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Le dessin à l'école et dans la famille: revue d'éducation esthétique — 5.1926/​1927

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No. 1 (1er octobre 1926)
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https://doi.org/10.11588/diglit.43079#0007
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emplacement on éleva des temples chré-
tiens. Il put y avoir des exceptions et
quelques basiliques païennes purent de-
venir des églises livrées au culte du vrai
Dieu.

La basilique chrétienne primitive.
La basilique chrétienne primitive fut
bâtie sur un plan assez vaste pour qu’elle
pût contenir les multitudes et les grou-
per selon l’ordre établi par l’Eglise sans
nuire au déploiement des pompes de la
religion devenue celle de l’Etat.
Les basili-
ques païennes
étaient ordi-
nairement bâ-
ties en bordu-
re d’une pla-
ce publique,
sur le Forum ;
les chrétiens
éloignèrent
leurs églises
de tout tumul-
te et les firent
précéder d’une
cour carrée en-
tourée de por-
tiques, à l’in-
star de l’a-
trium privé et
qui porta le
même nom.
Cette cour
donnait asile à
une catégorie
spéciale de fi-
dèles qui ne pouvaient encore pénétrer
dans le temple.
On retrouve cette disposition dans
l’église Saint-Ambroise de Milan et dans
la basilique Saint-Antoine de Padoue.


©
Atrium.

\AnteporlkuP',

4. Plan de la basilique païenne
appropriée au culte chrétien

La basilique avait la forme d’un rec-
tangle allongé ; elle comprenait généra-
lement trois nefs et une abside. TTn
portique extérieur, an te portions, qui
servait à abriter les mendiants, donnait
accès à la cour, ou atrium, appelée aussi
impluvium ou paradisus ; c’est de ce
dernier nom qu’est venu le mot français
parvis, qui dénomme encore les places
publiques devant l’entrée principale de
certaines cathédrales (Notre-Dame de
Pai •is). Le nom de Vatrium s’est con-
servé jusqu’à nos jours sous la forme
aître ou âtre, donné aux cimetières en-
tourant nos églises anciennes.
L’atrium était bordé, de trois ou
quatre côtés, de galeries couvertes mu-
nies de balustrades ou cancels. Au cen-
tre s’élevait une fontaine, où les fidèles
se lavaient les mains et le visage avant
d’entrer dans le temple.
Parfois, à l’entrée du temple, appa-
raît un portique intérieur nommé nar-
theoc, occupé par les personnes qui
n’étaient admises qu’à suivre une partie
de l’office.
Au siècle suivant le narthex est rejeté
dehors et forme un. des côtés du por-
tique de l'atrium ; il devient un vestibule
formé parla partie du portique adossée
à la façade (Basilique de Saint-Jean-de-
Latran et de Saint-Paul-hors-les-murs).
C’est au narthex que se donnaient les
absoutes et que se consacraient les
mariages.
Des portes, ordinairement au nombre
de trois, donnaient accès dans la basi-
lique proprement dite habituellement
divisée en trois nefs par deux rangées
de colonnes, et quelquefois en cinq nefs
comme à Saint-Paul-hors-les-murs.
(A suivre).
 
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