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Le dessin à l'école et dans la famille: revue d'éducation esthétique — 5.1926/​1927

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No. 2 (1er novembre 1926)
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https://doi.org/10.11588/diglit.43079#0042
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fragments de grandeur naturelle et perdent de
vue l’ensemble; ou bien encore l’école devient

une fabrique, une usine, une exploitation. En
ce cas, il faut satisfaire le client. L’école ne
dirige plus le goût public pour
le ramener à la compréhension
de la Beauté ; c’est l’influence
populaire qui s’exerce sur l’é-
cole, lui impose la production
à bon marché, l’entraîne vers
le caprice et la laideur ! Dans
ces sortes d’ateliers, l’élève
peut apprendre la technique
de sa profession, le métier
d’art lui demeure étranger.
Il reste l’école qu'on a nom-
mée de demi-temps. Le matin,
l’apprenti se rend à l’école
d’art; le soir, il fréquente
l’atelier privé. Ce mode, pré-
conisé de nos jours, a pour ef-
fet de désemparer l’élève qui
se trouve indécis entre deux
enseignements antagonistes.
En classe, il apprend une théo-
rie que la pratique industrielle
contredit. L’atelier moderne
est, en effet, un centre de pro-
duction hâtive où l’on spécia-
lise les capacités. Qu’a-t-il be-
soin de théorie, l’ouvrier qui
va, toute sa vie et avec le meme
outil, façonner la même pièce
d’un ensemble ignoré.
L’école de demi-temps ne
rend de véritables services que
si l’atelier s’inspire de ses
principes, s’il relève de la
même doctrine. C’est le cas de


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