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Le dessin à l'école et dans la famille: revue d'éducation esthétique — 4.1925/​1926

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No. 4 (1er janvier 1926)
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https://doi.org/10.11588/diglit.43076#0084
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Pays d’origine des Mages. == Leur nombre.

Saint Mathieu fait venir d’Orient les Mages.
Saint Clément d’Alexandrie et saint Cyrille
d’Alexandrie les font venir de la Perse.


Les Pères supposent que les Mages étaient
au nombre de trois. Cette hypothèse repose sur

la nature de leurs présents : l’or, l’encens et la
myrrhe. La tradition syrienne et arménienne
fixe à douze le nombre des Mages, mais les plus
anciens monuments n’en mentionnent que trois.
Des peintures du cimetière des saints Pierre et
Marcellin ne représentent que deux Mages au-
près de l’Enfant Jésus. On en trouve quatre au
cimetière de Domitille. Ces personnages ne sont
pas habillés en rois ; ils portent le bonnet phry-
gien et le costume des riches Persans.
Leurs noms.
Un manuscrit de la fin du VIIe siècle (Bibl.
Nat. de Paris), appelle les Mages : Bithisares,
Melchior et Gathaspa. Un auteur italien du
commencement du IXe siècle les nomme Cas-
par, Balthasar, Melchior. On a cherché en eux
les représentants des trois races qui descendent
de Noé : Balthasar représenterait les descen-
dants de Sem qui peuplèrent la Chaldée. Mel-
chior représenterait les hommes du Midi, Egyp-
tiens et Ethiopiens, fils de Chain. Caspar, ha-
bitant les bords de la Caspienne, représenterait
la race de Japbet. Il n’existe pourtant aucune
raison de croire qùe les Mages soient venus de
pays différents ; ils représentaient, tous les trois,
le genre humain devant le Sauveur.
Les Mages arrivèrent à Bethléem au temps
du roi Héfode qui mourut à Jéricho vers la fin
de mars de 749 ou au commencement de 750.
Les Mages purent se trouver à Jérusalem en
749. La date de l’Epiphanie, treize jours après
Noël, ne marque rien à ce sujet; au commen-
cement du IVe siècle les Eglises d’Orient célé-
braient, le six janvier, la naissance du Sauveur,
son adoration par les Mages et son baptême.
En Occident, à la même époque, la fête de Noël
se célébrait le vingt-cinq décembre. Les Mages
ne sont pas venus à Bethléem avant la Présen-
tation au temple, parce que l’éveil étant donné
à Hérode, cette présentation eut été impos-
sible. Le massacre des Saints Innocents, qui
eut lieu deux ans après la Nativité, suivit la
visite des Mages.
L’étoile apparut aux Mages à Noël ; il leur
fallût le temps de préparer leur voyage qu’ils
firent à dos de chameau. Ils pouvaient parcou-
rir de cinquante à soixante kilomètres par
jour ; ils durent paraître à Jérusalem de trois
à quinze mois après la Nativité.
Les Mages ne trouvèrent plus l'enfant dans
une étable mais dans une maison ; ils l’adorèrent
et lui offrirent leurs présents auxquels on attri-
bue un symbolisme, puis ils retournèrent dans
leur pays, mais avertis par un ange, ils prirent,

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