Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Overview
Facsimile
0.5
1 cm
facsimile
Scroll
OCR fulltext
Histoire de l’Art
L’ART CHRÉTIEN (suite).

Basilique de Sainte=Marie Majeure
La basilique de Sainte-Marie Majeure,
la plus riche après Saint-Pierre, fut fon-
dée par le pape Libérius Ier en 354. Elle
se dresse au sommet du Mont Esquilin.

sur quarante colonnes ioniques (fig. 1),
provenant du temple de Diane Lucine.
Leurs entablements, interrompus par
des arcades modernes conduisent le re-
gard jusqu’au grand arc triomphal orné
de mosaïques du Ve siècle. La nef est


iig. 1. — Intérieur de Sainte-Marie-Majeure

Après le concile d’Ephèse qui con-
sacra la maternité divine de Marie,
Sixte III restaura la basilique ; au
XIIIe siècle, le pape Nicolas IV refit
l’abside et la décora. Le vaisseau mesure
cent trente mètres de longueur sur
quatre-vingts de largeur et quarante-six
de hauteur. Les trois nefs sont portées

couverte d’un riche plafond en bois à
caissons (le premier qui ait été fait de
ce genre), renouvelé au XVIe siècle.
La basilique est couronnée de deux
dômes entre lesquels se dresse une tour
élancée, la plus haute de Rome, cons-
truite par le pape Grégoire XI, en 1376.
La mosaïque constitue la partie la plus

102 —
 
Annotationen