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Le dessin à l'école et dans la famille: revue d'éducation esthétique — 5.1926/​1927

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Nos. 11-12 (août-septembre 1927)
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https://doi.org/10.11588/diglit.43079#0255
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faveur de Pierre le Grand qui fit sa fortune.
Carie Vernet, Eugène Delacroix ont repré-
senté des chevaux plus ou moins fantaisistes ;
Rosa Bonheur a peint de vrais laboureurs.
Dans la littérature, le cheval fut célébré
maintes fois ; aucun poème ne surpasse le célè-

lent, les piques étincellent et, de son pied irrité,
il creuse le sol. Mais la trompette sonne : il
hennit, il- bondit, il flaire de loin la bataille
et dit : Allons ! »
On reconnaîtra que le cheval rend à l’hom-
me d’autres services domestiques, plus humbles


fig. 5. Statue équestre de Guillaume le Conquérant à Falaise

bre passage de la sainte Ecriture où Job décrit
le cheval de guerre.
« As-tu donné au cheval sa force et son cou-
rage? — As-tu orné son cou d’une crinière
flottante? Il bondit, aussi léger que la saute-
relle et son hennissement est la voix de la ter-
reur. Il frappe du pied la terre et se rit du
glaive qui menace sa poitrine. Les flèches vo-

et bien utiles et qu’à des titres multiples et
divers ce fier animal demeure « la plus noble
conquête de l’homme sur la nature. »

C’est le temps qui se charge de finir mes
ouvrages.

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Ingres (1780-1867).
 
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