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Le dessin à l'école et dans la famille: revue d'éducation esthétique — 4.1925/​1926

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Nos. 11,12 (1er août-sept. 1926)
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https://doi.org/10.11588/diglit.43076#0260
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POUR LES VACANCES

Comment l’on peindra des fleurs à la gouache.

La peinture des fleurs à la gouache offre des
ressources très intéressantes et d’un bel effet
très riche et fort décoratif.
Choisissez par exemple une rose et un pavot
que représente notre fig. 1.
Vous tracerez votre dessin au crayon si vous


dessinez sur papier, à la craie ou à la sanguine
si vous peignez sur étoffe de couleur, puis vous
passerez les tons locaux ; lorsqu’ils seront secs
vous masserez nettement les demi-teintes.
Pour poser le9 tons locaux, de fond, on pro-
cède rapidement en se servant d’un pinceau
assez gros. On évitera de passer et repasser
sur les tons posés pour ne pas les délayer et pour

que les couches ainsi superposées ne produisent
des épaisseurs capables de se boursoufler ce qui
donnerait un vilain aspect à la peinture.
Pour que les teintes à la gouache ne sèchent
pas trop vite on peut les additionner de quelques
gouttes de glycérine, sans exagération. Vous
indiquerez les ombres, légèrement
comme on le voit sur les boutons de
rose et sur les feuilles, en accentuant
un peu les parties vigoureuses comme
le cœur de la rose, les tiges, etc.
Nous employonsi ici un fond noir,
mais en pratique on n’use pas du fond
noir à moins que ce ton ne soit la cou-
leur du tissu sur lequel on travaille.
En général, d’après Léonard de Vinci,
« le fond doit être, dans sa portion
éclairée, plus coloré que la partie om-
brée, dans son ombre ». D’ordinaire
on dispose l’ensemble de manière que
sa partie éclairée se rencontre avec la
portion la plus obscure du fond et que
la partie la plus ombrée se détache sur
le fond clair.
Pour peindre les fonds rapidement
vous vous servirez d’un pinceau rond,
pansu, assez gros, de manière que vous
puissiez procéder rapidement sans re-
touches.
Lorsque cette première partie de
votre travail sera achevée vous passe-
rez les ombres mais sans poser encore
les grandes vigueurs. Vous obtiendrez
l’effet que donne la fig. 2. Les ombres
et les lumières sont déjà franchement
accusées. Vous poserez ensuite les dé-
tails et les vigueurs. A Laide de glacis
vous ferez disparaître les duretés, puis
vous aviverez les lumières au moyen
de petites touches plus ou moins colorées qui
les feront vibrer. Vous obtiendrez le résultat
que donne la fig. 3 et votre peinture sera ter-
minée 1.

1. D’après R. de i,a Horie. Le coloriste enlumineur,
Desclée, De Brouwer et ClR, à Bruges.

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