époque, des églises du type basilical ; les
prineipales sont Saint-Apollinaire le
Neuf et Saint-Apollinaire in Classe qui
offrent les caractères de l’art byzantin
dans leur décor et dans la forme de leurs
colonnes aux puissantes abaques.
Saint Marc de Venise.
Cette belle église est l’exemple le plus
remarquable de l’introduction en Occi-
dent de la coupole multiple, telle qu’elle
fut appliquée à Constantinople à l’épo-
que macédonienne. A Venise on voit
non plus une coupole unique mais un
système de cinq coupoles sur pendentifs
couvrant tous les espaces de la super-
structure. (fig, 5) Ces coupoles furent
élevées vers 1063 par Domenieo Can-
tarini. Le plan est disposé en croix
grecque ; les coupoles couvrent le centre
et les quatre bras de la croix.
Les coupoles primitives ont été défor-
mées par l’addition de ces dômes posti-
ches, exhaussés sur des lanternes rondes,
qui couronnent aujourd’hui le monu-
ment. La Renaissance apporta aussi à
l’église son contingent d’annexes et de
décor et tous les styles, jusqu’à celui du
XVIIIe siècle, se rencontrent dans l’an-
tique chapelle des Doges devenue depuis
Rie VII, une cathédrale et le siège du
Patriarchat de Saint-Marc. 1
(à suivre).
1. D’après L. Cloquet, L’art monumental. Desclce,
de Brouwer et Cie à Bruges.
Rubens
LES FÊTES D’ANVERS.
Anvers vient de célébrer avec un éclat
remarquable le 350e anniversaire de la
naissance de Rubens. Les fêtes ont duré
plusieurs semaines : séances académiques,
cortège des autorités communales au tom-
beau de Rubens en l’église Saint-Jacques,
exécution d’une cantate à Rubens sur la
Place Verte, etc. Le fait capital fut l’ex-
position de l’œuvre du maître. Au musée
Plantin c’était Rubens humaniste, lati-
niste, numismate, illustrateur, correspon-
dant assidu des plus célèbres universités
de France et d’Europe, ambassadeur.
Au Musée des Beaux-Arts on avait
groupé une cinquantaine de ses plus splen-
dides chefs-d’œuvre empruntés aux seuls
musées ou églises de Belgique. A l’Aca-
démie des Beaux-Arts on avait réuni les
photographies de l’œuvre entier de l’é-
tonnant artiste ; au Cercle artistique ex-
position de gravures et de dessins de
Rubens et de peintres et graveurs fla-
mands qui relèvent de son génie.
La Belgique entière s’est associée, avec
raison, à la glorification de l’un des plus
illustres de ses enfants.
Portrait de iiubens
7 —
prineipales sont Saint-Apollinaire le
Neuf et Saint-Apollinaire in Classe qui
offrent les caractères de l’art byzantin
dans leur décor et dans la forme de leurs
colonnes aux puissantes abaques.
Saint Marc de Venise.
Cette belle église est l’exemple le plus
remarquable de l’introduction en Occi-
dent de la coupole multiple, telle qu’elle
fut appliquée à Constantinople à l’épo-
que macédonienne. A Venise on voit
non plus une coupole unique mais un
système de cinq coupoles sur pendentifs
couvrant tous les espaces de la super-
structure. (fig, 5) Ces coupoles furent
élevées vers 1063 par Domenieo Can-
tarini. Le plan est disposé en croix
grecque ; les coupoles couvrent le centre
et les quatre bras de la croix.
Les coupoles primitives ont été défor-
mées par l’addition de ces dômes posti-
ches, exhaussés sur des lanternes rondes,
qui couronnent aujourd’hui le monu-
ment. La Renaissance apporta aussi à
l’église son contingent d’annexes et de
décor et tous les styles, jusqu’à celui du
XVIIIe siècle, se rencontrent dans l’an-
tique chapelle des Doges devenue depuis
Rie VII, une cathédrale et le siège du
Patriarchat de Saint-Marc. 1
(à suivre).
1. D’après L. Cloquet, L’art monumental. Desclce,
de Brouwer et Cie à Bruges.
Rubens
LES FÊTES D’ANVERS.
Anvers vient de célébrer avec un éclat
remarquable le 350e anniversaire de la
naissance de Rubens. Les fêtes ont duré
plusieurs semaines : séances académiques,
cortège des autorités communales au tom-
beau de Rubens en l’église Saint-Jacques,
exécution d’une cantate à Rubens sur la
Place Verte, etc. Le fait capital fut l’ex-
position de l’œuvre du maître. Au musée
Plantin c’était Rubens humaniste, lati-
niste, numismate, illustrateur, correspon-
dant assidu des plus célèbres universités
de France et d’Europe, ambassadeur.
Au Musée des Beaux-Arts on avait
groupé une cinquantaine de ses plus splen-
dides chefs-d’œuvre empruntés aux seuls
musées ou églises de Belgique. A l’Aca-
démie des Beaux-Arts on avait réuni les
photographies de l’œuvre entier de l’é-
tonnant artiste ; au Cercle artistique ex-
position de gravures et de dessins de
Rubens et de peintres et graveurs fla-
mands qui relèvent de son génie.
La Belgique entière s’est associée, avec
raison, à la glorification de l’un des plus
illustres de ses enfants.
Portrait de iiubens
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