DOI issue:
No. 4 (1er janvier 1927)
DOI Page / Citation link: https://doi.org/10.11588/diglit.43079#0086
la diagonale. Sur cette diagonale on trouvera
le centre de l’arc qui limite la broderie.
On pourra exécuter ce décor en broderie
Richelieu ou plus simplement en broderie au
point de tige avec des soies de diverses couleurs,
GARÇONS
Une oie en bois découpé.
On dessinera l’oie sur un papier ordinaire et
bon décalquera le dessin sur la planchette à
découper ou sur le carton qui peut remplacer le
bois. A l’aide de la petite scie spéciale on dé-
coupera le contour de l’oiseau. Quelques traits
de scie marqueront les grandes plumes des ailes
très sommairement. On ménagera un bout de
planchette comme support des pieds de roi-
seau. La maigreur des pattes demande quelque
attention dans le découpage.
Un simple trou marquera l’œil de l'oiseau
On peut colorier le bois découpé.
L’estompe et le crayon.
L"estompe, par la facilité même qu’elle donne
pour couvrir promptement de grandes surfaces,
supprime ou du moins diminue la gymnastique
de la main, et par suite le développement de la
finesse du tact. Plus ferme, plus sûr que Les-
tonipe, le crayon transmet mieux les impres-
sions de l’artiste, et les exprime dans leurs
nuances les plus variées. Le crayon est l’instru-
ment intelligent, spirituel, énergique par ex-
cellence. Les grands maîtres du dessin l’ont
toujours, préféré.
Lecoq de Boisbaudran.
Lettres à un jeune professeur.
La copie des modèles.
Les premiers modèles de dessin doivent pou-
voir être copiés très exactement par les com-
mençants ; Limitation attentive et fidèle, étant,
pour eux, le seul moyen d’acquérir la rectitude
qui est la faculté initiale. C’est seulement
d’après la bosse et surtout d’après nature que
peuvent commencer les interprétations; plus
tard, lorsque les jeunes artistes auront déve-
loppé en eux une façon de voir vraiment per-
sonnelle, ils s’éloigneront naturellement et légi-
timement de Limitation exacte.
Lecoq de Boisbaudran.
L’éducation de la mémoire pittoresque.
le centre de l’arc qui limite la broderie.
On pourra exécuter ce décor en broderie
Richelieu ou plus simplement en broderie au
point de tige avec des soies de diverses couleurs,
GARÇONS
Une oie en bois découpé.
On dessinera l’oie sur un papier ordinaire et
bon décalquera le dessin sur la planchette à
découper ou sur le carton qui peut remplacer le
bois. A l’aide de la petite scie spéciale on dé-
coupera le contour de l’oiseau. Quelques traits
de scie marqueront les grandes plumes des ailes
très sommairement. On ménagera un bout de
planchette comme support des pieds de roi-
seau. La maigreur des pattes demande quelque
attention dans le découpage.
Un simple trou marquera l’œil de l'oiseau
On peut colorier le bois découpé.
L’estompe et le crayon.
L"estompe, par la facilité même qu’elle donne
pour couvrir promptement de grandes surfaces,
supprime ou du moins diminue la gymnastique
de la main, et par suite le développement de la
finesse du tact. Plus ferme, plus sûr que Les-
tonipe, le crayon transmet mieux les impres-
sions de l’artiste, et les exprime dans leurs
nuances les plus variées. Le crayon est l’instru-
ment intelligent, spirituel, énergique par ex-
cellence. Les grands maîtres du dessin l’ont
toujours, préféré.
Lecoq de Boisbaudran.
Lettres à un jeune professeur.
La copie des modèles.
Les premiers modèles de dessin doivent pou-
voir être copiés très exactement par les com-
mençants ; Limitation attentive et fidèle, étant,
pour eux, le seul moyen d’acquérir la rectitude
qui est la faculté initiale. C’est seulement
d’après la bosse et surtout d’après nature que
peuvent commencer les interprétations; plus
tard, lorsque les jeunes artistes auront déve-
loppé en eux une façon de voir vraiment per-
sonnelle, ils s’éloigneront naturellement et légi-
timement de Limitation exacte.
Lecoq de Boisbaudran.
L’éducation de la mémoire pittoresque.