DOI Heft:
No. 2 (1er novembre 1926)
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.43079#0045
Pour les grandes sœurs
UN PAVILLON DE CIBOIRE
Nature et usage.
Le pavillon est un voile blanc qui sert à
couvrir le ciboire, selon le rituel qui prescrit
« de couvrir le ciboire qui renferme les saintes
hosties, d’un voile blanc, « albo vélo ».
Forme.
Toute liberté est laissée pour la forme à don-
ner au pavillon. Les uns prennent la forme cir-
culaire avec un trou au centre, comme celle
que nous donnons (fig.) ; d’autres sont formés
de quatre pans d’étoffes terminés en pointes
triangulaires qui s’assemblent par leurs som-
mets.. D’autres enfin sont simplement découpés
en quatre parties pendantes (en forme de
croix). Les dimensions du pavillon dépendent
de la hauteur du ciboire auquel on le destine.
En aucun cas, il ne doit cacher le pied du ci-
boire.
Matière et couleur.
Le pavillon doit être confectionné avec soin
d’un tissu de soie, d’or ou d’argent. On peut
le rehausser de broderies, de perles, de pein-
tures et de franges. Le pavillon, d’après les
rubriques, ne peut être que de couleur blanche.
Le tissu d’or est admis : il est assimilé au blanc.
Symbolisme.
Le pavillon représente le manteau du divin
Roi, « la tente mystique de son séjour ici-bas1.»
Manière de dessiner.
On tracera d’abord la circonférence exté-
rieure qui limite les redents, puis la circonfé-
rence à laquelle se rattachent les tiges. On
divisera cette circonférence en six. parties éga-
les au moyen du rayon. Sur le rayon A on des-
sinera trois épis; sur la ligne N O, au milieu
du secteur A O B on. dessinera trois autres épis
plus élancées, selon le croquis. Ce pavillon peut
être orné d’épis, uniquement. On peut aussi
faire alterner le motif dessiné en N avec celui
de B raisins et feuilles de vigne.
Si on use uniquement des motifs A N on ob-
tiendra plus de légèreté. Le motif B donne plus
de richesse et de variété et complète le symbo-
lisme.
t. Ornements d’église. — Maison de la Bonne Presse,
rue Bayard, 5, Paris.
45 —
UN PAVILLON DE CIBOIRE
Nature et usage.
Le pavillon est un voile blanc qui sert à
couvrir le ciboire, selon le rituel qui prescrit
« de couvrir le ciboire qui renferme les saintes
hosties, d’un voile blanc, « albo vélo ».
Forme.
Toute liberté est laissée pour la forme à don-
ner au pavillon. Les uns prennent la forme cir-
culaire avec un trou au centre, comme celle
que nous donnons (fig.) ; d’autres sont formés
de quatre pans d’étoffes terminés en pointes
triangulaires qui s’assemblent par leurs som-
mets.. D’autres enfin sont simplement découpés
en quatre parties pendantes (en forme de
croix). Les dimensions du pavillon dépendent
de la hauteur du ciboire auquel on le destine.
En aucun cas, il ne doit cacher le pied du ci-
boire.
Matière et couleur.
Le pavillon doit être confectionné avec soin
d’un tissu de soie, d’or ou d’argent. On peut
le rehausser de broderies, de perles, de pein-
tures et de franges. Le pavillon, d’après les
rubriques, ne peut être que de couleur blanche.
Le tissu d’or est admis : il est assimilé au blanc.
Symbolisme.
Le pavillon représente le manteau du divin
Roi, « la tente mystique de son séjour ici-bas1.»
Manière de dessiner.
On tracera d’abord la circonférence exté-
rieure qui limite les redents, puis la circonfé-
rence à laquelle se rattachent les tiges. On
divisera cette circonférence en six. parties éga-
les au moyen du rayon. Sur le rayon A on des-
sinera trois épis; sur la ligne N O, au milieu
du secteur A O B on. dessinera trois autres épis
plus élancées, selon le croquis. Ce pavillon peut
être orné d’épis, uniquement. On peut aussi
faire alterner le motif dessiné en N avec celui
de B raisins et feuilles de vigne.
Si on use uniquement des motifs A N on ob-
tiendra plus de légèreté. Le motif B donne plus
de richesse et de variété et complète le symbo-
lisme.
t. Ornements d’église. — Maison de la Bonne Presse,
rue Bayard, 5, Paris.
45 —