par le peuple autant que par les grands sei-
gneurs.
Bientôt, parée de toute sa gloire et rayon-
nante d’une splendeur jusque-là inconnue, la
noble enluminure sera attaquée en pleine pros-
périté, par la maussade et démocratique impri-
merie. Celle-ci, apportant des formules neuves,
ruina tous les moyens de sa rivale ; elle dépouilla
le livre de sa riche ornementation, le vulgarisa,
exposant ainsi la pensée humaine à tous les
hasards des rencontres sans souci du respect qui
est du au plus précieux des dons accordés à
l’homme par la divine Providence.
L’enluminure, vaincue par l’imprimerie, fail-
lit succomber. La frivole Renaisssance lui porta
le coup de grâce en la réduisant à l’état de sim-
ples cadres ou de portiques linéaires sans goût
ni beauté qui servaient de prétextes à l’expo-
sition de figures grimaçantes ou de mièvres
cariatides.
De nos jours l’enluminure cherche à repren-
dre une place honorable dans le livre ; elle ne
retrouvera plus sa splendeur d’autrefois mais
des amateurs intelligents autant qu’habiles tire-
ront parti des modèles anciens et sauront créer
des motifs sérieux et de bon goût.
(A suivre).
COURS A
Décor de la circonférence.
Fig. 1. — Décrire un cercle de six centim.
de rayon et le diviser en quatre parties égale^
par des diamètres qui se coupent à angles droits.
Diviser le rayon O A en trois parties égales ei
faire passer une circonférence par le point 1.
Du centre O décrire deux circonférences con-
centriques dont l’une sera égale au tiers de O A
et l’autre, intérieure, distante de quelques mil-
lim. de la précédente. Même opération en pre-
nant pour centres les points 1. 2. 3, 4.
Tracer une couronne qui passera sous les cer-
cles décrits et dont la largeur sera de un centim.
Ombrer ou colorier à volonté selon le croquis.
Fig. 2. — Tracer une circonférence comme
— 108
gneurs.
Bientôt, parée de toute sa gloire et rayon-
nante d’une splendeur jusque-là inconnue, la
noble enluminure sera attaquée en pleine pros-
périté, par la maussade et démocratique impri-
merie. Celle-ci, apportant des formules neuves,
ruina tous les moyens de sa rivale ; elle dépouilla
le livre de sa riche ornementation, le vulgarisa,
exposant ainsi la pensée humaine à tous les
hasards des rencontres sans souci du respect qui
est du au plus précieux des dons accordés à
l’homme par la divine Providence.
L’enluminure, vaincue par l’imprimerie, fail-
lit succomber. La frivole Renaisssance lui porta
le coup de grâce en la réduisant à l’état de sim-
ples cadres ou de portiques linéaires sans goût
ni beauté qui servaient de prétextes à l’expo-
sition de figures grimaçantes ou de mièvres
cariatides.
De nos jours l’enluminure cherche à repren-
dre une place honorable dans le livre ; elle ne
retrouvera plus sa splendeur d’autrefois mais
des amateurs intelligents autant qu’habiles tire-
ront parti des modèles anciens et sauront créer
des motifs sérieux et de bon goût.
(A suivre).
COURS A
Décor de la circonférence.
Fig. 1. — Décrire un cercle de six centim.
de rayon et le diviser en quatre parties égale^
par des diamètres qui se coupent à angles droits.
Diviser le rayon O A en trois parties égales ei
faire passer une circonférence par le point 1.
Du centre O décrire deux circonférences con-
centriques dont l’une sera égale au tiers de O A
et l’autre, intérieure, distante de quelques mil-
lim. de la précédente. Même opération en pre-
nant pour centres les points 1. 2. 3, 4.
Tracer une couronne qui passera sous les cer-
cles décrits et dont la largeur sera de un centim.
Ombrer ou colorier à volonté selon le croquis.
Fig. 2. — Tracer une circonférence comme
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