Eglise Saint-Pierre. La façade est du même
type que la cathédrale, mais beaucoup plus
simple; on la date de 1268, mais l’église elle-
même, à trois nefs et à piliers rectangulaires,
est antérieure à cette date. Quelques tombes et
quelques vestiges de fresques sont demeurés
dans cette église avec un triptyque représen-
llufin, attribué à Matteo da Gualdo.
Sainte-Marie-Mcrjeure, l’ancienne cathédrale
d’Assise, fut restaurée par saint François en
1216. Au XVIII0 siècle une fresque existait
encore en cette église ; on la tenait pour un
véritable portrait du Saint.
Sainte-Claire est une copie un peu faible de
la basilique supérieure de saint François ; elle
fut terminée en 1260 et les reliques de la
Sainte y furent, en cette année-là, solennelle-
ment transportées. Au-dessus du maître-autel
quatre fresques giottesques représentent des
groupes de deux Saintes debout sous de légers
pinacles et entourées d’Anges agenouillés : la
très sainte Vierge et sainte Claire, sainte Ca-
therine et sainte Margue-
rite, sainte Cécile et sainte
Lucie. Dans Je transept une
fresque représentant une
Madone et une sainte Claire
avec divers épisodes de sa
vie est attribuée à Cimabué.
Dans le couvent adjoint à
l’église on vénère le Cruci-
fix de Saint-Damien dont
Saint François reçut sa pre-
mière mission de bâtisseur
d’églises; c’est une image
byzantine, raide- et conven-
tionnelle. La chapelle du
Saint-Sacrement est décorée
de belles peintures de l’é-
cole Siennoise. La crypte
bâtie au milieu du XIXe
siècle renferme les reliques
de sainte Claire.
Les églises de Santa Ma-
ria délié Pose, de Saint -
Paul, la Cliiesà Nuova
(1615) sont peu remarqua-
bles. Quelques autres cha-
pelles de confréries rappel-
lent encore le souvenir de
saint François.
Les rues d’Assise.
« Les maisons d’Assise se
continuant l’une l’autre,
comme s’ajoutent les beaux
vers d’un poème parfait,
s’étagent sur la colline, se
pressent parmi les campani-
les et les dômes pour réali-
ser cette harmonie mysté-
rieuse de ce qu’il y a de plus
indéfini et de ce qu’il y a de plus parfait '. »
Assise est une ville de paix, ville de silence,
ville de souvenirs. Les caprices de la pente
ont ordonné les rues dans lesquelles se succè-
dent les styles les plus divers depuis les étroi-
1. L. Le Car DONNEE, cité par Masseron.
— 152
type que la cathédrale, mais beaucoup plus
simple; on la date de 1268, mais l’église elle-
même, à trois nefs et à piliers rectangulaires,
est antérieure à cette date. Quelques tombes et
quelques vestiges de fresques sont demeurés
dans cette église avec un triptyque représen-
llufin, attribué à Matteo da Gualdo.
Sainte-Marie-Mcrjeure, l’ancienne cathédrale
d’Assise, fut restaurée par saint François en
1216. Au XVIII0 siècle une fresque existait
encore en cette église ; on la tenait pour un
véritable portrait du Saint.
Sainte-Claire est une copie un peu faible de
la basilique supérieure de saint François ; elle
fut terminée en 1260 et les reliques de la
Sainte y furent, en cette année-là, solennelle-
ment transportées. Au-dessus du maître-autel
quatre fresques giottesques représentent des
groupes de deux Saintes debout sous de légers
pinacles et entourées d’Anges agenouillés : la
très sainte Vierge et sainte Claire, sainte Ca-
therine et sainte Margue-
rite, sainte Cécile et sainte
Lucie. Dans Je transept une
fresque représentant une
Madone et une sainte Claire
avec divers épisodes de sa
vie est attribuée à Cimabué.
Dans le couvent adjoint à
l’église on vénère le Cruci-
fix de Saint-Damien dont
Saint François reçut sa pre-
mière mission de bâtisseur
d’églises; c’est une image
byzantine, raide- et conven-
tionnelle. La chapelle du
Saint-Sacrement est décorée
de belles peintures de l’é-
cole Siennoise. La crypte
bâtie au milieu du XIXe
siècle renferme les reliques
de sainte Claire.
Les églises de Santa Ma-
ria délié Pose, de Saint -
Paul, la Cliiesà Nuova
(1615) sont peu remarqua-
bles. Quelques autres cha-
pelles de confréries rappel-
lent encore le souvenir de
saint François.
Les rues d’Assise.
« Les maisons d’Assise se
continuant l’une l’autre,
comme s’ajoutent les beaux
vers d’un poème parfait,
s’étagent sur la colline, se
pressent parmi les campani-
les et les dômes pour réali-
ser cette harmonie mysté-
rieuse de ce qu’il y a de plus
indéfini et de ce qu’il y a de plus parfait '. »
Assise est une ville de paix, ville de silence,
ville de souvenirs. Les caprices de la pente
ont ordonné les rues dans lesquelles se succè-
dent les styles les plus divers depuis les étroi-
1. L. Le Car DONNEE, cité par Masseron.
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