COURS C
Emploi décoratif de l’aconit.
L’aconit est une plante qui appartient à la
famille des renonculacées. On l’appelle vulgai-
rement le char de Vénus. C’est une belle plante
vivace, à racine pivotante, à tige haute de un
mètre, portant des feuilles découpées d’un vert
sombre et des fleurs bleues disposées en pani-
cule (en grappe). L’aconit >se rencontre dans
les régions montagneuses de l’Europe centrale
et du sud de la Sibérie ; il croît dans les terrains
humides. On le cultive comme plante d’orne-
ment mais il cause souvent des empoisonne-
ments ; son suc est un poison narcotico-âcre très
violent. A forte dose il est mortel.
Cette plante est commune près d’Héraclée,
dans le Pont, où se trouvait la caverne par la-
quelle Hercule descendait aux Enfers, de là
l’origine fabuleuse attribuée à l’aconit qui serait
né de l'écume du chien Cerbère lorsque Hercule
lui étreignit fortement la gorge et l’arracha aux
enfers.
L’aconit était le principal ingrédient des poi-
sons préparés par Médée. Les Gaulois et les
Germains trempaient leurs flèches dans son suc
pour les empoisonner.
La médecine emploie les feuilles et les racines
d’aconit sous forme d’extrait aqueux ou alcoo-
lique, de teinture alcoolique ou éthérée, ou
d’alcoolature. Ces produits sont préconisés con-
tre le rhumatisme articulaire, les névralgies
faciales, la sciatique, les maux de dents, etc. Ces
préparations pharmaceutiques s’altèrent facile-
ment. L’homœopathie emploie l’aconit contre
la suractivité dans la circulation artérielle et les
hémorragies.
Symbolisme : Fausse nécessité.
Fig. 1. — La plante naturelle.
Fig. 2. — La fleur stylisée, plan et profil.
Fig. 3.—La feuille stylisée.
Fig. 4. —Un cadre en métal repoussé.
Tracer l’axe vertical du motif puis la cir-
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Emploi décoratif de l’aconit.
L’aconit est une plante qui appartient à la
famille des renonculacées. On l’appelle vulgai-
rement le char de Vénus. C’est une belle plante
vivace, à racine pivotante, à tige haute de un
mètre, portant des feuilles découpées d’un vert
sombre et des fleurs bleues disposées en pani-
cule (en grappe). L’aconit >se rencontre dans
les régions montagneuses de l’Europe centrale
et du sud de la Sibérie ; il croît dans les terrains
humides. On le cultive comme plante d’orne-
ment mais il cause souvent des empoisonne-
ments ; son suc est un poison narcotico-âcre très
violent. A forte dose il est mortel.
Cette plante est commune près d’Héraclée,
dans le Pont, où se trouvait la caverne par la-
quelle Hercule descendait aux Enfers, de là
l’origine fabuleuse attribuée à l’aconit qui serait
né de l'écume du chien Cerbère lorsque Hercule
lui étreignit fortement la gorge et l’arracha aux
enfers.
L’aconit était le principal ingrédient des poi-
sons préparés par Médée. Les Gaulois et les
Germains trempaient leurs flèches dans son suc
pour les empoisonner.
La médecine emploie les feuilles et les racines
d’aconit sous forme d’extrait aqueux ou alcoo-
lique, de teinture alcoolique ou éthérée, ou
d’alcoolature. Ces produits sont préconisés con-
tre le rhumatisme articulaire, les névralgies
faciales, la sciatique, les maux de dents, etc. Ces
préparations pharmaceutiques s’altèrent facile-
ment. L’homœopathie emploie l’aconit contre
la suractivité dans la circulation artérielle et les
hémorragies.
Symbolisme : Fausse nécessité.
Fig. 1. — La plante naturelle.
Fig. 2. — La fleur stylisée, plan et profil.
Fig. 3.—La feuille stylisée.
Fig. 4. —Un cadre en métal repoussé.
Tracer l’axe vertical du motif puis la cir-
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