Le dessin à l'école et dans la famille: revue d'éducation esthétique (5.1926/1927)

vous placez contre une vitre afin de bien voir
les ailes. Avec un crayon tracez un contour
parallèle aux ailes à une distance d’un demi-
centimètre et découpez le papier suivant le
trait.
Il s’agit, à présent, de décoller les deux
feuilles enfermant les ailes ; mouillez le papier
avec un pinceau chargé d’eau, en évitant de
laisser l’eau humecter les ailes, puis avec la
pointe d’un canif ou d’une aiguille, écartez les
feuilles qui céderont si elles sont détrempées à
point voulu. La membrane des ailes tombera
d’elle-même; la couleur restera attachée au
papier gommé.
Rétablissement des couleurs sous leur
vraie forme.
L’opération ci-dessus donne les couleurs ren-
versées, le dessous des écailles colorées, puisque
leur dessus adhère au papier. Il faut renverser
les couleurs, les rétablir dans l’ordre primitif
par une seconde impression que décrit ainsi
M. H. Poulin.
Prenez une des feuilles sur laquelle est collée
une aile; enduisez-la de vernis blanc transpa-

rent et laissez sécher un peu jusqu’à ce cpie le
vernis poisse encore légèrement. A ce moment
appliquez l’aile sur un bristol et mettez sous
presse après avoir appuyé avec la main. Au
bout de quelques heures le vernis est sec.
Plongez votre papier dans l’eau et laissez-la
tremper longuement. Le papier se détachera
souvent de lui-même, sinon vous l’enlèverez
très facilement avec la pointe du canif. On
peut aussi mouiller simplement le papier écolier
jusqu’à ce qu’il se détache et abandonne les
couleurs sur le bristol où le vernis les retient.
Vous laissez ensuite sécher le bristol puis vous
le mettez sous presse entre des feuilles de bu-
vard pour l’aplanir.
Il est difficile de coller le corps du papillon
entre les ailes ; le plus simple est de le dessiner
et de le peindre à l’aquarelle ainsi que les an-
tennes.
Ces procédés d’impression sont d’une facilité
assez grande et nos jeunes artistes pourront
occuper quelques-uns de leurs loisirs des vacan-
ces à cette décalcomonie d’un nouveau genre
que l’on peut transporter sur verre ou sur por-
celaine, en remplaçant le papier bristol par ces
objets.


Cours A

CIRCONFÉRENCE. —
Fig. 1. — Avec un rayon de trois centim.
tracer une circonférence. Tracer un ou plu-
sieurs rayons.
Fig. 2. — Décrire une circonférence de trois
centim. de rayon et la diviser en quatre parties
égales par deux diamètres se coupant à angle
droit.
Fig. 3. — Décrire une circonférence de trois
cent, de diamètre ; la partager en quatre par-
ties égales par deux diamètres se coupant à
angle droit; tracer les bissectrices 1.3, 2.4, des
angles droits et dessiner le carré inscrit 1.2.3.4.
Fig. 4. — Dessiner une circonférence de
trois centim. de rayon puis la circonférence con-
centrique de rayon 03 = 25 millim. Diviser la
circonférence intérieure comme ci-dessus, en

FIGURES DIVERSES.
8 parties égales. 'Feinter ou ombrer à volonté.
Fig. 5. — Tracer une circonférence de trois
centim. de rayon et la diviser en trois parties
égales. Tracer Je rayon o 1 et porter le rayon
deux fois de 1 en 2, et de 1 en 3. Les rayons
o 1, o 2, o 3 diviseront le cercle en trois parties
égales.
Fig. fi. — Inscrire un triangle équilatéral
dans une circonférence de trois centim. de
rayon. Diviser la circonférence comme ci-des-
sus et tracer les droites 1.2, 2. 3.3 1. Teinter
le triangle ou les segments à volonté.
Fig. 7. — Tracer une circonférence de trois
centim. de rayon puis le diamètre vertical a b.
Porter le rayon six fois sur la circonférence,
soit à droite et à gauche des points a et b en

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