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Le dessin à l'école et dans la famille: revue d'éducation esthétique — 6.1927/​1928

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No. 3 (décembre 1927)
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https://doi.org/10.11588/diglit.43080#0072
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donnent plus d’ampleur à leur composition. Une cou-
ronne, au lieu d’un cercle, encadrerait mieux l’insecte :
81/2+8=16 p. 1/2. — Mlle Marie-Josèphe Ronsin des-
sine fort bien un feuillage joliment stylisé — l’insecte
est trop petit et. fantaisiste: 8 1/2+8 1/2 = 17 p.
Cours C. — MUe Cécile Lévêque donne une frise
(pommier) un peu touffue qui ferait une jolie bordure
— bonne ordonnance et dessin méritoire: 81/2+81/2 -
17 p. (fig. 2).
Pensionnat des Ursulines, Wellen (Belgique).
Cours B. —. Les dessins de ce cours sont tous inté-
ressants.
Miles jj Schmitz, T. Otten, M. Mommen et M. Tim-
mermans donnent de fort jolies compositions, d’une
belle ordonnance et d’une grande variété — dessin
précis: 81/2+8 1/2 = 17 p. — Mlle H. Pluymers dessine
un sujet agréable, tiges trop peu grêles: 81/2+8 -
16 p. 12. — Mlle M. Segers donne à sa composition,
qui est agréable, des formes un peu molles et sinueu-


ses, bon insecte: 8 1/2 + 8 = 16 p. 1/2. — Mlle B. Palmans
est plus précise et dessine fort bien, insecte fort petit:
8 1/2+8 1/2 = 17 p. — Mlles M. Curfs, A. Williclcs,
W. Schmitz trouvent de jolis arrangements et dessinent
avec goût — soigner les tiges, l’attache des pétioles —
insectes un peu petits: 81/2+8 = 16 p. 1/2. — Mlle M.
Mommen multiplie les feuilles et les tiges ce qui en-
lève la clarté à son dessin par ailleurs bien composé et
dessiné avec goût: 8+8=16 p.
Cours C. — MUe Emma Vanderkenst dessine deux
bons motifs de frise reliés par un dessin trop maigre
et fantaisiste: 8 + 8 = 16 p. — Mlle Marguerite Schroë
donne trop peu d’importance aux motifs circulaires :
mal encadrés par le feuillage fort bien dessiné :
7 1/2 + 8 = 15 p. 1/2. — Mlles Germaine Heyens et Ger-
trude Langen dessinent bien mais multiplient les mo-
tifs divers dans la frise, ce qui détruit l’unité: 71/2+
8 = 15 p. 1/2. — MUe G. Brûlis donne une bonne com-
position — soigner les tiges formées de deux lignes ;
attention aux attaches: 8 + 8 = 16 p. — Mlle Emma Va-
nitsen donne une bordure un peu simple qui devien-
drait monotone à l’exécution, tiges maigres — bonne
décoration du cercle, couronne un peu large pour le
sujet: 8 + 8=16 p. (fig. 3). —- MUe Elise Williclcs, bor-


dure intéressante et bon dessin — une bordure au
triangle ferait mieux — éviter maigreur des formes :
8+8 = 16 p. (fig. 4).

Cours supérieur. — Les objets sont bien modelés, --
la perspective bien observée pour la tasse à café et la
soucoupe. La base du pot est généralement trop hori-
zontale. Il est préférable d’opposer les objets, de les pla-
cer de manière qu’ils se recouvrent un peu — l’aligne-
ment n’est pas joli, en général.
Mlles Hélène Keymis, Anna Mertens, Alphonsine
Schroë observent les règles de perspective et dessinent
correctement. Attention à la cuiller généralement dé-
fectueuse et sans ombre: 7 1/2+8=15 p. 1/2. — Mlles
Rosa Knapen, Gaby Delhez, Toni Mestriner dessinent
avec bon goût — attention à la position de la tasse qui


n’est pas placée au milieu de la soucoupe : 7 1/2+7 1/2 -
15 p. — Mlle Jane Robyns dessine fort bien tasse et
soucoupe ; ombres bien placées, le pot est trop petit :
71/2+7 = 14 p. 1/2.
Saint-Jean-de-Bournay (Isère).
Cours C. — MUe Odette Petiot compose avec la
feuille de chêne, une frise qui ferait bon effet à l’exé-
cution. Quelques glands, au lieu d’une petite feuille,
seraient plus conformes aux règles de la tradition :
7 1/2+8 = 15 p. 1/2.
Externat Notre-Dame du Roule, Bruxelles.
Nous avons reçu de fort jolis dessins dont nous ren-
drons compte dans le prochain numéro.

Le pastel.
On choisit généralement pour peindre au
pastel les subjectiles qui peuvent le mieux favo-
riser les causes de sa destruction, une toile ou
un papier tendus sur un châssis, c’est-à-dire une
éponge pour l’humidité et en même temps un
tambour que tous les bruits et la trépidation
des voitures entretiennent dans un état de vi-
brations perpétuelles qui ont pour résultat de
faire tomber la couleur poudreuse plus vite
encore. Il faudrait donc choisir des matières
peu vibrantes et assez épaisses, comme le car-
ton, et mettre celui-ci absolument à l'abri de
l’humidité par derrière et par devant, soit avec
du fixatif à l’aquarelle, soit avec des vernis à
peindre.
J. G. Vibert, 1840-1893.
(La science de la peinture. Allendorf, édit.)

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Imprimé par Denolée De Brouwer et Oie, Bruges (Belgique)
 
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