ou bien il faut leur donner de grandes propor-
tions ; l’élève a disposé quatre feuilles sur les
axes du carré. Leur jonction par les côtés
coupe les tiges fort longues des feuilles d’angle
et donne ainsi plus d’agrément à la compo-
sition.
Dans le dessin qui nous occupe les tiges se
réunissent autour d’un noyau commun; il est
préférable de les attacher à une tige circulaire,
à une couronne, ce qui permet d’éviter cette
étoile claire qui attire le regard et manque d’in-
térêt. On peut considérer le dessin de M1,e An-
fig. i
gèle Manne comme une bonne composition qui
répond aux données du sujet et obtiendrait,
aux examens, une excellente note.
Voici fig. 2, avec le dessin de M,le Julia Bet-
tens, une autre manière de décorer le carré.
Les feuilles rayonnent du centre du carré selon
ses diagonales, et des feuilles latérales s’orien-
tent plus ou moins selon les axes. Cette manière
amènerait facilement de la maigreur dans le
décor, surtout avec cette disposition des tiges
des feuilles secondaires, s’arrondissant au lieu
de partir franchement de l’attache des feuilles
d’angle à la couronne centrale. Les tiges, lon-
gues et menues, donneraient de la sécheresse au
dessin ; MU( Bettens a pressenti ce défaut et,
pour y remédier, a ménagé le fond pointillé
entre les feuilles. Cette masse claire donne du
corps à la composition ; le même remède est
appliqué à la couronne centrale.
Ce dessin, d’une bonne valeur moyenne,
gagnerait au raccourcissement des tiges et, par
le fait, à 1 élargissement des feuilles. Partant
de plus près de la couronne centrale, elles rem-
pliraient mieux ce grand vide du milieu du
dessin et le sujet, prenant des formes plus lar-
ges, gagnerait en beauté.
Mlle Charlotte van den Broeck trouve une
autre disposition qui ne manque pas de variété
(fig. 3). Trois feuilles s’opposent, autour
cî’une couronne centrale, à trois autres feuilles.
L’axe horizontal du carré partage le dessin en
deux parties symétriques ; des feuilles supplé-
mentaires se dirigent selon les diagonales du
carré et leur pointe aboutit aux angles. On
peut reprocher à ces feuilles de ne pas se rat-
tacher au motif central qu’un fond clair élar-
git assez heureusement. Le dessin ne manque
pourtant pas d’intérêt, mais il n’a point l’or-
donnance calme de la fig. 1.
Nous avons dit que les feuilles pouvaient
partir des angles ou des bords du carré et se
diriger vers le centre selon les axes ou les dia-
gonales. Mlle Louise Groos nous donne un heu-
reux exemple de cette disposition (fig. 4). Le
motif décoratif, formé de trois feuilles, est
disposé selon les diagonales ; la feuille princi-
pale aboutit presque' au centre du carré ; les
feuilles secondaires s’étendent latéralement et
se disposent presque parallèlement aux côtés du
carré. L’ensemble est fort joli et la composition
d’une bonne valeur. Ce serait parfait si les
tiges un peu plus épaisses, celles des feuilles
latérales surtout, s’attachaient à la tige prin-
cipale en formant un petit relief |§J||l faut ob-
server sur nature et que l’on trouve chez pres-
que tous les végétaux.
Voici, (fig. 5), une autre composition s’in-
spirant du même procédé : rayonnement des
feuilles de la périphérie vers le centre, et qui
présente une heureuse originalité. Une large
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tions ; l’élève a disposé quatre feuilles sur les
axes du carré. Leur jonction par les côtés
coupe les tiges fort longues des feuilles d’angle
et donne ainsi plus d’agrément à la compo-
sition.
Dans le dessin qui nous occupe les tiges se
réunissent autour d’un noyau commun; il est
préférable de les attacher à une tige circulaire,
à une couronne, ce qui permet d’éviter cette
étoile claire qui attire le regard et manque d’in-
térêt. On peut considérer le dessin de M1,e An-
fig. i
gèle Manne comme une bonne composition qui
répond aux données du sujet et obtiendrait,
aux examens, une excellente note.
Voici fig. 2, avec le dessin de M,le Julia Bet-
tens, une autre manière de décorer le carré.
Les feuilles rayonnent du centre du carré selon
ses diagonales, et des feuilles latérales s’orien-
tent plus ou moins selon les axes. Cette manière
amènerait facilement de la maigreur dans le
décor, surtout avec cette disposition des tiges
des feuilles secondaires, s’arrondissant au lieu
de partir franchement de l’attache des feuilles
d’angle à la couronne centrale. Les tiges, lon-
gues et menues, donneraient de la sécheresse au
dessin ; MU( Bettens a pressenti ce défaut et,
pour y remédier, a ménagé le fond pointillé
entre les feuilles. Cette masse claire donne du
corps à la composition ; le même remède est
appliqué à la couronne centrale.
Ce dessin, d’une bonne valeur moyenne,
gagnerait au raccourcissement des tiges et, par
le fait, à 1 élargissement des feuilles. Partant
de plus près de la couronne centrale, elles rem-
pliraient mieux ce grand vide du milieu du
dessin et le sujet, prenant des formes plus lar-
ges, gagnerait en beauté.
Mlle Charlotte van den Broeck trouve une
autre disposition qui ne manque pas de variété
(fig. 3). Trois feuilles s’opposent, autour
cî’une couronne centrale, à trois autres feuilles.
L’axe horizontal du carré partage le dessin en
deux parties symétriques ; des feuilles supplé-
mentaires se dirigent selon les diagonales du
carré et leur pointe aboutit aux angles. On
peut reprocher à ces feuilles de ne pas se rat-
tacher au motif central qu’un fond clair élar-
git assez heureusement. Le dessin ne manque
pourtant pas d’intérêt, mais il n’a point l’or-
donnance calme de la fig. 1.
Nous avons dit que les feuilles pouvaient
partir des angles ou des bords du carré et se
diriger vers le centre selon les axes ou les dia-
gonales. Mlle Louise Groos nous donne un heu-
reux exemple de cette disposition (fig. 4). Le
motif décoratif, formé de trois feuilles, est
disposé selon les diagonales ; la feuille princi-
pale aboutit presque' au centre du carré ; les
feuilles secondaires s’étendent latéralement et
se disposent presque parallèlement aux côtés du
carré. L’ensemble est fort joli et la composition
d’une bonne valeur. Ce serait parfait si les
tiges un peu plus épaisses, celles des feuilles
latérales surtout, s’attachaient à la tige prin-
cipale en formant un petit relief |§J||l faut ob-
server sur nature et que l’on trouve chez pres-
que tous les végétaux.
Voici, (fig. 5), une autre composition s’in-
spirant du même procédé : rayonnement des
feuilles de la périphérie vers le centre, et qui
présente une heureuse originalité. Une large
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