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Le dessin à l'école et dans la famille: revue d'éducation esthétique — 4.1925/​1926

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No. 5 (1er février 1926)
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https://doi.org/10.11588/diglit.43076#0105
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Histoire de l’Art

L’ART ROMAIN (Suite).

Monuments d’Asie. == Baalbek \
A l’époque des Antonins, Baalbek
devint un centre architectural de pre-
mière importance. Les formes classiques
de la Grèce s’y retrouvent, mêlées aux
dimensions colossales de Ninive et de
Babylone. L’origine de Baalbek se perd
dans la nuit des temps. Il est probable
que cette ville, l’IIéliopolis des Grecs,
était déjà connue des Grecs et célèbre
par ses sanctuaires dédiés à Vénus et au

l’Orient. Constantin transforma un de
ces sanctuaires en basilique et plus tard
Théodose renversa le plus vaste de ces
temples.
Le nom de Baalbek vient de Baal, le
plus grand des dieux phéniciens ; c’était
le Zeus, le Jupiter des Grecs, le Jupiter
Belus des Chaldéens, le Melkart ou
PHéraclès des Tyriens connu aussi sous
le nom de Saturne, de Kronos, d’Hélios
ou de Soleil. C’est dans le Liban que se
trouvait le plus répandu le culte de Baal.


Vue générale de Baalbek

Soleil. C’était un lieu de transit pour les
marchandises de l'Asie orientale et de la
Syrie. Au II6 siècle Baalbek était déjà
réduite à l’état de colonie romaine. An-
tonin le Pieux y éleva, à Jupiter et peut-
être à toutes les divinités, un temple
considéré comme une des merveilles de

Baalbek veut dire temple de Baal. (Bek,
Baki, le temple). La tradition arabe
prétend que c’est Salomon qui fut le fon-
dateur de Baalbek.
1. Baalbek, ancienne Héliopolis, en Syrie, à 80 ki-
lomètres de Damas, dans la région du grand Hermon.

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