DOI Heft:
No. 2 (novembre 1927)
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Cours C
EMPLOI DÉCORATIF DU PERSIL.
Le persil est une plante de la famille des
ombellifères.
Le persil commun est une herbe condimen-
taire, aromatique, formant de petites touffes de
feuilles vertes radicales et diversement décou-
pées. La tige florale atteint environ soixante-dix
centimètres et porte, en ombelles, de petites
fleurs verdâtres. Le persil commun, au feuil-
lage simple et lisse, ressemble à la petite ciguë ;
il faut prendre garde de ne pas le confondre
avec cette plante extrêmement vénéneuse.
Les feuilles de persil sont d’un usage con-
stant en cuisine : décoration des plats, mari-
nades, sauces, omelettes, etc. On le donne à
manger aux lapins ; cette plante passe pour
donner bon goût à leur chair.
Symbolisme. Courage.
Fig. 1. — La feuille nature.
Fig. ü2. — La feuille stylisée.
Fig. 3. — Un couvercle de boîte en métal
repoussé. Le croquis ne représente que le quart
du couvercle. Dans l’angle on posera un insecte,
un animal. La bordure sera formée du motif
symétrique que nous donnons. On prendra
garde de ne pas dessiner trop de détails ni à
une échelle trop faible, ce qui causerait des
difficultés pour le repoussage ; le sujet aux for-
mes menues, ne couvri-
rait qu’imparfaitement
le champ du décor où il
se perdrait.
Fig. 4.— Un jeté de
table.
Cette composition
pourra s’exécuter en
broderie Richelieu et
en broderie au passé.
Le centre serait occupé
par un papillon. Si l'in-
secte ne remplit pas suf-
fisamment le jour on
pourra disposer un pa-
pillon dans chacun des
lobes du quatrefeuille.
Fig. b. — Frise pour
peinture décorative.
Cette composition
très simple, ne convient
que pour une frise de
médiocre dimension.
Coloration. Fond des
grandes feuilles,
intérieur des cer-
cles : bleu clair.
Couronne : ocre
jaune.
Triangles entre les cercles : jaune
très clair.
Feuilles : vert moyen.
Cette frise peut s’exécuter au pochoir. En
ce cas il est facile de dégrader les tons du
feuillage en partant d’un vert moyen à la base
des feuilles pour finir, à leur pointe, par un
ton rougeâtre ou violacé. On pose le vert et le
rouge avec un pinceau spécial, dit pinceau-po-
choir, sans mêler les tons ; avec un troisième
pinceau on tapote sur les deux tons à leur point
de jonction pour les mélanger sans heurt.
Filets : vert foncé ou terre de Sienne brûlée.
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EMPLOI DÉCORATIF DU PERSIL.
Le persil est une plante de la famille des
ombellifères.
Le persil commun est une herbe condimen-
taire, aromatique, formant de petites touffes de
feuilles vertes radicales et diversement décou-
pées. La tige florale atteint environ soixante-dix
centimètres et porte, en ombelles, de petites
fleurs verdâtres. Le persil commun, au feuil-
lage simple et lisse, ressemble à la petite ciguë ;
il faut prendre garde de ne pas le confondre
avec cette plante extrêmement vénéneuse.
Les feuilles de persil sont d’un usage con-
stant en cuisine : décoration des plats, mari-
nades, sauces, omelettes, etc. On le donne à
manger aux lapins ; cette plante passe pour
donner bon goût à leur chair.
Symbolisme. Courage.
Fig. 1. — La feuille nature.
Fig. ü2. — La feuille stylisée.
Fig. 3. — Un couvercle de boîte en métal
repoussé. Le croquis ne représente que le quart
du couvercle. Dans l’angle on posera un insecte,
un animal. La bordure sera formée du motif
symétrique que nous donnons. On prendra
garde de ne pas dessiner trop de détails ni à
une échelle trop faible, ce qui causerait des
difficultés pour le repoussage ; le sujet aux for-
mes menues, ne couvri-
rait qu’imparfaitement
le champ du décor où il
se perdrait.
Fig. 4.— Un jeté de
table.
Cette composition
pourra s’exécuter en
broderie Richelieu et
en broderie au passé.
Le centre serait occupé
par un papillon. Si l'in-
secte ne remplit pas suf-
fisamment le jour on
pourra disposer un pa-
pillon dans chacun des
lobes du quatrefeuille.
Fig. b. — Frise pour
peinture décorative.
Cette composition
très simple, ne convient
que pour une frise de
médiocre dimension.
Coloration. Fond des
grandes feuilles,
intérieur des cer-
cles : bleu clair.
Couronne : ocre
jaune.
Triangles entre les cercles : jaune
très clair.
Feuilles : vert moyen.
Cette frise peut s’exécuter au pochoir. En
ce cas il est facile de dégrader les tons du
feuillage en partant d’un vert moyen à la base
des feuilles pour finir, à leur pointe, par un
ton rougeâtre ou violacé. On pose le vert et le
rouge avec un pinceau spécial, dit pinceau-po-
choir, sans mêler les tons ; avec un troisième
pinceau on tapote sur les deux tons à leur point
de jonction pour les mélanger sans heurt.
Filets : vert foncé ou terre de Sienne brûlée.
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