taille les trois côtés qui ne touchaient pas la
première pièce et on recommence les mêmes
opérations pour toutes les pièces qui formeront
le moule.
Quand toutes les pièces sont faites on les
sépare, on les enduit d’eau savonneuse, puis
d’huile et on les remet en place. On lie solide-
ment toutes les pièces de ce moule ; on com-
mence ensuite l’opération du coulage du plâtre
à l’intérieur de ce moule comme il a été dit pour
le moulage à creux perdu.
On peut tirer, de ce moule, des épreuves
creuses ou des épreuves pleines. Pour obtenir
des épreuves creuses on coule du plâtre liquide
dans le moule, on le tourne en tous sens pour
que le plâtre couvre tout l’intérieur du moule.
On laisse sécher quelques instants et on renou-
velle deux ou trois fois cette opération. On
laisse sécher une demi-heure environ puis on
enlève les pièces du moule après les avoir nu-
mérotées.
Si l’on veut une épreuve pleine on remplit
de plâtre le moule, on le secoue légèrement
pour éviter la formation des bulles d’air et on
laisse sécher. On enlève ensuite les pièces
comme ci-desus.
Si l’épreuve est faite de pièces détachées
comme il arrive pour les bras d’une statue,
on les rattache comme il a été dit plus haut :
on mouille les parties de ces pièces qui doivent
entrer en contact, on les couvre de plâtre liqui-
de et on les rapproche en appuyant fortement.
On enlève enfin les bavures.
Ces bavures s’enlèvent avec l’ébauchoir, et
on polit le raccord.
On peut diviser encore le moule en posant
sur le modèle préalablement huilé, des fils des-
tinés à séparer les diverses parties. On coule
du plâtre sur le modèle, on le laisse prendre
un peu ; on enlève les fils qui coupent le plâtre
et séparent le moule en divers morceaux comme
on l’avait prévu. Dans ce moule on coule l’é-
preuve à creux perdu. Ce procédé s’emploie
sur les modèles vivants, bras ou jambe que l’on
veut mouler.
Le vernis
Les vernis les meilleurs offrent trop souvent
le déplorable défaut de se fendiller et de cou-
vrir ainsi de gerçures les plus beaux tableaux.
La couleur n’adhère, se fendille jamais et reste
aussi facile à enlever avec l’essence après des
années,que le jour où on l’a posée. L’enlèvement
de la cire n’arrache jamais la couleur comme il
arrive trop souvent dans le nettoyage du ver-
nis. De plus la cire protège les tableaux contre
l’action des gaz délétères beaucoup mieux que
les meilleurs vernis ; elle offre encore cet avan-
tage de défendre les tableaux contre les retou-
ches des restaurateurs maladroits. La couleur
n’adhère pas sur la cire et tombe bientôt tan-
dis qu’elle s’accroche aux peintures écorchées
à la cire
par le dévernissage et les gâte souvent pour tou-
jours.
La cire donne aux couleurs un aspect mat;
on peut la rendre brillante en la frottant avec
une brosse douce.
On peut encore vernir un tableau à l’ambre
ou au copal additionnés d’une forte dose d’es-
sence de térébenthine. Quand ce vernis est sec
on le recouvre d’une légère couche de cire qui
protégera le vernis et l’empêchera de se fen-
diller 1.
1. D’après E. Dinet. Les Fléaux de la peinture.
Laurens, édit. Paris.
212
première pièce et on recommence les mêmes
opérations pour toutes les pièces qui formeront
le moule.
Quand toutes les pièces sont faites on les
sépare, on les enduit d’eau savonneuse, puis
d’huile et on les remet en place. On lie solide-
ment toutes les pièces de ce moule ; on com-
mence ensuite l’opération du coulage du plâtre
à l’intérieur de ce moule comme il a été dit pour
le moulage à creux perdu.
On peut tirer, de ce moule, des épreuves
creuses ou des épreuves pleines. Pour obtenir
des épreuves creuses on coule du plâtre liquide
dans le moule, on le tourne en tous sens pour
que le plâtre couvre tout l’intérieur du moule.
On laisse sécher quelques instants et on renou-
velle deux ou trois fois cette opération. On
laisse sécher une demi-heure environ puis on
enlève les pièces du moule après les avoir nu-
mérotées.
Si l’on veut une épreuve pleine on remplit
de plâtre le moule, on le secoue légèrement
pour éviter la formation des bulles d’air et on
laisse sécher. On enlève ensuite les pièces
comme ci-desus.
Si l’épreuve est faite de pièces détachées
comme il arrive pour les bras d’une statue,
on les rattache comme il a été dit plus haut :
on mouille les parties de ces pièces qui doivent
entrer en contact, on les couvre de plâtre liqui-
de et on les rapproche en appuyant fortement.
On enlève enfin les bavures.
Ces bavures s’enlèvent avec l’ébauchoir, et
on polit le raccord.
On peut diviser encore le moule en posant
sur le modèle préalablement huilé, des fils des-
tinés à séparer les diverses parties. On coule
du plâtre sur le modèle, on le laisse prendre
un peu ; on enlève les fils qui coupent le plâtre
et séparent le moule en divers morceaux comme
on l’avait prévu. Dans ce moule on coule l’é-
preuve à creux perdu. Ce procédé s’emploie
sur les modèles vivants, bras ou jambe que l’on
veut mouler.
Le vernis
Les vernis les meilleurs offrent trop souvent
le déplorable défaut de se fendiller et de cou-
vrir ainsi de gerçures les plus beaux tableaux.
La couleur n’adhère, se fendille jamais et reste
aussi facile à enlever avec l’essence après des
années,que le jour où on l’a posée. L’enlèvement
de la cire n’arrache jamais la couleur comme il
arrive trop souvent dans le nettoyage du ver-
nis. De plus la cire protège les tableaux contre
l’action des gaz délétères beaucoup mieux que
les meilleurs vernis ; elle offre encore cet avan-
tage de défendre les tableaux contre les retou-
ches des restaurateurs maladroits. La couleur
n’adhère pas sur la cire et tombe bientôt tan-
dis qu’elle s’accroche aux peintures écorchées
à la cire
par le dévernissage et les gâte souvent pour tou-
jours.
La cire donne aux couleurs un aspect mat;
on peut la rendre brillante en la frottant avec
une brosse douce.
On peut encore vernir un tableau à l’ambre
ou au copal additionnés d’une forte dose d’es-
sence de térébenthine. Quand ce vernis est sec
on le recouvre d’une légère couche de cire qui
protégera le vernis et l’empêchera de se fen-
diller 1.
1. D’après E. Dinet. Les Fléaux de la peinture.
Laurens, édit. Paris.
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