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Le dessin à l'école et dans la famille: revue d'éducation esthétique — 6.1927/​1928

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No. 3 (décembre 1927)
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https://doi.org/10.11588/diglit.43080#0064
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La composition décorative

LA FEUILLE (suite).

Découpure des feuilles.

La feuille est entière quand son limbe ne
présente aucune division comme dans le laurier-
rose (fig. i) ; elle est découpée lorsque le bord,
au lieu d’être formé par une ligne continue,
présente une suite de lignes brisées comme dans


sont aigus et tournés vers le sommet de la
feuille comme des dents de scie (le lamier blanc,
fig. 4) ; elle est doublement dentée, doublement
crénelée, doublement serretée quand les dents
ou crénelures sont elles-mêmes dentées ou cré-
nelées comme dans l’orme (fig. 5) ; elle est
incisée lorsque les dents sont très inégales el-
les sinus aigus et pro-
fonds (aubépine, fig.
6) ; elle est sinuée
quand les découpures
plus profondes que les
dents sont larges et
obtuses avec des sinus
également larges et ob-
tus (le chêne, fig. 7).
Les découpures de la
feuille sont dites la-
nières quand elles sont
aiguës et séparées par
des sinus aigus qui s’é-
tendent jusque vers le
milieu de chaque de-

qfoJhnipu lotfenunit mi-limbe. Si les ner-
^fv-cuAcrw) (atmùA'J (gLtl'ig; vures sont pennées, les


, ao.'ie/w/wee. ,,<v<W
un. J
le châtaignier, l’aubépine, le chêne, etc.
La feuille est dentée quand elle a des dents
aiguës avec des sinus arrondis; c’est la division
la moins profonde qu’une feuille puisse offrir
(fig. 2 le châtaignier) ; elle est crénelée, quand
avec des dentelures arrondies, elle a des sinus
aigus comme le lierre-terrestre (fig. 3) ; elle
est dite serretée quand les sinus et les dents

lanières le sont aussi
et la feuille est dite
pennifîde ou pennati-
fide comme chez le
chardon (fig. 8). Si
les nervures sont pal-
mées, les lanières le
sont aussi et la feuille
est dite palmifide (le
ricin, fig. 9). On nom-
me roncinée la feuille
pennatifide dont les
lanières se dirigent de
haut en bas comme dans
e pissenlit (fig. 10).
Les découpures de la
feuille sont dites par-
titions quand les sinus
pénètrent au-delà du milieu de chaque limbe,
jusque près de la nervure médiane ou de la
base du limbe. La feuille, alors, selon la dis-
position des nervures, est pennipartite comme
chez le coquelicot (fig. 12) ou palmipartite
comme chez l’aconit (fig. il).
Les découpures de la feuille sont dites seg-
ments quand les sinus s’étendent jusqu’à la

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