et l’on construira le carré perspectif
1. 2. 3. 4 comme ci-dessus. La ligne 5 6, pas-
sant par l’intersection de la fuyante o V et de
la fuyante 1. 4 (vers le point de fuite), don-
nera les points de contact du cercle, en sa plus
grande largeur apparente, avec le carré. Un
deuxième cercle parallèle au premier marquera
l’épaisseur de la paroi. On remarquera que cette
épaisseur paraît plus considérable près de la ligne
1.2, que vers la ligne 3.4, parce qu’elle se trouve
plus près du spectateur en ce premier point.
Le bouton du couvercle se trouve situé sur
les lignes 5. 6 et o V.
Anse et goulot.
Il importe de remarquer les lignes d’attache
de l’anse et du goulot. Ces deux détails se trou-
vent opposés l’un à l’autre selon la ligne m n
pour le cas présent. On verra donc l’attache de
l’anse sur le récipient tandis que l’attache du
goulot sera invisible. L’attache de l’anse se fait
de plus selon la courbe du récipient. On remar-
quera le petit talon, en t, qui assure le maintien
en équilibre de la théière remplie de liquide.
Ombres.
Les ombres seront placées à droite de l’objet
et en dessous des reliefs, à moins que la lumière
n’atteigne la théière selon une autre direction.
TRAVAIL MANUEL == JEUNES FILLES
Un angle de nappe à thé. (fig.)
Avec les cerises, décorer un angle de nappe
à thé. — Dessiner la bordure légèrement échan-
crée ; tracer l’angle droit à quelques centimè-
tres du bord et d’un arc de cercle limiter le
motif que l’on pourra exécuter en broderie Ri-
chelieu ou en simple broderie au point de chaî-
nette avec de la soie de couleur : vert et rouge,
ou tout simplement rouge.
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