DOI Heft:
No. 1 (1er octobre 1926)
DOI Seite / Zitierlink:https://doi.org/10.11588/diglit.43079#0023
apparence de faiblesse, l’idée de grâce et de
souplesse. L’enchevêtrement du chèvrefeuille et
des lianes signifiait l’attachement réciproque,
l’affection conjugale (fig. 2).
Les couleurs prirent également un caractère
symbolique. La couleur violette, adoptée par
l’Episcopat, convenait à
la majesté imposant le
respect par la seule force
morale ; le rouge signi-
fiait le courage ; le bleu,
la loyauté; le jaune, l'é-
clat. Le noir représentait
la honte, le déshonneur.
Dans 1a. blancheur im-
maculée du lys, dans son
fig. 5. Monogramme du Christ , i, • , 1 a
sculpté sur un tombeau des port altier, dans la grâce
Catacombes de son ca]ice qs virent la
pureté unie à la beauté,
h la fierté. Us firent de cette fleur l’emblème de
la vertu, de l’autorité, de la puissance souve-
raine. (fig. 3.)
Dans le cercle, figure qui n’a ni commence-
ment ni fin, les enlumineurs virent un attribut
de la divinité. Ils ont couronné la face de Dieu
d’un nimbe de cette forme de même qu’ils en
ont enveloppé le triangle, symbole de la Sainte
Trinité (fig. 4).
Les premiers Chrétiens, dans le décor des
Catacombes, ont également encerclé le mono-
gramme du Christ, (fig. 5.) Dans les blancs
pétales de la pâquerette, ils virent le rayonne-
ment des vertus, l’image de diverses actions
produites par une même pensée, ou encore l’in-
dication du partage du temps.
Dans les plantes vivaces, le lierre et le houx
aux piquants agressifs, ils virent le symbole de
la lutte que l’homme doit soutenir ici-bas. On
retrouve ces feuilles dans l’ornementation des
manuscrits et diversement stylisées, aussi bien
que dans le décor métallique des châsses, des re-
liquaires, des grilles des cathédrales, (fig. 6.)
Le quatre-feuille, petite fleur si commune
dans les bois au printemps, et si modeste, four-
nit aux architectes, sculpteurs et enlumineurs
un diagramme intéressant que l’on retrouve
partout, (fig. 7.)
Cette autre fleur, géranium sauvage, qui em-
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souplesse. L’enchevêtrement du chèvrefeuille et
des lianes signifiait l’attachement réciproque,
l’affection conjugale (fig. 2).
Les couleurs prirent également un caractère
symbolique. La couleur violette, adoptée par
l’Episcopat, convenait à
la majesté imposant le
respect par la seule force
morale ; le rouge signi-
fiait le courage ; le bleu,
la loyauté; le jaune, l'é-
clat. Le noir représentait
la honte, le déshonneur.
Dans 1a. blancheur im-
maculée du lys, dans son
fig. 5. Monogramme du Christ , i, • , 1 a
sculpté sur un tombeau des port altier, dans la grâce
Catacombes de son ca]ice qs virent la
pureté unie à la beauté,
h la fierté. Us firent de cette fleur l’emblème de
la vertu, de l’autorité, de la puissance souve-
raine. (fig. 3.)
Dans le cercle, figure qui n’a ni commence-
ment ni fin, les enlumineurs virent un attribut
de la divinité. Ils ont couronné la face de Dieu
d’un nimbe de cette forme de même qu’ils en
ont enveloppé le triangle, symbole de la Sainte
Trinité (fig. 4).
Les premiers Chrétiens, dans le décor des
Catacombes, ont également encerclé le mono-
gramme du Christ, (fig. 5.) Dans les blancs
pétales de la pâquerette, ils virent le rayonne-
ment des vertus, l’image de diverses actions
produites par une même pensée, ou encore l’in-
dication du partage du temps.
Dans les plantes vivaces, le lierre et le houx
aux piquants agressifs, ils virent le symbole de
la lutte que l’homme doit soutenir ici-bas. On
retrouve ces feuilles dans l’ornementation des
manuscrits et diversement stylisées, aussi bien
que dans le décor métallique des châsses, des re-
liquaires, des grilles des cathédrales, (fig. 6.)
Le quatre-feuille, petite fleur si commune
dans les bois au printemps, et si modeste, four-
nit aux architectes, sculpteurs et enlumineurs
un diagramme intéressant que l’on retrouve
partout, (fig. 7.)
Cette autre fleur, géranium sauvage, qui em-
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