DOI Heft:
No. 2 (1er novembre 1926)
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.43079#0037
la fabrication. On trouvera, en A, le détail de
la manière dont la couronne retient la toile mé-
tallique. Marquer les cotes principales, après
avoir tracé les ombres (traits forts).
Echelle de reproduction : 20 0/0.
ASPIRANTES
PERSPECTIVE D’UN RATEAU
Description.
Le râteau est un instrument d’agriculture et
de jardinage qui se compose d’un manche en
bois, plus ou moins long, d’une traverse ou
tête, garnie de dents. Ces deux parties peuvent
être en bois ou en métal.
Les râteaux de jardinage ont la tête et les
dents en métal ; les râteaux de fenaison sont
construits fort légèrement d’un bois lisse et
souple (le frêne), et leurs dents, en bois éga-
lement, prennent de plus longues proportions.
On voit des râteaux dont la tête est armée, de
chaque côté, d’une rangée de dents. L’un des
côtés possède des dents plus nombreuses, donc
plus rapprochées, ce qui rend le même outil
propre à divers genres de travaux mais en
augmente le poids.
Manière de dessiner.
Le râteau est appuyé contre un mur. Indi-
quer sommairement ce mur par deux verticales
et les assises de pierres par des fuyantes au
point de vue.
Dessiner le rectangle qui marque le bout de
la tête du râteau et tracer les arêtes visibles
par des fuyantes au point de vue.
Par l’ang le qui touche le sol en d,
une horizontale d b sur laquelle on portera la
longueur de la tête du râteau et son milieu en o.
On portera également de d en 1. 2. 3. 4... l’es-
pace qui sépare les dents.
Par chacune de ces divisions : 1.2.3.0.4.5.6.,
on mènera des fuyantes au point de fuite pris
à volonté, à gauche, sur la ligne d’horizon.
Ces obliques, que l’on relèvera sur la surface
de la tête où s’implantent les dents, marque-
ront la place de celles-ci. Par les points ainsi
obtenus on dessinera les dents plantées norma-
lement à la face antérieure de la tête du râteau.
La première dent, la plus proche de d, déter-
minera la longueur perspective des autres par
une fuyante menée de son extrémité au point
de vue.
Le manche est planté, sur l’axe o, normale-
ment à la surface qui le reçoit. Il s’appuie con-
tre le mur.
Remarque. — Ce râteau, en bois, est un peu
trop massif. Sa tête fort lourde, peut être ré-
duite d’un tiers dans sa section ; le manche un
peu court gagnerait à être allongé d’un cin-
quième environ. On doit pourtant dessiner le
râteau qu’on a sous les yeux, en nature, et dans
ce cas ne pas modifier ses dimensions pour le
rendre plus agréable.
TRAVAIL MANUEL
JEUNES FILLES
Bordure en broderie ou en application
d’étoffe découpée.
On dessinera l’axe de la feuille, puis la feuille
de vigne qui s’inscrit dans un pentagone, et
enfin les fruits.
Dessiner la forme générale de l’oiseau, puis
le détail : bec, pattes, queue.
Si l’on exécute cette composition en étoffe
découpée' on indiquera les plumes des ailes et
de la queue au moyen d’un cordonnet de cou-
leur cousu sur l’étoffe ou bien on dessinera ces
détails au point de tige.
mener
la manière dont la couronne retient la toile mé-
tallique. Marquer les cotes principales, après
avoir tracé les ombres (traits forts).
Echelle de reproduction : 20 0/0.
ASPIRANTES
PERSPECTIVE D’UN RATEAU
Description.
Le râteau est un instrument d’agriculture et
de jardinage qui se compose d’un manche en
bois, plus ou moins long, d’une traverse ou
tête, garnie de dents. Ces deux parties peuvent
être en bois ou en métal.
Les râteaux de jardinage ont la tête et les
dents en métal ; les râteaux de fenaison sont
construits fort légèrement d’un bois lisse et
souple (le frêne), et leurs dents, en bois éga-
lement, prennent de plus longues proportions.
On voit des râteaux dont la tête est armée, de
chaque côté, d’une rangée de dents. L’un des
côtés possède des dents plus nombreuses, donc
plus rapprochées, ce qui rend le même outil
propre à divers genres de travaux mais en
augmente le poids.
Manière de dessiner.
Le râteau est appuyé contre un mur. Indi-
quer sommairement ce mur par deux verticales
et les assises de pierres par des fuyantes au
point de vue.
Dessiner le rectangle qui marque le bout de
la tête du râteau et tracer les arêtes visibles
par des fuyantes au point de vue.
Par l’ang le qui touche le sol en d,
une horizontale d b sur laquelle on portera la
longueur de la tête du râteau et son milieu en o.
On portera également de d en 1. 2. 3. 4... l’es-
pace qui sépare les dents.
Par chacune de ces divisions : 1.2.3.0.4.5.6.,
on mènera des fuyantes au point de fuite pris
à volonté, à gauche, sur la ligne d’horizon.
Ces obliques, que l’on relèvera sur la surface
de la tête où s’implantent les dents, marque-
ront la place de celles-ci. Par les points ainsi
obtenus on dessinera les dents plantées norma-
lement à la face antérieure de la tête du râteau.
La première dent, la plus proche de d, déter-
minera la longueur perspective des autres par
une fuyante menée de son extrémité au point
de vue.
Le manche est planté, sur l’axe o, normale-
ment à la surface qui le reçoit. Il s’appuie con-
tre le mur.
Remarque. — Ce râteau, en bois, est un peu
trop massif. Sa tête fort lourde, peut être ré-
duite d’un tiers dans sa section ; le manche un
peu court gagnerait à être allongé d’un cin-
quième environ. On doit pourtant dessiner le
râteau qu’on a sous les yeux, en nature, et dans
ce cas ne pas modifier ses dimensions pour le
rendre plus agréable.
TRAVAIL MANUEL
JEUNES FILLES
Bordure en broderie ou en application
d’étoffe découpée.
On dessinera l’axe de la feuille, puis la feuille
de vigne qui s’inscrit dans un pentagone, et
enfin les fruits.
Dessiner la forme générale de l’oiseau, puis
le détail : bec, pattes, queue.
Si l’on exécute cette composition en étoffe
découpée' on indiquera les plumes des ailes et
de la queue au moyen d’un cordonnet de cou-
leur cousu sur l’étoffe ou bien on dessinera ces
détails au point de tige.
mener