DOI Heft:
No. 5 (1er février 1927)
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.43079#0120
Mlle Françoise Hervouin. Jolie composition au trait net
et soigné: 81/2 + 8 1/2=17 p. — Mêmes remarques
pour le dessin de Mlle Marie Corbin ; ombrer légèrement
les fonds pour mettre en relief les carrés : 8 1/2+8 1/2 -
17 p. -- Mlles Marthe Olivry et Madeleine Hairault
donnent des compositions plus savantes et compliquées
qu'il faudrait ombrer pour la clarté du décor : 8 1/2+
8 = 161/2 p. — Mlle Marie Daguin varie son décor et
manque un peu de précision dans le dessin: 8 + 8 = 16 p.
— Mlles Yvonne Hairault et Marie Boîtier s’essayent
à des tracés réguliers pleins de bonne volonté: 71/2 +
7 1/2 = 15 p. — MUe Juliette Auberl donne une compo-
sition compliquée et difficile. Ombrer les fonds: 8+
7 1/2 = 15 1/2 points.
Cours B. — Mlle Jeanne Lévêque compose un joli
motif bien dessiné: 8 1/2 + 81/2 = 17 p. — MJles Marie-
Thérèse Martineau, Marie Durai et Simonne Brasset
donnent de bonnes compositions aux formes un peu
lourdes mais agréables: 8+8 = 16 p. — MUe M. J. Ron-
sin compose un bon motif central et ajoute des feuilles
inutiles dans les angles du carreau: 7 1/2+8 = 15 1/2 p.
— MUe Marie-Louise Guilloux multiplie à l’excès les
feuilles et les dispose sans méthode — un peu d’unité
et bon courage: 7 + 7 = 14 points.
Cours C. (Coussin). — MUe Cécile Lévêque dispose
son décor en un motif d’angle bien dessiné un peu
chargé: 8 + 8 1/2 = 16 1/2 p. — ]\[lles Maria Peltier et
Marie Chamaret donnent des compositions assez claires
mais les marrons se posent au petit bonheur, tiges
défectueuses. Veiller à l’unité du sujet : 7 1/2+8 -
15 1/2 points.
Meldert-lez-Tirlemont. L. Àugustinus.
Excellente composition qui conviendrait pour gravure
sur bois. Valeurs bien observées: 8 1/2+9 = 17 1/2 p.
(Fig. 8.)
M. E. Dinet. Les Fléaux de la peinture.
Moyens de les combattre. Un volume in-8°,
huit planches hors-texte. Broché : 18 frs.
Envoi contre mandat-poste de 19 fr. 80 à la
librairie Laurens, J. Bonnafous, suce., rue
de Tournon, 6, Paris (VIe).
Dans cet intéressant ouvrage l’auteur étudie
les « Fléaux » auxquels la peinture est exposée,
soit du fait d’une technique défectueuse ou des
couleurs instables, soit du fait des traitements
dangereux auxquels les tableaux sont trop sou-
vent soumis après leur sortie de l’atelier.
L’auteur recherchant les moyens les plus
sûrs pour combattre le mal, étudie d’abord les
couleurs et les procédés employés par les pein-
tres. Puis, d’après les résultats au point de
vue de la conservation, qu’il constate dans les
œuvres de ces peintres et d’après les expérien-
ces personnelles, indique les procédés et les
couleurs qui doivent être rejetés et ceux qui
peuvent être employés sans inquiétude.
Il tire aussi un enseignement fort utile, au
point de vue esthétique, de cette étude des pro-
cédés de la peinture à l’huile depuis sa nais-
sance avec les Van Eyck, jusqu’à son évolution
dernière avec les « cubistes
Il peut ainsi déterminer les avantages et les
défauts au point de vue plastique des innom-
brables procédés allant depuis la transparence
du vitrail jusqu’à l’opacité du mortier dont la
peinture à l’huile est susceptible.
En indiquant les moyens les plus pratiques
pour reconstituer tous ces procédés, l’auteur
enseigne à ses confrères la meilleure façon, non
d’exécuter d’inutiles pastiches, mais d’utiliser
toutes les ressources si variées de la peinture à
l’huile pour l’expression d’un idéal moderne
suivant le tempérament de chacun d’entre eux.
L’auteur enfin dénonce les désastres occa-
sionnés par les restaurations maladroites qui
parfois arrivent à faire disparaître totalement
lé chef-d’œuvre du maître sous le badigeonnage
d’un ignorant. Il indique dans quelles propor-
tions ces restaurations parfois inévitables peu-
vent être exécutées.
Des illustrations font comprendre par
l’exemple les différents procédés d’exécution et
les différentes « maladies » des tableaux.
120 —
Imprimé psr Désolée De Brouwer et Ole, Bruges (Belgique)
et soigné: 81/2 + 8 1/2=17 p. — Mêmes remarques
pour le dessin de Mlle Marie Corbin ; ombrer légèrement
les fonds pour mettre en relief les carrés : 8 1/2+8 1/2 -
17 p. -- Mlles Marthe Olivry et Madeleine Hairault
donnent des compositions plus savantes et compliquées
qu'il faudrait ombrer pour la clarté du décor : 8 1/2+
8 = 161/2 p. — Mlle Marie Daguin varie son décor et
manque un peu de précision dans le dessin: 8 + 8 = 16 p.
— Mlles Yvonne Hairault et Marie Boîtier s’essayent
à des tracés réguliers pleins de bonne volonté: 71/2 +
7 1/2 = 15 p. — MUe Juliette Auberl donne une compo-
sition compliquée et difficile. Ombrer les fonds: 8+
7 1/2 = 15 1/2 points.
Cours B. — Mlle Jeanne Lévêque compose un joli
motif bien dessiné: 8 1/2 + 81/2 = 17 p. — MJles Marie-
Thérèse Martineau, Marie Durai et Simonne Brasset
donnent de bonnes compositions aux formes un peu
lourdes mais agréables: 8+8 = 16 p. — MUe M. J. Ron-
sin compose un bon motif central et ajoute des feuilles
inutiles dans les angles du carreau: 7 1/2+8 = 15 1/2 p.
— MUe Marie-Louise Guilloux multiplie à l’excès les
feuilles et les dispose sans méthode — un peu d’unité
et bon courage: 7 + 7 = 14 points.
Cours C. (Coussin). — MUe Cécile Lévêque dispose
son décor en un motif d’angle bien dessiné un peu
chargé: 8 + 8 1/2 = 16 1/2 p. — ]\[lles Maria Peltier et
Marie Chamaret donnent des compositions assez claires
mais les marrons se posent au petit bonheur, tiges
défectueuses. Veiller à l’unité du sujet : 7 1/2+8 -
15 1/2 points.
Meldert-lez-Tirlemont. L. Àugustinus.
Excellente composition qui conviendrait pour gravure
sur bois. Valeurs bien observées: 8 1/2+9 = 17 1/2 p.
(Fig. 8.)
M. E. Dinet. Les Fléaux de la peinture.
Moyens de les combattre. Un volume in-8°,
huit planches hors-texte. Broché : 18 frs.
Envoi contre mandat-poste de 19 fr. 80 à la
librairie Laurens, J. Bonnafous, suce., rue
de Tournon, 6, Paris (VIe).
Dans cet intéressant ouvrage l’auteur étudie
les « Fléaux » auxquels la peinture est exposée,
soit du fait d’une technique défectueuse ou des
couleurs instables, soit du fait des traitements
dangereux auxquels les tableaux sont trop sou-
vent soumis après leur sortie de l’atelier.
L’auteur recherchant les moyens les plus
sûrs pour combattre le mal, étudie d’abord les
couleurs et les procédés employés par les pein-
tres. Puis, d’après les résultats au point de
vue de la conservation, qu’il constate dans les
œuvres de ces peintres et d’après les expérien-
ces personnelles, indique les procédés et les
couleurs qui doivent être rejetés et ceux qui
peuvent être employés sans inquiétude.
Il tire aussi un enseignement fort utile, au
point de vue esthétique, de cette étude des pro-
cédés de la peinture à l’huile depuis sa nais-
sance avec les Van Eyck, jusqu’à son évolution
dernière avec les « cubistes
Il peut ainsi déterminer les avantages et les
défauts au point de vue plastique des innom-
brables procédés allant depuis la transparence
du vitrail jusqu’à l’opacité du mortier dont la
peinture à l’huile est susceptible.
En indiquant les moyens les plus pratiques
pour reconstituer tous ces procédés, l’auteur
enseigne à ses confrères la meilleure façon, non
d’exécuter d’inutiles pastiches, mais d’utiliser
toutes les ressources si variées de la peinture à
l’huile pour l’expression d’un idéal moderne
suivant le tempérament de chacun d’entre eux.
L’auteur enfin dénonce les désastres occa-
sionnés par les restaurations maladroites qui
parfois arrivent à faire disparaître totalement
lé chef-d’œuvre du maître sous le badigeonnage
d’un ignorant. Il indique dans quelles propor-
tions ces restaurations parfois inévitables peu-
vent être exécutées.
Des illustrations font comprendre par
l’exemple les différents procédés d’exécution et
les différentes « maladies » des tableaux.
120 —
Imprimé psr Désolée De Brouwer et Ole, Bruges (Belgique)