DOI Heft:
No. 3 (1er décembre 1925)
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Histoire de l’Art
L’ART ROMAIN (Suite).
Les monuments d’Europe.
L’époque des Antonins vit s’élever
une quantité considérable de monu-
ments. La tranquillité régnant partout,
le luxe privé aussi bien que le luxe pu-
blic purent se donner libre carrière.
Orange construisit ses ares de triomphe ;
Nîmes et Arles bâtirent des amphithéâ-
tres et des arènes (fig. 1) dont il existe
des ruines imposantes. Les villes de
Trêves, Pola, Ihllebonne, Arènes (près
Vendôme), suivirent leur exemple.
Orange, Néris (Allier) élevèrent des
théâtres. Arles a conservé les restes d’un
semblable monument dont on admire les
vastes proportions.
On trouve encore à Trêves un monu-
ment de cette époque, la Porta Nigra
(fig. 2), ainsi nommée à cause de sa cou-
leur noire et qui reste le plus important
des monuments romains que possède
l’Allemagne.
Parmi les aqueducs, les plus remar-
quables sont ceux de Ségovie qui mesu-
rait trente-quatre mètres de hauteur et
s’étendait sur une longueur de huit cent
soixante-douze mètres ; le pont du
Gard qui supporte un aqueduc condui-
sant à Nîmes les eaux de la rivière
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L’ART ROMAIN (Suite).
Les monuments d’Europe.
L’époque des Antonins vit s’élever
une quantité considérable de monu-
ments. La tranquillité régnant partout,
le luxe privé aussi bien que le luxe pu-
blic purent se donner libre carrière.
Orange construisit ses ares de triomphe ;
Nîmes et Arles bâtirent des amphithéâ-
tres et des arènes (fig. 1) dont il existe
des ruines imposantes. Les villes de
Trêves, Pola, Ihllebonne, Arènes (près
Vendôme), suivirent leur exemple.
Orange, Néris (Allier) élevèrent des
théâtres. Arles a conservé les restes d’un
semblable monument dont on admire les
vastes proportions.
On trouve encore à Trêves un monu-
ment de cette époque, la Porta Nigra
(fig. 2), ainsi nommée à cause de sa cou-
leur noire et qui reste le plus important
des monuments romains que possède
l’Allemagne.
Parmi les aqueducs, les plus remar-
quables sont ceux de Ségovie qui mesu-
rait trente-quatre mètres de hauteur et
s’étendait sur une longueur de huit cent
soixante-douze mètres ; le pont du
Gard qui supporte un aqueduc condui-
sant à Nîmes les eaux de la rivière
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