Brevet élémentaire
ASPIRANTS.
UNE MARMITE EN MÉTAL.
Nature.
La marmite est un vase dans lequel on fait
cuire les aliments par l’ébullition de l’eau. On
fait des marmites en métal, en poterie, en terre,
en pierre même dans les lieux où l’on exploite,
pour cet usage, la roche magnésienne (pii a. pris
le nom de pierre ollaire.. Cette matière supporte
très bien le travail du tourneur et peut être
façonnée en vases solides, quoique peu épais
qui résistent à l’action du feu comme à l’alter-
native d’une forte chaleur et d’un prompt re-
froidissement.
Les marmites en métal sont ordinairement
en fonte de fer, ou en fer battu parfois en cui-
vre. Les marmites ont ordinairement une for-
me arrondie, parce cpie cette forme réunit une
plus grande capacité sur une surface de même
étendue, résiste mieux aux chocs, etc...
La marmite américaine est une marmite dans
laquelle les aliments à cuire ne sont pas plon-
ges dans l’eau bouillante, mais seulement ex-
posés cà la vapeur et perdent ainsi moins de
leurs sucs nourriciers et de leur saveur. On con-
naît aussi la marmite norvégienne cpii conserve
la chaleur très longtemps. Cet appareil consiste
en une marmite enclose dans une caisse garnie
intérieurement de corps mauvais conducteurs
de la chaleur : papier, laine, sciure de bois, etc.
La marmite en tôle est formée d’un cylindre
et d’un fond soudé au cylindre ; il existe des
marmites simplement embouties dont le fond
et la partie cylindrique sont faits d’une même
pièce de métal, sans soudure.
La marmite est garnie vers son bord supé-
rieur de deux crochets, ou oreilles, qui per-
mettent d’assujettir un manche en métal ar-
rondi.
Le bord supérieur de la marmite se replie
parfois extérieurement sur lui-même, ce qui
constitue un bourrelet offrant plus de solidité
que la paroi unie. Un couvercle muni d’une
anse ou d’un bouton complète l’ustensile.
Manière de dessiner.
Après avoir tracé la ligne de terre on tracera
l’axe vertical A B puis l'élévation avec le re-
bord. On abaissera des verticales sur l’axe hori-
zontal du plan et l’on tracera les deux circon-
férences concentriques qui marquent le bour-
relet.
On dessinera ensuite les. oreilles puis le man-
che. On trouvera leur mode d’attache dans les
détails agrandis a et b.
On dessinera enfin les oreilles et le manche
en plan. On remarquera comment le manche
disparaît en partie sous le bourrelet.
La coupe.
La coupe (partie droit! de l’élévation) est
représentée par un gros trait qui marque
l’épaisseur de la paroi.
ASPIRANTES.
Perspective à vue.
Après avoir comparé la largeur avec la hau-
teur on construira, sur ces données une forme
cubique enveloppant la marmite.
On dessinera le fond et le rebord supérieur ;
des verticales tangentes à ces deux ellipses mar-
queront la paroi de la marmite. On dessinera
ensuite le manche en apportant quelque soin
aux crochets qui le retiennent.
ASPIRANTS.
UNE MARMITE EN MÉTAL.
Nature.
La marmite est un vase dans lequel on fait
cuire les aliments par l’ébullition de l’eau. On
fait des marmites en métal, en poterie, en terre,
en pierre même dans les lieux où l’on exploite,
pour cet usage, la roche magnésienne (pii a. pris
le nom de pierre ollaire.. Cette matière supporte
très bien le travail du tourneur et peut être
façonnée en vases solides, quoique peu épais
qui résistent à l’action du feu comme à l’alter-
native d’une forte chaleur et d’un prompt re-
froidissement.
Les marmites en métal sont ordinairement
en fonte de fer, ou en fer battu parfois en cui-
vre. Les marmites ont ordinairement une for-
me arrondie, parce cpie cette forme réunit une
plus grande capacité sur une surface de même
étendue, résiste mieux aux chocs, etc...
La marmite américaine est une marmite dans
laquelle les aliments à cuire ne sont pas plon-
ges dans l’eau bouillante, mais seulement ex-
posés cà la vapeur et perdent ainsi moins de
leurs sucs nourriciers et de leur saveur. On con-
naît aussi la marmite norvégienne cpii conserve
la chaleur très longtemps. Cet appareil consiste
en une marmite enclose dans une caisse garnie
intérieurement de corps mauvais conducteurs
de la chaleur : papier, laine, sciure de bois, etc.
La marmite en tôle est formée d’un cylindre
et d’un fond soudé au cylindre ; il existe des
marmites simplement embouties dont le fond
et la partie cylindrique sont faits d’une même
pièce de métal, sans soudure.
La marmite est garnie vers son bord supé-
rieur de deux crochets, ou oreilles, qui per-
mettent d’assujettir un manche en métal ar-
rondi.
Le bord supérieur de la marmite se replie
parfois extérieurement sur lui-même, ce qui
constitue un bourrelet offrant plus de solidité
que la paroi unie. Un couvercle muni d’une
anse ou d’un bouton complète l’ustensile.
Manière de dessiner.
Après avoir tracé la ligne de terre on tracera
l’axe vertical A B puis l'élévation avec le re-
bord. On abaissera des verticales sur l’axe hori-
zontal du plan et l’on tracera les deux circon-
férences concentriques qui marquent le bour-
relet.
On dessinera ensuite les. oreilles puis le man-
che. On trouvera leur mode d’attache dans les
détails agrandis a et b.
On dessinera enfin les oreilles et le manche
en plan. On remarquera comment le manche
disparaît en partie sous le bourrelet.
La coupe.
La coupe (partie droit! de l’élévation) est
représentée par un gros trait qui marque
l’épaisseur de la paroi.
ASPIRANTES.
Perspective à vue.
Après avoir comparé la largeur avec la hau-
teur on construira, sur ces données une forme
cubique enveloppant la marmite.
On dessinera le fond et le rebord supérieur ;
des verticales tangentes à ces deux ellipses mar-
queront la paroi de la marmite. On dessinera
ensuite le manche en apportant quelque soin
aux crochets qui le retiennent.