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Le dessin à l'école et dans la famille: revue d'éducation esthétique — 4.1925/​1926

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No. 2 (1er novembre 1925)
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https://doi.org/10.11588/diglit.43076#0052
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à bonne fin. En tout cas, si la pâte employée
durcissait avant l’achèvement du travail, on
pourrait l’humecter et lui rendre la malléabi-
lité indispensable au succès.
Votre pâte étant préparée, vous emplissez les
creux formés par le repoussage, en ayant soin
de mettre plus de pâte là où vous désirez un
relief plus accentué. Ce travail achevé vous col-
lez une feuille fie papier léger sur la pâte afin
que celle-ci n’adhère pas au marbre ou au verre
sur lequel vous la poserez pour le modelage.
Soit cette fleur de pavot qu'il s’agisse de re-
produire (fig.). Vous avez déjà exécuté les opé-
rations indiquées ci-dessus: esquisse et calque
au verso et au recto ; incision de la silhouette
extérieure du dessin ; écartement des lèvres de
l’incision; repoussage des surfaces à bourrer;
bourrage„ Il reste à modeler.
Votre cuir convenablement bourré se trouve
sur le marbre et vous présente le recto, l’en-
droit, sur lequel vous allez travailler.
Avec un ébauchoir vous établissez les gran-
des masses de votre sujet, les creux les plus pro-
noncés. Le doigt peut servir quelquefois pour
aplatir les fonds. Vous arrivez assez rapidement
à établir ces reliefs les plus importants et les
creux les plus prononcés soit, dans le sujet qui
nous occupe, la pa. t'i médiane des feuilles et
l’intérieur des fleurs.

Lorsque vous aurez ainsi établi les masses
et gardé en relief les saillies que vous voulez
conserver, vous passez aux détails : nervures,
dentelures, séparation des pétales, dessin des
étamines, etc.
Il arrive qu’en travaillant une partie du sujet,
la partie voisine se déforme quelque peu et que
le trait perde de sa netteté et le modelé de sa
vigueur. Il ne faut pas craindre de revenir plu-
sieurs fois sur le travail déjà fait pour ramener
le modelé à sa valeur définitive.
Lorsque votre sujet vous paraîtra suffisam-
ment modelé, (pie les différents reliefs vous
sembleront bien au point, vous sertirez les con-
tours, vous supprimerez, de-ci, de-là, quelques
duretés, vous affermirez, par ailleurs, certains
détails et marquerez le serti d’un trait plus net.
Le fond du sujet ne peut, rester tout uni; il
convient de lui donner un peu d’agrément, au
moyen de dessins qu’on y imprime aisément. Les
marchands d’articles spéciaux pour le travail du
cuir fournissent des outils terminés par une
forme : étoile, fleurettes, cercles, triangles, or-
nements variés. Un < oup de marteau appliqué
légèrement sur l’outil grave le dessin dans le
cuir. On obtient am i les fonds décorés avec
agrément lorsque l’on préfère ne pais les laisser
unis.
(A suivre).

Compositions de novembre Compositions mensuelles

Cours A. — Avec la fleur de mauve (voir
Cours A) décorer un couvercle de boîte ronde
de huit centim. de diamètre.
Cours H. — Composer un motif pour décoration
d’un petit plateau, dessous de flacon, de
12 centim. de diamètre avec une marguerite,
fleur et feuilles, et un insecte au choix.
Cours C. — Composer une frise pour peinture
décorative avec des capucines, fleurs, feuilles,
boutons : 10 centim. de hauteur (environ)
sur une longueur au choix, suffisante pour un
motif au moins.
Cours supérieur. — Esquisser largement une
petite scène : cueillette de fleurs, par deux
enfants.

M. Augustinus Lucien, Meldert-lez-Tirlemont.
Paysage au trait. Dessin moderne d’une bonne ob-
servation. Ménager quand même les valeurs des divers
plans et veiller à ce que les lignes du dessin ne con-
trarient pas la perspective: 8+'7 1/2 = 1 ü 1/2 points.
Fig. 1.


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Imprimé par Desclée, De Brouwer et Oie, Bruges (Belgique)
 
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