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Le dessin à l'école et dans la famille: revue d'éducation esthétique — 6.1927/​1928

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No. 6 (mars 1928)
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https://doi.org/10.11588/diglit.43080#0127
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arcs comme des cristallisations de stuc qui
semblent le produit des colonnes elles-
mêmes ; des fontaines jaillissantes ou des
bassins immobiles comme des miroirs
dans leurs cadres de pierre ; des plafonds
en bois précieux incrustés de nacre,

Toutes ces fantaisies se succèdent sans
confusion, sans que l’œil y rencontre
rien de démesuré ou de choquant. C’est
l’élégance suprême. La salle des Deux-
Soeurs, la salle des Abencérages, la salle
des Ambassadeurs, la cour des Lions


li”'. â. Ly\llianil>ra. La cour des lions.

d'ivoire, d’émaux bleus, d’émaux argen- (fig. 5) n'ont rien à craindre de leur re-
tés, d'émaux dorés s’appuyant sur des nommée. Malgré les ravages du temps
bordures de pierre brodées à jour. Par et des hommes, l’Albambra sera tou-
toutes les échappées, par les ouvertures jours un de ces mots qui ont le privilège
des murs ou des plafonds, comme par de frapper, entre tous, l’imagination,
les échancrures des créneaux apparaît le
ciel bleu découpé par les dentelures. (A suivre.)


Le cuir. — Dans l'antiquité on a peint sur
le cuir tendu et fixé sur des panneaux de bois.
On collait quelquefois ce cuir avec un gluten
composé de chaux et de lait caillé. On bitumi-
nisait ensuite ce cuir, et on le préparait par un
enduit qui le rendait propre à recevoir la pein-

ture. Les tableaux exécutés sur cuir doivent
être d’une très longue durée.
Paillot de Montabert (1771-1849).
(L’art enseigné par les maîtres, Guerlin.
(Laurens, Paris.)
 
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