DOI Heft:
No. 6 (1er mars 1927)
DOI Seite / Zitierlink:https://doi.org/10.11588/diglit.43079#0139
Pour les grandes sœurs
UNE PALE
Nature et usage.
La pale est un petit linge carré qui sert à
recouvrir le calice. Son nom vient de y alla,
pallium qui simplifie manteau, couverture.
Autrefois le calice était recouvert par le cor-
poral qui était assez étendu pour que le bord
éloigné put se replier sur le calice. C’est ce
qu’on observe encore dans la liturgie lyonnaise.
Vers le milieu du XIIIe siècle, les corporaux
étant devenus plus petits, le calice fut recouvert
par un corporal plié ou par une partie détachée
du corporal et appelée pale.
La pale doit être bénite.
La pale doit être faite en lin ou en chanvre.
Elle se compose essentiellement d’un petit linge
carré ; en Italie elle est formée d’un double ou
triple tissu fortement empesé. En France on
introduit ordinairement un carton mince entre
un double tissu.
Forme.
La pale est carrée et mesure environ 15 cen-
timètres de côté. Il suffit, à la rigueur, qu’elle
puisse couvrir le calice.
Il est d’usage de mettre une croix sur la pale,
mais aucune règle ne le prescrit ; cette croix
peut être au point de marque en rouge ou en
broderie. Il est permis d’entourer la pale d’une
petite dentelle. Il est également toléré de cou-
vrir la partie supérieure de la pale d’étoffe d’or,
d’argent ou de soie ; mais si l’on use de cette
tolérance une condition est formellement po-
sée (décret de 1852) ; la partie de la pale qui
touche le calice devra toujours être de toile
blanche et l’étoffe tolérée à la partie supérieure
ne sera jamais noire, ni avec des emblèmes de
mort.
Symbolisme.
La pale symbolise le saint suaire et le linceul
qui ont servi à l’ensevelissement du Christ L
Nos aimables Grandes Sœurs mettront
leurs meilleurs soins à la confection de cet objet
sacré. La colombe et les fleurs pourront être
brodées au plumetis en soies de diverses cou-
leurs, ou simplement en soie blanche.
Mte L.
1. D'après Lin t/e rie d’éçjlise, lre partie. Maison de la
Bonne Presse, rue Bayard, 5, Paris.
139 —
UNE PALE
Nature et usage.
La pale est un petit linge carré qui sert à
recouvrir le calice. Son nom vient de y alla,
pallium qui simplifie manteau, couverture.
Autrefois le calice était recouvert par le cor-
poral qui était assez étendu pour que le bord
éloigné put se replier sur le calice. C’est ce
qu’on observe encore dans la liturgie lyonnaise.
Vers le milieu du XIIIe siècle, les corporaux
étant devenus plus petits, le calice fut recouvert
par un corporal plié ou par une partie détachée
du corporal et appelée pale.
La pale doit être bénite.
La pale doit être faite en lin ou en chanvre.
Elle se compose essentiellement d’un petit linge
carré ; en Italie elle est formée d’un double ou
triple tissu fortement empesé. En France on
introduit ordinairement un carton mince entre
un double tissu.
Forme.
La pale est carrée et mesure environ 15 cen-
timètres de côté. Il suffit, à la rigueur, qu’elle
puisse couvrir le calice.
Il est d’usage de mettre une croix sur la pale,
mais aucune règle ne le prescrit ; cette croix
peut être au point de marque en rouge ou en
broderie. Il est permis d’entourer la pale d’une
petite dentelle. Il est également toléré de cou-
vrir la partie supérieure de la pale d’étoffe d’or,
d’argent ou de soie ; mais si l’on use de cette
tolérance une condition est formellement po-
sée (décret de 1852) ; la partie de la pale qui
touche le calice devra toujours être de toile
blanche et l’étoffe tolérée à la partie supérieure
ne sera jamais noire, ni avec des emblèmes de
mort.
Symbolisme.
La pale symbolise le saint suaire et le linceul
qui ont servi à l’ensevelissement du Christ L
Nos aimables Grandes Sœurs mettront
leurs meilleurs soins à la confection de cet objet
sacré. La colombe et les fleurs pourront être
brodées au plumetis en soies de diverses cou-
leurs, ou simplement en soie blanche.
Mte L.
1. D'après Lin t/e rie d’éçjlise, lre partie. Maison de la
Bonne Presse, rue Bayard, 5, Paris.
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