dessin. Ces blocs sont fort commodes mais
G, Fraipont leur reproche : de présenter tantôt
l’endroit et tantôt l’envers du papier, puisque
ces blocs sont formés de feuilles pliées et pres-
sées, ce qui, de plus, abîme le grain ; de n’offrir
que des feuilles de même format, ce qui est
inévitable.
La planchette en bois sur laquelle on fixe le
papier, avec des punaises, après l’avoir un peu
humecté, semble un moyen facile et simple de
tendre les feuilles ; c’est avec le bloc le système
le plus pratique.
L’ombrelle est presque indispensable aux
jours de grand soleil et l’on ne trouve pas
souvent, à la mer, le coin d’ombre d’où l’on
peut jouir d’une vue à peindre. De plus, le
reflet de la lumière crue sur le papier blanc
fatigue la vue et peut causer, à la longue, de
graves ennuis. Une autre raison, c’est que
l’intensité de la lumière fait paraître les tons
décolorés; on est tenté de les accentuer et l’on
pousse au noir son aquarelle. On croit obtenir
de bons effets et, rentré chez soi « un effet de
soleil devient un effet de lune ». Une dernière
raison en faveur de l’ombrelle, c’est que le soleil
dessèche le papier et le gondole, alors qu’il
faut, pour une aquarelle, travailler sur papier
humide.
Quelques mots sur les tons et les valeurs.
Le ton c’est la couleur ; on trouvera des
arbres de verts différents: l’un sera d’un vert
gris, un autre d’un vert jaune, un troisième
d’un vert bleu. La couleur, ou le ton, en pein-
ture, ne suffit pas : il faut encore savoir appré-
cier la valeur du ton. Par valeur d’un ton, on
entend le degré d’intensité d’une couleur par
rapport aux autres couleurs du même sujet.
Une même couleur, un rouge par exemple, peut
passer par une infinité de valeurs en allant du
rouge sombre au rose clair. Il n’est pas difficile
de distinguer les diverses valeurs d’une même
couleur, mais, la chose se complique lorsqu’il
s’agit d’apprécier la valeur de deux tons, de
deux couleurs différentes, de donner par
exemple, à un rouge la même valeur qu’au vert
avoisinant. Pourtant, avec de l’exercice, on
arrive rapidement à discerner ces valeurs. Le
moyen le plus sûr pour aboutir facilement,
c’est de peindre avec une seule couleur et de
s’efforcer de donner à chaque objet, la valeur
relative qu’il a dans la nature. Avec la sépia
plus ou moins étendue d’eau, on réussira de
bons exercices qui ne seront pas sans agréments.
Il importe donc, dans une marine, comme
dans toute aquarelle, de tenir compte non
seulement des tons, mais de leurs valeurs.
(A suivre.)
Cours A
L’HEXAGONE
Lig. 1. — Tracer les parallèles a et c dis-
tantes de six centimètres et par le milieu de a c
mener la parallèle h. Sur la droite b prendre le
point o pour centre et avec un rayon de 3 centi-
I/OCTOGONE.
mètres décrire une circonférence que l’on
divisera en G parties égales au moyen du rayon.
On sait que le rayon est contenu G fois dans la
circonférence I)u point 1 on portera le rayon
— 225 _
G, Fraipont leur reproche : de présenter tantôt
l’endroit et tantôt l’envers du papier, puisque
ces blocs sont formés de feuilles pliées et pres-
sées, ce qui, de plus, abîme le grain ; de n’offrir
que des feuilles de même format, ce qui est
inévitable.
La planchette en bois sur laquelle on fixe le
papier, avec des punaises, après l’avoir un peu
humecté, semble un moyen facile et simple de
tendre les feuilles ; c’est avec le bloc le système
le plus pratique.
L’ombrelle est presque indispensable aux
jours de grand soleil et l’on ne trouve pas
souvent, à la mer, le coin d’ombre d’où l’on
peut jouir d’une vue à peindre. De plus, le
reflet de la lumière crue sur le papier blanc
fatigue la vue et peut causer, à la longue, de
graves ennuis. Une autre raison, c’est que
l’intensité de la lumière fait paraître les tons
décolorés; on est tenté de les accentuer et l’on
pousse au noir son aquarelle. On croit obtenir
de bons effets et, rentré chez soi « un effet de
soleil devient un effet de lune ». Une dernière
raison en faveur de l’ombrelle, c’est que le soleil
dessèche le papier et le gondole, alors qu’il
faut, pour une aquarelle, travailler sur papier
humide.
Quelques mots sur les tons et les valeurs.
Le ton c’est la couleur ; on trouvera des
arbres de verts différents: l’un sera d’un vert
gris, un autre d’un vert jaune, un troisième
d’un vert bleu. La couleur, ou le ton, en pein-
ture, ne suffit pas : il faut encore savoir appré-
cier la valeur du ton. Par valeur d’un ton, on
entend le degré d’intensité d’une couleur par
rapport aux autres couleurs du même sujet.
Une même couleur, un rouge par exemple, peut
passer par une infinité de valeurs en allant du
rouge sombre au rose clair. Il n’est pas difficile
de distinguer les diverses valeurs d’une même
couleur, mais, la chose se complique lorsqu’il
s’agit d’apprécier la valeur de deux tons, de
deux couleurs différentes, de donner par
exemple, à un rouge la même valeur qu’au vert
avoisinant. Pourtant, avec de l’exercice, on
arrive rapidement à discerner ces valeurs. Le
moyen le plus sûr pour aboutir facilement,
c’est de peindre avec une seule couleur et de
s’efforcer de donner à chaque objet, la valeur
relative qu’il a dans la nature. Avec la sépia
plus ou moins étendue d’eau, on réussira de
bons exercices qui ne seront pas sans agréments.
Il importe donc, dans une marine, comme
dans toute aquarelle, de tenir compte non
seulement des tons, mais de leurs valeurs.
(A suivre.)
Cours A
L’HEXAGONE
Lig. 1. — Tracer les parallèles a et c dis-
tantes de six centimètres et par le milieu de a c
mener la parallèle h. Sur la droite b prendre le
point o pour centre et avec un rayon de 3 centi-
I/OCTOGONE.
mètres décrire une circonférence que l’on
divisera en G parties égales au moyen du rayon.
On sait que le rayon est contenu G fois dans la
circonférence I)u point 1 on portera le rayon
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