Le dessin à l'école et dans la famille: revue d'éducation esthétique (4.1925/1926)

défilent le serpent, P aspic des Ecritures,
le scorpion, le loup, le léopard dénoncé
par saint Mélithon 1 comme se référant
à Pantechrist, le tigre, l’hyène, le cha-
cal, l’ours, le sanglier qui, dans les psau-
mes, ravage les vignes du Seigneur, le
renard, qualifié de persécuteur hypo-
crite par Pierre de Oapoue, de suppôt de
l’hérésie par Raban Maur ; les autres
fauves, puis le pourceau, le crapaud, en-
gin des maléfices, le bouc, portrait de
Satan même, le chien, le chat, l’âne,
1. Mélithon ou Méliton (IIe siècle), évêque cle Sardes,
apologiste chrétien.

sous les formes desquels le diable s’é-
bruite dans les procès de sorcellerie du
moyen-âge ; la sangsue honnie par l’ano-
nyme de Clair vaux ; le corbeau qui sortit
de l’arche et ne revint pas ; il exprime la
malice, et la colombe, qui revint, la
vertu, dit saint Ambroise b
Tous ces symboles, en eux-mêmes, ne
sont pas laids ; ils appartiennent à la lai-
deur par le vice qu’ils représentent.
(A suivre).
1. Huysmans. La cathédrale.


La figure humaine


Personnage assis.
Cette attitude permet les
positions les plus variées. On
remarquera que le personnage
tient un genou en ses mains
et que son pied repose sur un
plan surélevé, légèrement in-
cliné. Le buste penché en avant
amène la flexion, de l’épine dor-
sale. On tiendra compte de
ces observations pour le tracé
du schéma et dans l’exécution
définitive.

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