DOI Heft:
No. 4 (1er janvier 1928)
DOI Seite / Zitierlink:https://doi.org/10.11588/diglit.43080#0091
La corolle est papillonacée quand elle se
compose de cinq pétales, dont un supérieur
nommé étendard est adossé à l’axe et embrasse
les quatre autres (le cytise, fig. 9, le pois,
fig- 16).
La corolle monopétale est lobée quand la
partie libre des pétales est obtuse ou arrondie
(le myosotis, fig. 11) ; elle est dite tubuleuse
quand les pétales forment un tube allongé (cé-
rinthe, fig. 12) ; la corolle est mjundibuliforme
quand le tube s’évase de la base au sommet de
manière à former un entonnoir (liseron, fig. 13) ;
campanulée, quand son tube, dilaté dès sa base,
s’évase graduellement en cloche (campanule,
fig. 14) ; urcéolée lorsqu’elle affecte la forme
d’un grelot.
La corolle monopétale irrégulière est labiée
quand son limbe offre deux divisions principales
ou lèvres placées l'une au-dessus de l’autre et
dont la gorge reste ouverte. La lèvre supérieure
est composée de deux pétales et la lèvre infé-
rieure de trois (le lamier, fig. 15).
L’androcée est le verticille simple ou mul-
tiple placéau-dedanset au-dessus de la corolle;
les feuilles qui le constituent sont nommées
étamines (l’étamine comprend le filet et l’an-
thère, fig. 17).
Le pistil est le verticille qui couronne le ré-
ceptacle et occupe le centre de la fleur dont il
termine la végétation (fig. 18 et 19). Les car-
pelles du pistil se soudent à la base et forment
Vovaire qui contient de petits corps arrondis,
les ovules qui deviennent les graines (fig. 19
et 20).
Pour les grandes sœurs
UN COUSSIN ,
CARRÉ.
Nos grandes sœurs
artistes seront heureu-
ses de trouver un mo-
dèle de coussin qu’el-
les sauront interpréter
de la manière la plus
agréable et la plus
avantageuse. Le cro-
quis que nous donnons
pourra servir à d’au-
tres usages selon la
fantaisie que le bon
goût guidera toujours.
Le sujet de notre
gravure pourra s’inter-
préter en broderie Ri-
chelieu dans sa partie
circulaire ; le reste sera
traité en broderie au
plumetis en coton de
diverses couleurs.
Mte L.
— 91
compose de cinq pétales, dont un supérieur
nommé étendard est adossé à l’axe et embrasse
les quatre autres (le cytise, fig. 9, le pois,
fig- 16).
La corolle monopétale est lobée quand la
partie libre des pétales est obtuse ou arrondie
(le myosotis, fig. 11) ; elle est dite tubuleuse
quand les pétales forment un tube allongé (cé-
rinthe, fig. 12) ; la corolle est mjundibuliforme
quand le tube s’évase de la base au sommet de
manière à former un entonnoir (liseron, fig. 13) ;
campanulée, quand son tube, dilaté dès sa base,
s’évase graduellement en cloche (campanule,
fig. 14) ; urcéolée lorsqu’elle affecte la forme
d’un grelot.
La corolle monopétale irrégulière est labiée
quand son limbe offre deux divisions principales
ou lèvres placées l'une au-dessus de l’autre et
dont la gorge reste ouverte. La lèvre supérieure
est composée de deux pétales et la lèvre infé-
rieure de trois (le lamier, fig. 15).
L’androcée est le verticille simple ou mul-
tiple placéau-dedanset au-dessus de la corolle;
les feuilles qui le constituent sont nommées
étamines (l’étamine comprend le filet et l’an-
thère, fig. 17).
Le pistil est le verticille qui couronne le ré-
ceptacle et occupe le centre de la fleur dont il
termine la végétation (fig. 18 et 19). Les car-
pelles du pistil se soudent à la base et forment
Vovaire qui contient de petits corps arrondis,
les ovules qui deviennent les graines (fig. 19
et 20).
Pour les grandes sœurs
UN COUSSIN ,
CARRÉ.
Nos grandes sœurs
artistes seront heureu-
ses de trouver un mo-
dèle de coussin qu’el-
les sauront interpréter
de la manière la plus
agréable et la plus
avantageuse. Le cro-
quis que nous donnons
pourra servir à d’au-
tres usages selon la
fantaisie que le bon
goût guidera toujours.
Le sujet de notre
gravure pourra s’inter-
préter en broderie Ri-
chelieu dans sa partie
circulaire ; le reste sera
traité en broderie au
plumetis en coton de
diverses couleurs.
Mte L.
— 91