DOI Heft:
No. 5 (février 1928)
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Brevet élémentaire
ASPIRANTS.
UNE BOITE A OUVRAGE.
Description.
Cette petite boîte à ouvrage est formée de
planchettes légères assemblées d’onglet, collées
et clouées. Les parois évasées laissent apercevoir
le fond tout entier et permettent ainsi de dé-
couvrir rapidement tous les objets que la boîte
peut contenir.
Ces boîtes s’exécutent parfois en carton pâte
que l’on recouvre d’une couche de vernis ou
de ripolin. D’autres sont faites en bois blanc
et décorées de motifs en pyrogravure. On peut
recouvrir ces boîtes d’une couche de ripolin et
les décorer de sujets variés, en peinture à
l’huile. Des ornements en bronze doré ou en
aluminium mettent de la variété dans ce genre
de décor, mais il faut en user avec discrétion
sous peine de tomber dans la banalité.
Il est encore possible de recouvrir ces boîtes
d’un vernis noir sur lequel on exécutera des
motifs japonais. Un second vernis clair préser-
vera les ors et les peintures et en assurera la
durée.
Manière de dessiner.
On tracera la ligne de terre et la trace du
plan de profil, puis l’axe vertical A B. On des-
sinera ensuite l’élévation puis le plan et enfin
la coupe sur A B.
On marquera les ombres par des traits forts
et l’on indiquera soigneusement les côtés.
Echelle de reproduction : 50 °/0.
ASPIRANTES.
VUE PERSPECTIVE DE LA BOITE.
Perspective d’observation (fig. I).
La boîte peut être inscrite dans un prisme.
On dessinera la ligne de base sur laquelle on
marquera, en A, l’angle le plus proche de la
boîte. De ce point A on mènera des fuyantes
aux points de fuite parallèles
aux côtés de la boîte selon la
place que l’on occupe devant
l’objet.
On comparera entre elles la
longueur et la largeur et l’on
portera les mesures obtenues
sur la ligne de base, à droite
et à gauche de A en B et C.
De ces points on tracera des
fuyantes au point de vue qui
se trouve ici en face de la boîte
et l’on obtiendra les points
B' C d’où l’on élèvera des ver-
ticales ainsi que du point A.
Sur la verticale élevée en A on
portera la hauteur de la boîte.
Cette mesure A A' s’obtiendra
par comparaison avec la largeur ou la longueur
de l’objet. Du point A' on mènera des fuyantes
qui donneront les points B;/ et C" sur les ver-
ticales élevées en C/ Br et N.
Base de la boîte.
Le fond de la boîte est sensiblement plus
étroit que la partie supérieure. On portera cette
différence à droite et à gauche de A en 1 et
en 4 et à droite de B en 2 à gauche de C en 3.
De ces points on mènera des fuyantes au point
de vue ; elles couperont les lignes A B' en 4;
et 2' {' 3'. De ces points on tracera des fuyantes
au point de fuite à droite et à gauche. Leur
intersection donnera en 1 " 2" 3" et n les angles
du fond de la boîte. On réunira ces points aux
angles du bord supérieur A' B" C" N' et la
110 —
ASPIRANTS.
UNE BOITE A OUVRAGE.
Description.
Cette petite boîte à ouvrage est formée de
planchettes légères assemblées d’onglet, collées
et clouées. Les parois évasées laissent apercevoir
le fond tout entier et permettent ainsi de dé-
couvrir rapidement tous les objets que la boîte
peut contenir.
Ces boîtes s’exécutent parfois en carton pâte
que l’on recouvre d’une couche de vernis ou
de ripolin. D’autres sont faites en bois blanc
et décorées de motifs en pyrogravure. On peut
recouvrir ces boîtes d’une couche de ripolin et
les décorer de sujets variés, en peinture à
l’huile. Des ornements en bronze doré ou en
aluminium mettent de la variété dans ce genre
de décor, mais il faut en user avec discrétion
sous peine de tomber dans la banalité.
Il est encore possible de recouvrir ces boîtes
d’un vernis noir sur lequel on exécutera des
motifs japonais. Un second vernis clair préser-
vera les ors et les peintures et en assurera la
durée.
Manière de dessiner.
On tracera la ligne de terre et la trace du
plan de profil, puis l’axe vertical A B. On des-
sinera ensuite l’élévation puis le plan et enfin
la coupe sur A B.
On marquera les ombres par des traits forts
et l’on indiquera soigneusement les côtés.
Echelle de reproduction : 50 °/0.
ASPIRANTES.
VUE PERSPECTIVE DE LA BOITE.
Perspective d’observation (fig. I).
La boîte peut être inscrite dans un prisme.
On dessinera la ligne de base sur laquelle on
marquera, en A, l’angle le plus proche de la
boîte. De ce point A on mènera des fuyantes
aux points de fuite parallèles
aux côtés de la boîte selon la
place que l’on occupe devant
l’objet.
On comparera entre elles la
longueur et la largeur et l’on
portera les mesures obtenues
sur la ligne de base, à droite
et à gauche de A en B et C.
De ces points on tracera des
fuyantes au point de vue qui
se trouve ici en face de la boîte
et l’on obtiendra les points
B' C d’où l’on élèvera des ver-
ticales ainsi que du point A.
Sur la verticale élevée en A on
portera la hauteur de la boîte.
Cette mesure A A' s’obtiendra
par comparaison avec la largeur ou la longueur
de l’objet. Du point A' on mènera des fuyantes
qui donneront les points B;/ et C" sur les ver-
ticales élevées en C/ Br et N.
Base de la boîte.
Le fond de la boîte est sensiblement plus
étroit que la partie supérieure. On portera cette
différence à droite et à gauche de A en 1 et
en 4 et à droite de B en 2 à gauche de C en 3.
De ces points on mènera des fuyantes au point
de vue ; elles couperont les lignes A B' en 4;
et 2' {' 3'. De ces points on tracera des fuyantes
au point de fuite à droite et à gauche. Leur
intersection donnera en 1 " 2" 3" et n les angles
du fond de la boîte. On réunira ces points aux
angles du bord supérieur A' B" C" N' et la
110 —