Cours C
EMPLOI DÉCORATIF DE LA CHËLIDOINE
La chélidoine ou grande éclaire, de la famille
des papavéracées est une plante vivace, à fleurs
jaunes, aux feuilles d’un vert glauque.
La chélidoine (du grec, cliêlidôn, hiron-
delle), est ainsi nommée parce qu’au dire de
Pline, l’hirondelle se servirait du suc de cette
plante pour rendre la vue à ses petits. Le nom
de grande éclaire est une allusion aux préten-
dues propriétés ophthalmiques de la chélidoine.
Cette plante est commune en Europe; on la
trouve le long des haies, sur les vieux murs. Sa
tige et ses feuilles contiennent un suc laiteux,
jaune orange, âcre et caustique, que l’on em-
ploie pour détruire les verrues. On reconnaît, à
ce suc, des propriétés diurétiques, fébrifugeset
purgatives,mais il ne faut ten user qu’avec grande
circonspection. Autrefois on utilisait les feuilles,
en décoction, contre la jaunisse et les dartres.
Symbolisme: artifice.
Fig. L — La plante naturelle.
Fig. 2, 3, h . — Stylisation de la feuille, de
la fleur et du bouton.
Fig. 5. — Motif triangulaire pour breloque
en cuivre émaillé.
Fig. 6. — Motif pour entre-deux de chemin
de table, de rideau, ecc., en broderie Richelieu,
ou bordure de nappe au point de tige. Le même
sujet peut convenir pour peinture décorative.
Fig. 7. t— Frise pour peinture décorative.
Feuilles alternées, avec boutons pour remplir les
vides.
Coloration. Fond : jaune clair (jaune de
chrome clair ou foncé).
Feuilles: vert glauque, en deux
tons, ou en ton uni.
On sertira les feuilles d’un filet ocre rouge.
On peut employer ce motif en ton sur ton.
Fond clair et feuilles sombres ou inversement.
Les fonds d'un bleu intense et les feuilles d’un
bleu verdâtre ou le fond violet sombre avec
feuilles violet clair donnent de bons effets, un
peu froids. Le fond d’un jaune foncé et les
feuilles d’un jaune plus clair.donnent au décor
un aspect plus chaud assez agréable.
EMPLOI DÉCORATIF DE LA CHËLIDOINE
La chélidoine ou grande éclaire, de la famille
des papavéracées est une plante vivace, à fleurs
jaunes, aux feuilles d’un vert glauque.
La chélidoine (du grec, cliêlidôn, hiron-
delle), est ainsi nommée parce qu’au dire de
Pline, l’hirondelle se servirait du suc de cette
plante pour rendre la vue à ses petits. Le nom
de grande éclaire est une allusion aux préten-
dues propriétés ophthalmiques de la chélidoine.
Cette plante est commune en Europe; on la
trouve le long des haies, sur les vieux murs. Sa
tige et ses feuilles contiennent un suc laiteux,
jaune orange, âcre et caustique, que l’on em-
ploie pour détruire les verrues. On reconnaît, à
ce suc, des propriétés diurétiques, fébrifugeset
purgatives,mais il ne faut ten user qu’avec grande
circonspection. Autrefois on utilisait les feuilles,
en décoction, contre la jaunisse et les dartres.
Symbolisme: artifice.
Fig. L — La plante naturelle.
Fig. 2, 3, h . — Stylisation de la feuille, de
la fleur et du bouton.
Fig. 5. — Motif triangulaire pour breloque
en cuivre émaillé.
Fig. 6. — Motif pour entre-deux de chemin
de table, de rideau, ecc., en broderie Richelieu,
ou bordure de nappe au point de tige. Le même
sujet peut convenir pour peinture décorative.
Fig. 7. t— Frise pour peinture décorative.
Feuilles alternées, avec boutons pour remplir les
vides.
Coloration. Fond : jaune clair (jaune de
chrome clair ou foncé).
Feuilles: vert glauque, en deux
tons, ou en ton uni.
On sertira les feuilles d’un filet ocre rouge.
On peut employer ce motif en ton sur ton.
Fond clair et feuilles sombres ou inversement.
Les fonds d'un bleu intense et les feuilles d’un
bleu verdâtre ou le fond violet sombre avec
feuilles violet clair donnent de bons effets, un
peu froids. Le fond d’un jaune foncé et les
feuilles d’un jaune plus clair.donnent au décor
un aspect plus chaud assez agréable.